Accusé de détournement à DDD: Dame Diop se défend « L’information selon laquelle je dois 500 millions à l'IPM est fausse et c'est moi qui ai demandé la poursuite de l'affaire en justice »

Mardi 12 Juillet 2016


Les travailleurs de Dakar Dem Dikk ont trainé l’ancien directeur de la société national de transport Dakar Dem Dikk, Dame Diop à la justice pour une affaire de détournement de fond. Le verdict est attendu, ce mardi.  Cependant  le directeur du Fonds de financement à la formation professionnelle et technique nie avoir détourné l’argent des cotisations de l’institut prévoyance maladie (IPM) estimé  500 millions Fcfa.
 
Campagne dénigrement ou tentative de liquidation politique. En tout cas l’ancien directeur de Dakar Dem Dick ne compte pas se  laisser faire. Sur cette affaire  de détournement, Dame Diop se dit avoir la tête haute et accuse à son tour ses adversaires. « L’information selon laquelle je dois 500 millions à l'IPM est fausse et c’est l’intoxication et d’ailleurs c'est moi qui ai demandé la poursuite de l'affaire en justice pour laver mon honneur. Et j'ai prouvé avec des documents à l'appui que j'ai fait mieux que tous les DG qui m'ont précédé »  se défend ce lieutenant de Macky Sall. Selon les plaignants, la cotisation de l’Ipm leur a toujours été défalquée, alors qu’elle n’a jamais été reversée. Dame Diop qui a comparu, a nié les faits, soutenant que cela ne s’est pas effectué dans sa gestion. A en croire l’ex-directeur général des 3D, il a trouvé à son arrivée, en 2012, un passif de 423 millions de francs. Et à son départ en 2014, il a laissé un encours de 345 millions de francs.  Peu importe, pour Me Bidjely Fall qui assurait les intérêts des travailleurs, Dame Diop, en sa qualité de directeur général est responsable aussi bien du passif que de l’actif. Il a réclamé 500 millions de francs. Cependant, selon Mes Oumar Tandian et Bamba Cissé, qui défendaient l’ex-boss de DDD, les travailleurs ont enclenché cette procédure pour détruire leur client. Car, ce dernier avait pris des mesures pour redresser l’entreprise, notamment la suppression des heures supplémentaires, le licenciement d’agents ayant atteint l’âge de la retraite, etc. Ils ont ainsi demandé la relaxe pure et simple de leur client. Le juge tranchera cette affaire le 12 juillet prochain.
 Ibrahima Khalil DIEME
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