Abd al-Rahman Milad, ancien chef des garde-côtes libyens, plus connu sous le nom de « al-Bidja », a été abattu dimanche 1er septembre lors d'une embuscade à Sayyad, à 25 km à l'ouest de Tripoli. L'attaque a eu lieu près de l'Académie navale de Janzour, où il occupait le poste de commandant. Le 4x4 dans lequel il se trouvait a été criblé de balles, comme le montrent des images diffusées par les médias locaux.
Al-Bidja, âgé de 34 ans, était une figure controversée en Libye, accusé de trafic de migrants et de carburant. En 2017, il aurait participé à des négociations avec des responsables italiens pour réduire les départs de migrants vers l'Italie. Bien qu'arrêté en octobre 2020, il avait été libéré en avril 2021.
En 2018, le Conseil de sécurité de l'ONU avait émis une notice d'Interpol à son encontre en raison de son implication présumée dans des réseaux de trafiquants. À la suite de son assassinat, des personnalités politiques locales, telles qu'Abdallah Allafi et Khaled al-Mechri, ont exigé l'ouverture d'une enquête. La Libye, toujours plongée dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, reste un point de passage crucial pour les migrants en route vers l'Europe.
Al-Bidja, âgé de 34 ans, était une figure controversée en Libye, accusé de trafic de migrants et de carburant. En 2017, il aurait participé à des négociations avec des responsables italiens pour réduire les départs de migrants vers l'Italie. Bien qu'arrêté en octobre 2020, il avait été libéré en avril 2021.
En 2018, le Conseil de sécurité de l'ONU avait émis une notice d'Interpol à son encontre en raison de son implication présumée dans des réseaux de trafiquants. À la suite de son assassinat, des personnalités politiques locales, telles qu'Abdallah Allafi et Khaled al-Mechri, ont exigé l'ouverture d'une enquête. La Libye, toujours plongée dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, reste un point de passage crucial pour les migrants en route vers l'Europe.