Suite à la diffusion fréquente sur les réseaux sociaux concernant des publicités et offres de méthodes d'avortement proposées aux femmes enceintes ou aux couples, le ministère de la Santé et de l'Action sociale a réagi. Il a alerté et mis en garde les populations sur le danger des avortements provoqués, dans un communiqué reçu. Mieux, les services de lutte contre la cybercriminalité seront saisis pour rechercher et punir les auteurs de ces pratiques. "Au Sénégal, l'interruption volontaire de grossesse est interdite par la loi, à l'exception unique de l'avortement thérapeutique encadré par le tribunal. Autrement, toute interruption de grossesse réalisée pour une raison non médicale constitue un avortement provoqué. Le Ministère de la Santé et de l'Action sociale informe également que l'interruption volontaire d'une grossesse par une personne non qualifiée et/ou dans un environnement non adapté représente un avortement à risque, dont les complications médicales sont diverses et variées: hémorragies, infections, troubles mentaux, rejet par la société, infertilité, stérilité, infections, décès", prévient le ministère.