Depuis un certain moment, on ne cesse de dénoncer un « recul démocratique » avec une « instrumentalisation de la justice », comme en atteste, d’après le Pr Abdoulaye Bathily, le cas Khalifa Sall qui, disait-il lors d’un entretien dans l’émission « Grand jury », qu’ « il est clair que c’est un procès politique…»
Interrogé sur la question, Abdoul Aziz Diop, conseiller spécial à la présidence de la République de confier que le Pr Bathily parlait en « ami du maire de Dakar » qu’il « défendait» . Il s’explique: « Le Pr Bathily jette un coup de projecteur sur les droits civils et politiques. Et il dit en substance que le procès de Khalifa Sall est un procès politique. Il a parfaitement raison de dire que le procès de Khalifa Sall est politique. Parce qu’il pense à l’actualité dans son historicité.
Et il fait référence à son propre parcours, aux stigmates sur son corps pour s’être battu pour les droits civils et politiques au Sénégal. Quand les gens, quand les hommes politiques, les jeunes sur les réseaux sociaux… disent que le procès est purement politique, ils ont parfaitement raison. Parce que tout simplement ceux qui le disent défendent le maire de Dakar. Et pour des raisons ou pour une autre, veulent que les droits civiles et politiques de Khalifa Sall soient respectés».
Il poursuit, considérant que l’historien Bathily, faisant un examen de l’actualité dans son historicité ne dit pas toute l’histoire: « Il oublie, au nom des droits civils et politiques du maire de Dakar, il oublie les droits économiques, sociaux et culturels des sénégalaises et des sénégalais. Le Sénégal est l’un des rares pays au monde, non seulement à avoir adopté et ratifié le pacte international relatif au droit économique sociaux et culturels, mais d’avoir également signé le protocole facultatif au pacte international sur les droits civils relatif au droit civil économique et culturel.
Au nom des droits civils et politiques, il faut élargir le maire de Dakar même s’il faut piétiner, en le faisant, les droits économiques et socio-culturels de celles et de ceux à qui les subsides de la régie d’avance étaient destinées en matière de vivre de soudure. La parité parfaite entre les droits, l’indivisibilité et l’interprétation des droits interdit à un magistrat qui connait le droit, qui le dit, d’avoir cette posture là. C’est en cela que l’historicité avec laquelle l’historien Bathilly pense les droits civiles et politique est une historicité incomplète».
Senego.com
Interrogé sur la question, Abdoul Aziz Diop, conseiller spécial à la présidence de la République de confier que le Pr Bathily parlait en « ami du maire de Dakar » qu’il « défendait» . Il s’explique: « Le Pr Bathily jette un coup de projecteur sur les droits civils et politiques. Et il dit en substance que le procès de Khalifa Sall est un procès politique. Il a parfaitement raison de dire que le procès de Khalifa Sall est politique. Parce qu’il pense à l’actualité dans son historicité.
Et il fait référence à son propre parcours, aux stigmates sur son corps pour s’être battu pour les droits civils et politiques au Sénégal. Quand les gens, quand les hommes politiques, les jeunes sur les réseaux sociaux… disent que le procès est purement politique, ils ont parfaitement raison. Parce que tout simplement ceux qui le disent défendent le maire de Dakar. Et pour des raisons ou pour une autre, veulent que les droits civiles et politiques de Khalifa Sall soient respectés».
Il poursuit, considérant que l’historien Bathily, faisant un examen de l’actualité dans son historicité ne dit pas toute l’histoire: « Il oublie, au nom des droits civils et politiques du maire de Dakar, il oublie les droits économiques, sociaux et culturels des sénégalaises et des sénégalais. Le Sénégal est l’un des rares pays au monde, non seulement à avoir adopté et ratifié le pacte international relatif au droit économique sociaux et culturels, mais d’avoir également signé le protocole facultatif au pacte international sur les droits civils relatif au droit civil économique et culturel.
Au nom des droits civils et politiques, il faut élargir le maire de Dakar même s’il faut piétiner, en le faisant, les droits économiques et socio-culturels de celles et de ceux à qui les subsides de la régie d’avance étaient destinées en matière de vivre de soudure. La parité parfaite entre les droits, l’indivisibilité et l’interprétation des droits interdit à un magistrat qui connait le droit, qui le dit, d’avoir cette posture là. C’est en cela que l’historicité avec laquelle l’historien Bathilly pense les droits civiles et politique est une historicité incomplète».
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