C’est triste mais les faits sont têtus. Au lendemain de l'assassinat de Momar Khadaffi, tous les pays de l' Afrique Nord et l'Ouest sont dans une insécurité galopante. Les terroristes ont envahi le mali et menacent le Burkina, la Cote Ivoire et Niger. Pis la Lybie est scindée en deux toutes les activités sont bloquées depuis 08 ans.
Le 20 octobre 2011, le guide libyen était tué à Syrte par des soldats du Conseil national de la transition (CNT), coalition rebelle née de la vague des protestations liée au ‘Printemps arabe’ qui a pris le pouvoir après sa mort. Celui qui se faisait appeler le "Guide de la révolution" venait d’être capturé et tué, après 42 ans de règne. Quel héritage son pays garde-t-il de lui?
La Libye ne s’est pas encore relevée depuis la chute du colonel Kadhafi. Les affrontements y ont encore lieu. La plupart des factions rebelles ont laissé place au groupe islamique entré dans la danse.
Ses bourreaux peinent à relever le défis
Ni le gouvernement d'union nationale (GNA) de Tripoli soutenu par la communauté internationale, ni le gouvernement parallèle à l'est du pays, ni toutes les autres institutions qui s'avèrent fortement divisés et peu efficaces ne semblent pouvoir faire grand-chose pour sauver le citoyen libyen de sa souffrance quotidienne. Avec leur mission spéciale pour la Libye, les Nations unies n'arrivent pas non plus à avancer sur ce dossier.
Pendant ce temps, le citoyen libyen continue à vivre dans un pays dirigé par des milices qui pratiquent toutes sortes d'actes criminels, défendent leurs intérêts et imposent leur influence par la force des armes. Au lieu d'être intégrées par le gouvernement, ces milices, dont certaines sont composées d'extrémistes, imposent leur loi au GNA.
En plus de l'insécurité, les habitants souffrent profondément de la division politique mais aussi de l'ingérence étrangère qui participe aux divisons entre Libyens. A Tripoli, quatre grandes milices se partagent la ville et se livrent périodiquement à des combats pour marquer leur territoire.
Avant l’attaque de l’OTAN, la Libye avait le PIB par habitant le plus élevé d’Afrique. Maintenant, le pays est en ruine et la majorité de la population en détresse. La majorité de la population vit dans la misère et l’économie du pays est en ruine et dépend entièrement de la vente de pétrole. La situation reste désespérée: au milieu d’un enchevêtrement d’acronymes et de groupes armés, extorsion de fonds, enlèvements, assassinats, trafic de drogue, sièges de villes, immigrés, pris au piège de réseaux d’esclaves, ont transformé un pays qui, avant l’attaque de l’OTAN, avait le PIB par habitant le plus élevé d’Afrique. Maintenant c’est l’enfer.
Nostalgie de Kadhafi
Dans cette situation chaotique, la souffrance économique semble avoir le plus d'impact sur les Libyens, qui ne comptent plus le nombre d'heures passées devant les banques pour obtenir une part minime de leur salaire. Dans les filles d'attente, ils sont humiliés et malmenés par les milices qui contrôlent les banques. Les banquiers avancent toujours comme excuse un manque de liquidités qui les empêche de donner leur argent à leurs clients.
Des protestations ont eu lieu et des campagnes ont été lancées pour attaquer les banques en justice. Les Libyens essaient de trouver des solutions par eux-mêmes. Autre exemple révélateur de l'incapacité de GNA à subvenir aux besoins des Libyens au quotidien : certains commerçants font payer leurs clients avec des chèques certifiés.
Les Libyens appauvris sont plus que jamais nostalgiques de l'époque de Mouammar Kadhafi. Les Tripolitains ont ainsi découvert ce 21 août dans les rues de leur capitale des affiches défendant le fils de l'ancien leader, Saïf al-Islam al Kadhafi, qui n'est pas apparu depuis des années, et le qualifiant de « Mandela de la Libye ».
