Dans le journal "le monde ", Adji Sarr ne cache pas sa colère envers l’Etat et les associations féministes. « Ici, les féministes n’osent pas défier les hommes puissants et choisissent leurs combats en fonction des personnes incriminées. Pourquoi ne m’ont-elles pas soutenue ? » Contactées, les organisations historiques affirment vouloir « laisser la justice faire son travail ».
« Les gens pensent que j’ai été payée par l’Etat pour accuser Sonko. Pourtant, je n’ai même pas de quoi m’acheter des culottes », enrage-t-elle. La jeune femme dit souffrir de stress post-traumatique consécutif aux viols présumés et affirme avoir fait plusieurs tentatives de suicide. Elle assure vivre recluse avec une tante maternelle. Pour des raisons de sécurité, toute sortie doit être mûrement organisée en amont. Elle ne s’y risque plus. Elle décrit un quotidien rythmé par de courtes siestes agitées, l’écriture d’un livre et la prière : « Dieu est mon seul espoir. Je ne crois pas en la justice de mon pays, car celle-ci et l’Etat craignent Sonko. C’est un homme de terreur. »
« Les gens pensent que j’ai été payée par l’Etat pour accuser Sonko. Pourtant, je n’ai même pas de quoi m’acheter des culottes », enrage-t-elle. La jeune femme dit souffrir de stress post-traumatique consécutif aux viols présumés et affirme avoir fait plusieurs tentatives de suicide. Elle assure vivre recluse avec une tante maternelle. Pour des raisons de sécurité, toute sortie doit être mûrement organisée en amont. Elle ne s’y risque plus. Elle décrit un quotidien rythmé par de courtes siestes agitées, l’écriture d’un livre et la prière : « Dieu est mon seul espoir. Je ne crois pas en la justice de mon pays, car celle-ci et l’Etat craignent Sonko. C’est un homme de terreur. »