Au moins 370 Sénégalais auront la possibilité de partir en Espagne cette année dans le cadre du programme de migration circulaire qui lie les deux pays. L’information est du secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extérieur, Amadou Chérif Diouf qui reconnaît qu’il ne s’attendait à cette ampleur.
Le secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extérieur, Amadou Chérif regrette le comportement de certains jeunes devant les Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (Baos) pour déposer leurs dossiers de candidature pour le recrutement dans le cadre du programme de migration circulaire entre le Sénégal et l’Espagne. En lançant l’appel à candidature, le Secrétariat d’Etat aux Sénégalais de l’Extérieur s’attendait certes à un « engouement », mais « pas de cette ampleur », reconnait Amadou Chérif Diouf. Interrogé par le « Soleil », M. Diouf indique que certains comportements sont à décrier, surtout le fait de voir des jeunes escalader un mur.
« L’État ne peut pas mettre un policier derrière chaque Sénégalais pour assurer la discipline. On regrette que cela se soit de cette manière », déplore Amadou Chérif Diouf. En prenant l’option du dépôt physique des dossiers, le gouvernement voulait donner la chance à tous les jeunes où qu’ils puissent se trouver à travers le territoire national. A son avis, beaucoup de jeunes, surtout dans les coins les plus reculés du pays « n’ont pas les possibilités technologiques d’effectuer le dépôt d’un dossier en ligne à travers une plateforme dédiée ». « Les Sénégalais du monde rural sont essentiellement des cultivateurs. Ils ont donc un préjugé favorable pour bénéficier de ce genre de projet », explique-t-il. En effet, ce programme de migration circulaire entre le Sénégal et l’Espagne n’est pas à son premier coup.
Amadou Chérif Diouf rappelle qu’il a commencé sous le régime du Président Abdoulaye Wade. Ensuite, il s’est poursuivi avec Macky Sall. Cependant, il précise que ces différentes expériences ont connu des « fortunes diverses ». C’est pourquoi, lors de la visite du Premier ministre espagnol Sánchez au Sénégal, un Mémorandum d’entente a été signé dans le but de renforcer la migration circulaire qui lie les deux pays. « Cela a coïncidé avec le retour d’une cohorte qui avait été envoyée pendant l’année écoulée. Cette campagne-là a donné satisfaction aux employeurs espagnols dans le domaine agricole.
Ces employeurs, à la faveur de cette convention, ont estimé qu’il était de bon aloi d’augmenter le nombre de travailleurs saisonniers pour 2025 », rappelle le Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extérieur. En 2024, ils étaient 152 travailleurs sénégalais à rejoindre l’Espagne dans le cadre de cet accord. Pour cette dernière cohorte, au moins 150 étaient revenus alors que pour les précédentes campagnes, le taux de retour « tournait autour de 38 % ».
« C’est une grosse satisfaction pour la partie espagnole. C’est pourquoi, pour la présente campagne, au moins 370 personnes, dont les 100 de la cohorte 2024 rentrés au pays, seront recrutés », annonce Amadou Chérif Diouf. Alors que la durée du séjour était toujours de 3 mois, le Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur renseigne que « selon les termes de l’accord, ils peuvent travailler en Espagne au maximum 9 mois sur 12 ». « Plus on a des résultats, plus les offres d’emplois pour la migration circulaire deviendront plus importantes », renchérit-il.
Le Soleil
Le secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extérieur, Amadou Chérif regrette le comportement de certains jeunes devant les Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (Baos) pour déposer leurs dossiers de candidature pour le recrutement dans le cadre du programme de migration circulaire entre le Sénégal et l’Espagne. En lançant l’appel à candidature, le Secrétariat d’Etat aux Sénégalais de l’Extérieur s’attendait certes à un « engouement », mais « pas de cette ampleur », reconnait Amadou Chérif Diouf. Interrogé par le « Soleil », M. Diouf indique que certains comportements sont à décrier, surtout le fait de voir des jeunes escalader un mur.
« L’État ne peut pas mettre un policier derrière chaque Sénégalais pour assurer la discipline. On regrette que cela se soit de cette manière », déplore Amadou Chérif Diouf. En prenant l’option du dépôt physique des dossiers, le gouvernement voulait donner la chance à tous les jeunes où qu’ils puissent se trouver à travers le territoire national. A son avis, beaucoup de jeunes, surtout dans les coins les plus reculés du pays « n’ont pas les possibilités technologiques d’effectuer le dépôt d’un dossier en ligne à travers une plateforme dédiée ». « Les Sénégalais du monde rural sont essentiellement des cultivateurs. Ils ont donc un préjugé favorable pour bénéficier de ce genre de projet », explique-t-il. En effet, ce programme de migration circulaire entre le Sénégal et l’Espagne n’est pas à son premier coup.
Amadou Chérif Diouf rappelle qu’il a commencé sous le régime du Président Abdoulaye Wade. Ensuite, il s’est poursuivi avec Macky Sall. Cependant, il précise que ces différentes expériences ont connu des « fortunes diverses ». C’est pourquoi, lors de la visite du Premier ministre espagnol Sánchez au Sénégal, un Mémorandum d’entente a été signé dans le but de renforcer la migration circulaire qui lie les deux pays. « Cela a coïncidé avec le retour d’une cohorte qui avait été envoyée pendant l’année écoulée. Cette campagne-là a donné satisfaction aux employeurs espagnols dans le domaine agricole.
Ces employeurs, à la faveur de cette convention, ont estimé qu’il était de bon aloi d’augmenter le nombre de travailleurs saisonniers pour 2025 », rappelle le Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extérieur. En 2024, ils étaient 152 travailleurs sénégalais à rejoindre l’Espagne dans le cadre de cet accord. Pour cette dernière cohorte, au moins 150 étaient revenus alors que pour les précédentes campagnes, le taux de retour « tournait autour de 38 % ».
« C’est une grosse satisfaction pour la partie espagnole. C’est pourquoi, pour la présente campagne, au moins 370 personnes, dont les 100 de la cohorte 2024 rentrés au pays, seront recrutés », annonce Amadou Chérif Diouf. Alors que la durée du séjour était toujours de 3 mois, le Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur renseigne que « selon les termes de l’accord, ils peuvent travailler en Espagne au maximum 9 mois sur 12 ». « Plus on a des résultats, plus les offres d’emplois pour la migration circulaire deviendront plus importantes », renchérit-il.
Le Soleil