Connu pour son Panafricanisme, Mouammar Kadhafi, voulait la réunification de tous les pays d'Afrique, un projet qui serait à l'origine de sa brouille avec les pays membres de l'OTAN.
Le 20 octobre 2011, le guide libyen était tué à Syrte par des soldats du Conseil national de la transition (CNT), coalition rebelle née de la vague des protestations liée au ‘Printemps arabe’ qui a pris le pouvoir après sa mort. Celui qui se faisait appeler le "Guide de la révolution" venait d’être capturé et tué, après 42 ans de règne. Quel héritage son pays garde-t-il de lui?
La Libye ne s’est pas encore relevée depuis la chute du colonel Kadhafi. Les affrontements y ont encore lieu. La plupart des factions rebelles ont laissé place au groupe islamique entré dans la danse.
Ses bourreaux peinent à relever le défis
Ni le gouvernement d'union nationale (GNA) de Tripoli soutenu par la communauté internationale, ni le gouvernement parallèle à l'est du pays, ni toutes les autres institutions qui s'avèrent fortement divisés et peu efficaces ne semblent pouvoir faire grand-chose pour sauver le citoyen libyen de sa souffrance quotidienne. Avec leur mission spéciale pour la Libye, les Nations unies n'arrivent pas non plus à avancer sur ce dossier.
Pendant ce temps, le citoyen libyen continue à vivre dans un pays dirigé par des milices qui pratiquent toutes sortes d'actes criminels, défendent leurs intérêts et imposent leur influence par la force des armes. Au lieu d'être intégrées par le gouvernement, ces milices, dont certaines sont composées d'extrémistes, imposent leur loi au GNA.
En plus de l'insécurité, les habitants souffrent profondément de la division politique mais aussi de l'ingérence étrangère qui participe aux divisons entre Libyens. A Tripoli, quatre grandes milices se partagent la ville et se livrent périodiquement à des combats pour marquer leur territoire.
Avant l’attaque de l’OTAN, la Libye avait le PIB par habitant le plus élevé d’Afrique. Maintenant, le pays est en ruine et la majorité de la population en détresse. La majorité de la population vit dans la misère et l’économie du pays est en ruine et dépend entièrement de la vente de pétrole. La situation reste désespérée: au milieu d’un enchevêtrement d’acronymes et de groupes armés, extorsion de fonds, enlèvements, assassinats, trafic de drogue, sièges de villes, immigrés, pris au piège de réseaux d’esclaves, ont transformé un pays qui, avant l’attaque de l’OTAN, avait le PIB par habitant le plus élevé d’Afrique. Maintenant c’est l’enfer.
Nostalgie de Kadhafi
Dans cette situation chaotique, la souffrance économique semble avoir le plus d'impact sur les Libyens, qui ne comptent plus le nombre d'heures passées devant les banques pour obtenir une part minime de leur salaire. Dans les filles d'attente, ils sont humiliés et malmenés par les milices qui contrôlent les banques. Les banquiers avancent toujours comme excuse un manque de liquidités qui les empêche de donner leur argent à leurs clients.
Des protestations ont eu lieu et des campagnes ont été lancées pour attaquer les banques en justice. Les Libyens essaient de trouver des solutions par eux-mêmes. Autre exemple révélateur de l'incapacité de GNA à subvenir aux besoins des Libyens au quotidien : certains commerçants font payer leurs clients avec des chèques certifiés.
Les Libyens appauvris sont plus que jamais nostalgiques de l'époque de Mouammar Kadhafi. Les Tripolitains ont ainsi découvert ce 21 août dans les rues de leur capitale des affiches défendant le fils de l'ancien leader, Saïf al-Islam al Kadhafi, qui n'est pas apparu depuis des années, et le qualifiant de « Mandela de la Libye ».
Connu pour son Panafricanisme, Mouammar Kadhafi, voulait la réunification de tous les pays d'Afrique, un projet qui serait à l'origine de sa brouille avec les pays membres de l'OTAN.