Depuis la publication des résultats du référendum du 20 mars consacrant la victoire du Oui dans certaines Collectivités locales, l’APR s’est retrouvée dans uns situation délétère avec une spirale de tiraillements et de luttes internes pour un positionnement et une récompense politique dans le cadre de la recomposition du Parti et en vue surtout des Législatives de 2017.
Après la publication des résultats du référendum, et après avoir jubilé et exulté, haut la main, l’APR se déchire et subit en son sein une bataille fratricide de positionnement. Le référendum ayant été un enjeu de vie et de survie pour Macky Sall et son régime, chacun s’octroie le mérite de la victoire locale, et śuvre à s’imposer dans le système, et devant Macky Sall, détenteur du pouvoir et de l’avoir. Il s’agit, en vérité, d’une bataille de leadership local et de visibilité, dans la perspective évidente de récompense aux vainqueurs locaux. La suite logique du référendum est une redistribution des cartes et un renouvellement de la physionomie du parti. Les soldes de comptes et les clivages émergent dans le sillage d’une adversité interne, dont la finalité est d’agir et de s’imposer comme force locale incontournable sur qui Macky peut et doit compter.
À Fatick, Mbour, Touba, Louga, dans la banlieue dakaroise, Thiès, entre autres, après avoir mené une bataille contre les partisans du Non, les responsables locaux de l’APR se livrent une farouche et féroce lutte interne pour le leadership dans le sillage de la redistribution de cartes inhérente à une consultation référendaire. Ceux qui ont perdu subiront naturellement une flétrissure politique comme ce fut le cas après les Locales. Ceux qui ont gagné se verront, s’ils sont au cśur de l’État et du pouvoir, renforcés. S’ils n’y sont pas, ils épient naturellement un geste du Président Macky Sall par une promotion interne. Mais la véritable raison des querelles internes dans l’APR est la perspective des Législatives de l’année prochaine. Les investitures s’accommodent de la réalité politique. Les acteurs politiques crédibles et vainqueurs dans les zones locales sont les préposés à une mise en scelle pour l’accès à l’Assemblée nationale dans une lutte politique pour laquelle le régime ne lésinera point sur les ressources financières pour le triomphe électoral. Dans une élection législative, n’être pas investi est un désastre pour un responsable politique. Déjà, certains responsables aiguisent les armes. Matar Bâ dénie à Cheikh Kanté tout apport consistant dans la victoire du Oui à Fatick.
Benoit Sambou et Doudou Kâ se contrôlent, chacun surveillant l’autre et s’érigeant de conquérant victorieux contre le Non. À Thiès, Abdou Mbow et Augustin Tine, Thierno Alassane Sall et Maodo Malick Mbaye soldent les comptes. À Dakar, les proches et partisans d’Aminata Touré épient une réplique politique de Macky Sall en sa faveur. En fait, les résultats du référendum donnent à l’APR une autre image : le poids des uns et des autres, les capacités de mobilisation des masses et la force locale de chacun ont été mesurés. Ainsi, dans la perspective des positionnements qui pèsent dans la carrière politique de chaque responsable, l’APR se déchire un peu partout, et nul ne sait par où ni avec qui, ni encore comment va s’arrêter cette hémorragie interne.
Rewmi Quotidien
Après la publication des résultats du référendum, et après avoir jubilé et exulté, haut la main, l’APR se déchire et subit en son sein une bataille fratricide de positionnement. Le référendum ayant été un enjeu de vie et de survie pour Macky Sall et son régime, chacun s’octroie le mérite de la victoire locale, et śuvre à s’imposer dans le système, et devant Macky Sall, détenteur du pouvoir et de l’avoir. Il s’agit, en vérité, d’une bataille de leadership local et de visibilité, dans la perspective évidente de récompense aux vainqueurs locaux. La suite logique du référendum est une redistribution des cartes et un renouvellement de la physionomie du parti. Les soldes de comptes et les clivages émergent dans le sillage d’une adversité interne, dont la finalité est d’agir et de s’imposer comme force locale incontournable sur qui Macky peut et doit compter.
À Fatick, Mbour, Touba, Louga, dans la banlieue dakaroise, Thiès, entre autres, après avoir mené une bataille contre les partisans du Non, les responsables locaux de l’APR se livrent une farouche et féroce lutte interne pour le leadership dans le sillage de la redistribution de cartes inhérente à une consultation référendaire. Ceux qui ont perdu subiront naturellement une flétrissure politique comme ce fut le cas après les Locales. Ceux qui ont gagné se verront, s’ils sont au cśur de l’État et du pouvoir, renforcés. S’ils n’y sont pas, ils épient naturellement un geste du Président Macky Sall par une promotion interne. Mais la véritable raison des querelles internes dans l’APR est la perspective des Législatives de l’année prochaine. Les investitures s’accommodent de la réalité politique. Les acteurs politiques crédibles et vainqueurs dans les zones locales sont les préposés à une mise en scelle pour l’accès à l’Assemblée nationale dans une lutte politique pour laquelle le régime ne lésinera point sur les ressources financières pour le triomphe électoral. Dans une élection législative, n’être pas investi est un désastre pour un responsable politique. Déjà, certains responsables aiguisent les armes. Matar Bâ dénie à Cheikh Kanté tout apport consistant dans la victoire du Oui à Fatick.
Benoit Sambou et Doudou Kâ se contrôlent, chacun surveillant l’autre et s’érigeant de conquérant victorieux contre le Non. À Thiès, Abdou Mbow et Augustin Tine, Thierno Alassane Sall et Maodo Malick Mbaye soldent les comptes. À Dakar, les proches et partisans d’Aminata Touré épient une réplique politique de Macky Sall en sa faveur. En fait, les résultats du référendum donnent à l’APR une autre image : le poids des uns et des autres, les capacités de mobilisation des masses et la force locale de chacun ont été mesurés. Ainsi, dans la perspective des positionnements qui pèsent dans la carrière politique de chaque responsable, l’APR se déchire un peu partout, et nul ne sait par où ni avec qui, ni encore comment va s’arrêter cette hémorragie interne.
Rewmi Quotidien