L'Assemblée nationale a conclu sa session ordinaire unique 2023-2024 dans un climat tumultueux. Suite à des tensions exacerbées par les déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko, le bureau de la représentation nationale a pris la décision exceptionnelle d'annuler le débat d'orientation budgétaire prévu pour ce jour. Cette décision suscite des inquiétudes quant à ses implications, certains craignant qu'elle compromette le processus de vote du budget 2025, forçant ainsi le Président à exécuter le budget par ordonnance avec un strict contrôle des dépenses.
Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, minimise l'impact de cette annulation, la qualifiant de caprice sans conséquences réelles sur le fonctionnement du gouvernement. Il critique également l'opposition et le président de l'Assemblée nationale pour ce qu'il considère être une manoeuvre politique inefficace.
« Par des caprices et des enfantillages, l'Assemblée nationale décide de ne pas tenir le débat d'orientation budgétaire », constate-t-il avec désolation. Selon lui, l'opposition, avec la complicité du président de l'Assemblée nationale, n'a fait que donner « un coup d'épée dans l'eau ».
« Qu'il y ait débat d'orientation budgétaire ou non, le gouvernement continue de fonctionner. Cela n'aura aucune conséquence puisque ce sont les députés à qui l'on a privé de 300 minutes de temps de parole. Cependant, cette séance était cruciale pour permettre aux députés de donner leur avis sur les orientations budgétaires du gouvernement », dénonce-t-il.
Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, minimise l'impact de cette annulation, la qualifiant de caprice sans conséquences réelles sur le fonctionnement du gouvernement. Il critique également l'opposition et le président de l'Assemblée nationale pour ce qu'il considère être une manoeuvre politique inefficace.
« Par des caprices et des enfantillages, l'Assemblée nationale décide de ne pas tenir le débat d'orientation budgétaire », constate-t-il avec désolation. Selon lui, l'opposition, avec la complicité du président de l'Assemblée nationale, n'a fait que donner « un coup d'épée dans l'eau ».
« Qu'il y ait débat d'orientation budgétaire ou non, le gouvernement continue de fonctionner. Cela n'aura aucune conséquence puisque ce sont les députés à qui l'on a privé de 300 minutes de temps de parole. Cependant, cette séance était cruciale pour permettre aux députés de donner leur avis sur les orientations budgétaires du gouvernement », dénonce-t-il.