Dans son édition de ce jeudi, le journal Les Échos a révélé un développement crucial dans l'affaire des disparitions des militaires Fulbert Sambou et Didier Badji. Selon le rapport, l’ex-juge du troisième cabinet, initialement chargé de l'instruction avant sa réaffectation, avait ordonné une délégation judiciaire à la gendarmerie pour obtenir la géolocalisation des derniers appels téléphoniques des deux militaires disparus. Cependant, cette demande n’a pas été exécutée sous l’administration de la gendarmerie de l’époque, dirigée par Moussa Fall.
Maître Patrick Kabou, l'un des avocats représentant les familles des militaires disparus, a vivement dénoncé l'attitude de la gendarmerie et exigé des sanctions pour cette inertie. "Gravissime, scandaleux et inacceptable !", a-t-il réagi. Il a souligné que des autorités de la gendarmerie n'avaient pas effectué le travail requis par le magistrat instructeur pour élucider la disparition de l’un des leurs. "Des sanctions doivent être prononcées pour obstacle à la manifestation de la vérité dans le cadre de l'instruction judiciaire", a-t-il ajouté.
Me Kabou a insisté sur la nécessité de situer les responsabilités et a annoncé que la famille des victimes prendrait des mesures judiciaires en conséquence. "C’est inadmissible et irrespectueux de la souffrance des familles", a-t-il conclu.
Pour rappel, le sergent Fulbert Sambou et l’adjudant-chef Didier Badji avaient disparu le 18 novembre 2022. Quelques jours plus tard, le 23 novembre, le corps de Fulbert Sambou a été retrouvé, mais celui de Didier Badji reste introuvable. Des suspicions ont circulé concernant une possible implication des autorités de l’ancien régime dans leur élimination.
L'enquête a stagné jusqu'à présent, et les familles espèrent qu'avec le nouveau juge d'instruction affecté au dossier, une avancée judiciaire significative pourra enfin voir le jour.
Maître Patrick Kabou, l'un des avocats représentant les familles des militaires disparus, a vivement dénoncé l'attitude de la gendarmerie et exigé des sanctions pour cette inertie. "Gravissime, scandaleux et inacceptable !", a-t-il réagi. Il a souligné que des autorités de la gendarmerie n'avaient pas effectué le travail requis par le magistrat instructeur pour élucider la disparition de l’un des leurs. "Des sanctions doivent être prononcées pour obstacle à la manifestation de la vérité dans le cadre de l'instruction judiciaire", a-t-il ajouté.
Me Kabou a insisté sur la nécessité de situer les responsabilités et a annoncé que la famille des victimes prendrait des mesures judiciaires en conséquence. "C’est inadmissible et irrespectueux de la souffrance des familles", a-t-il conclu.
Pour rappel, le sergent Fulbert Sambou et l’adjudant-chef Didier Badji avaient disparu le 18 novembre 2022. Quelques jours plus tard, le 23 novembre, le corps de Fulbert Sambou a été retrouvé, mais celui de Didier Badji reste introuvable. Des suspicions ont circulé concernant une possible implication des autorités de l’ancien régime dans leur élimination.
L'enquête a stagné jusqu'à présent, et les familles espèrent qu'avec le nouveau juge d'instruction affecté au dossier, une avancée judiciaire significative pourra enfin voir le jour.