Le directeur executif du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), Adama Bictogo, a qualifié lundi de "circonstancielle" l'alliance politique entre MM. Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié, face à la presse. "Pour moi, c'est une alliance circonstancielle et qui n'ira pas loin (pour) ces deux personnalités opposées", a dit M. Bictogo, estimant que "M. Bédié se sentait mieux quand il était au Rhdp. (Certes) c'est un choix, mais pour nous, cette alliance de dupe ne nous dérange pas, c'est du 1+1=1".
"On est habitué à les voir ensemble, c'est juste que M. Gbagbo qui est arrivé, sinon les corps étaient déjà liés, il n'y a que les têtes qui viennent s'ajouter, et ils ont pris (d'ailleurs) une déconvenue aux législatives donc pour nous, il n'y a rien qui change", a-t-il ajouté.
le directeur exécutif du RHDP, Adama Bictogo, qui avait à ses côtés le ministre de la Promotion de la Jeunesse et de l'Emploi des Jeunes, Touré Mamadou, a laissé entendre que " Monsieur Gbagbo ne peut pas (leur) donner ni des leçons de respect des textes ni des leçons de démocratie encore moins (leur) parler de crimes".
Pour Adama Bictogo, le Président Alassane Ouattara pendant dix ans, n’a commis "aucun crime". C’est plutôt la désobéissance civile, engagée par Henri Konan Bédié qui a occasionné 80 morts et le refus de l’ancien président de la République, Laurent Gbagbo de reconnaitre sa défaite en 2010 qui a occasionné 3. 000 morts. "Soit 3 080 morts pour les deux anciens chefs d’Etats", a-t-il décompté.
Selon M. Bictogo, "certains de ses propos peuvent renforcer et entraîner la division, alors que les Ivoiriens attendent que nous soyons encore plus rassemblés, il vient tenir des propos qui peuvent semer la division".
"En face de la division, nous, nous prenons le rassemblement mais en face de ceux qui vont se mettre en dehors aussi de la légalité, force est à la loi", a fait observer le directeur exécutif du Rhdp, qui avait à ses côtés lors de la conférence Mamadou Touré, porte-parole adjoint du Rhdp.
"M. Gbagbo, certainement encore revanchard pense que cette Côte d'Ivoire là nouvelle va encore se laisser entraîner par des histoires écrites par lui (...) Aujourd'hui, il y a une autre Côte d'Ivoire, il faut que M. Gbagbo (le) sache", a-t-il martelé.
Il a soutenu que "la prééminence de l'insubordination connue de 2000 à 2010 n'est pas la Côte d'Ivoire d'Alassane Ouattara, où il y a une hiérarchie et des institutions qui fonctionnent. Nous voulons donc demander à M. Gbagbo de s'inscrire dans la voie de la réconciliation déjà entamée par M. Ouattara".
Bien que M. Gbagbo ait été acquitté par la Cour pénale internationale (CPI), dans l'affaire de crimes contre l'humanité lors des violences postélectorales de 2010-2011, les victimes existent et il y a eu des morts en Côte d'Ivoire, a admis M. Bictogo.
"On respecte le jugement de la CPI, on y reviendra pas là-dessus, mais ce que nous recherchons, c'est que la CPI l'ait acquitté ou pas, il y a un minimum de repentance à faire: M. Gbagbo n'a eu aucune repentance, qu'elle qu'en soit la victime et le camp, il y a eu mort d'hommes", a-t-il estimé.
"En aucun moment, depuis qu'il est arrivé, il y a eu de la repentance pour ceux qui sont morts, (une situation) née de son refus de reconnaître sa défaite (à la présidentielle de 2010)", s'est insurgé M. Bictogo pour qui "il a quand même une responsabilité énorme".
Ensuite, "il y a eu des gens amputés, il n'y a eu aucun remord, aucune repentance de tout cela, tout de suite, c'est la remise en cause de l'existant, de la légalité, mais on ne peut pas déshumaniser la politique à ce point", a-t-il poursuivi.
Le Rhdp veut que "les Ivoiriens restent dans la tolérance et l'amour à travers une solidarité vraie". Et "pendant dix ans, l'absence de Gbagbo est égale à la performance économique de la Côte d'Ivoire, donc aucun de nous n'est aussi indispensable pour la Côte d'Ivoire", a-t-il relevé.
M. Gbagbo doit avoir "l'humilité" d'apporter sa pierre à l'édifice de la Côte d'Ivoire, mais ce n'est pas en remettant en cause "la légalité et la légitimité qu'on va y arriver, et nous disons pourquoi un dialogue national quand toutes les institutions sont en place", a-t-il insisté.
