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Abou Abel Thiam dénonce: «L’Apr n’est pas un parti»

Mercredi 3 Août 2016

 Abou Abel Thiam s’est aussi connecté à l’affaire Abdoul Mbaye, englué dans une affaire de faux et usage de faux qui lui a valu son placement sous contrôle judiciaire. Lequel multiplie les attaques contre le régime qu’il soupçonne de vouloir invalider sa candidature à la prochaine Présidentielle.


Il affiche presque son indifférence : «Je ne suis pas surpris par les prises de positions actuelles de celui qui fut le Premier ministre de Macky Sall. Je suis de ceux qui ont toujours soutenu que le choix de Abdoul Mbaye était un mauvais casting. Je l’avais d’ailleurs dit à qui de droit. C’est pourquoi son opposition actuelle, ni les arguments fallacieux qu’il emploie pour se construire un destin politique, ne me surprennent. Je constate et déplore que depuis 2012, beaucoup de castings sont sujets à caution et sont déroutants pour les compagnons de Macky Sall.» Il pense que l’entourage du chef de l’Etat est rempli d’autres Abdoul Mbaye qui sortiront un jour du bois pour dérouler leur agenda politique. «Ces individualités n’ont aucun mérite politique, propulsés à des positions de pouvoir, et ont une particularité double : leur obséquiosité quand ils sont en fonction et la violence de leur charge une fois qu’ils sont débarqués. Le Président Macky Sall doit maintenir le cap sur la base de ses options originelles, mais il doit surtout surveiller ses flancs, les nominations inexplicables ne pouvant conduire qu’à des situations fâcheuses», avance M. Thiam. 

«Ceux qui ont farouchement combattu Macky sont aux manettes»
Pour éviter ces pièges, le chef de l’Etat doit se reposer sur son appareil politique. Ce qui n’est pas le cas. «L’Apr, à ce jour, n’est pas un parti politique, à mon sens», reconnaît-il. Pourquoi ? «Un parti, ce sont des organes, une circulation de l’information de bas en haut et de haut en bas, la responsabilisation des combattants, mais aussi des prises de décisions à l’interne à travers lesdits organes. Depuis 2012, le groupe qui a porté Macky Sall au pouvoir n’est pas structuré, ne dispose pas de majorité à l’Assemblée ni au gouvernement, pas plus qu’il ne détient les positions de pouvoir les plus importantes. S’ajoute à cela qu’aujourd’hui c’est devenu un handicap que d’avoir été un compagnon de lutte de Macky Sall», charge-t-il. Depuis 2012, c’est le triomphe des transhumants. «Les néo-politiciens, les transhumants et les nouveaux amis de Macky Sall, ceux qui l’ont farouchement combattu, sont aujourd’hui aux manettes. Et il se trouve dans le parti des gens pour armer, encourager et promouvoir ces gens-là, se faire les complices de leurs deals. Des complots nés de cet état de fait ont été éventés, d’autres sont en gestation et visibles pour qui sait observer», accuse-t-il. Fin de session ! 

Lequotidien
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