"La réconciliation est un processus, des actes ont été posés et salués par Simone Gbagbo et Afri Nguessan", a fait remarquer M. Bictogo, notant que M. Ouattara reçoit des Ivoiriens, il n'a pas de raison que M. Ouattara ne rencontre pas M. Gbagbo.
Avec APA
"On est habitué à les voir ensemble, c'est juste que M. Gbagbo qui est arrivé, sinon les corps étaient déjà liés, il n'y a que les têtes qui viennent s'ajouter, et ils ont pris (d'ailleurs) une déconvenue aux législatives donc pour nous, il n'y a rien qui change", a-t-il ajouté.
le directeur exécutif du RHDP, Adama Bictogo, qui avait à ses côtés le ministre de la Promotion de la Jeunesse et de l'Emploi des Jeunes, Touré Mamadou, a laissé entendre que " Monsieur Gbagbo ne peut pas (leur) donner ni des leçons de respect des textes ni des leçons de démocratie encore moins (leur) parler de crimes".
Pour Adama Bictogo, le Président Alassane Ouattara pendant dix ans, n’a commis "aucun crime". C’est plutôt la désobéissance civile, engagée par Henri Konan Bédié qui a occasionné 80 morts et le refus de l’ancien président de la République, Laurent Gbagbo de reconnaitre sa défaite en 2010 qui a occasionné 3. 000 morts. "Soit 3 080 morts pour les deux anciens chefs d’Etats", a-t-il décompté.
Selon M. Bictogo, "certains de ses propos peuvent renforcer et entraîner la division, alors que les Ivoiriens attendent que nous soyons encore plus rassemblés, il vient tenir des propos qui peuvent semer la division".
"En face de la division, nous, nous prenons le rassemblement mais en face de ceux qui vont se mettre en dehors aussi de la légalité, force est à la loi", a fait observer le directeur exécutif du Rhdp, qui avait à ses côtés lors de la conférence Mamadou Touré, porte-parole adjoint du Rhdp.
"M. Gbagbo, certainement encore revanchard pense que cette Côte d'Ivoire là nouvelle va encore se laisser entraîner par des histoires écrites par lui (...) Aujourd'hui, il y a une autre Côte d'Ivoire, il faut que M. Gbagbo (le) sache", a-t-il martelé.
Il a soutenu que "la prééminence de l'insubordination connue de 2000 à 2010 n'est pas la Côte d'Ivoire d'Alassane Ouattara, où il y a une hiérarchie et des institutions qui fonctionnent. Nous voulons donc demander à M. Gbagbo de s'inscrire dans la voie de la réconciliation déjà entamée par M. Ouattara".
Bien que M. Gbagbo ait été acquitté par la Cour pénale internationale (CPI), dans l'affaire de crimes contre l'humanité lors des violences postélectorales de 2010-2011, les victimes existent et il y a eu des morts en Côte d'Ivoire, a admis M. Bictogo.
"On respecte le jugement de la CPI, on y reviendra pas là-dessus, mais ce que nous recherchons, c'est que la CPI l'ait acquitté ou pas, il y a un minimum de repentance à faire: M. Gbagbo n'a eu aucune repentance, qu'elle qu'en soit la victime et le camp, il y a eu mort d'hommes", a-t-il estimé.
"En aucun moment, depuis qu'il est arrivé, il y a eu de la repentance pour ceux qui sont morts, (une situation) née de son refus de reconnaître sa défaite (à la présidentielle de 2010)", s'est insurgé M. Bictogo pour qui "il a quand même une responsabilité énorme".
Ensuite, "il y a eu des gens amputés, il n'y a eu aucun remord, aucune repentance de tout cela, tout de suite, c'est la remise en cause de l'existant, de la légalité, mais on ne peut pas déshumaniser la politique à ce point", a-t-il poursuivi.
Le Rhdp veut que "les Ivoiriens restent dans la tolérance et l'amour à travers une solidarité vraie". Et "pendant dix ans, l'absence de Gbagbo est égale à la performance économique de la Côte d'Ivoire, donc aucun de nous n'est aussi indispensable pour la Côte d'Ivoire", a-t-il relevé.
M. Gbagbo doit avoir "l'humilité" d'apporter sa pierre à l'édifice de la Côte d'Ivoire, mais ce n'est pas en remettant en cause "la légalité et la légitimité qu'on va y arriver, et nous disons pourquoi un dialogue national quand toutes les institutions sont en place", a-t-il insisté.
"La réconciliation est un processus, des actes ont été posés et salués par Simone Gbagbo et Afri Nguessan", a fait remarquer M. Bictogo, notant que M. Ouattara reçoit des Ivoiriens, il n'a pas de raison que M. Ouattara ne rencontre pas M. Gbagbo.
Avec APA