Incompréhension de la population israélienne après l’attaque de la branche armée du Hamas sur Israël. Cette offensive surprise semble témoigner d’un dysfonctionnement au sein de l’armée israélienne, qui a été prise de cours. Selon le dernier bilan des secours, 40 personnes ont été tuées côté israélien. La Croix-Rouge fait état de « centaines de blessés ». Dans l'après-midi de ce 7 octobre, le ministère de la Santé du Hamas a fait état de 198 morts à Gaza dans les frappes aériennes israéliennes, déclenchées en représailles à l'opération « Déluge d'Al-Aqsa » menées dans la matinée par la branche armée du mouvement islamiste palestinien.
Israël impose pourtant un blocus à la bande de Gaza depuis 2007 et l’État hébreu a également enfermé l’enclave côtière palestinienne, derrière une barrière de sécurité, rappelle notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa. Sa construction a été achevée en décembre 2021. Israël avait jusqu’alors son dôme de fer, le dispositif anti-missile, pour se protéger des tirs de roquettes menés par les groupes armés palestiniens depuis Gaza.
L’État hébreu avait fièrement présenté son « mur de fer », il y a deux ans. Une barrière de 65 km, bardée de centaines de caméras, de capteurs, de radars, 140 000 tonnes de fer et d’acier. Elle compte également une partie souterraine. Son objectif selon l’armée israélienne : empêcher l’infiltration en territoire israélien, via des tunnels, des soldats du Hamas.
Cette barrière a coûté plus d’un milliard de dollars. Elle s’étend jusque dans la mer et est également reliée à un système d’armement, contrôlé à distance. Pourtant, ce samedi matin, c’est un véritable fiasco, une défaillance sécuritaire israélienne sans précédent qui semble avoir eu lieu.
Cette offensive du Hamas semble avoir échappé à Israël
Car malgré toutes les sécurités en place, les commandos du Hamas ont déjoué tous les obstacles et sont entrés en territoire israélien sans difficulté. Ils se seraient infiltrés « à l’aide de parapentes motorisés » pour conduire une attaque fulgurante qui a été menée sur trois fronts : sur terre, depuis la mer où ces combattants ont débarqué sur des plages israéliennes, et depuis les airs, via les tirs de roquettes, selon la cellule de communication de guerre des Brigades Azzedine Al Qassam, branche armée du Hamas.
Sur des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, qui n’ont pas été authentifiées, l’on peut voir des bulldozers palestiniens forcer le mur de séparation pour l’éventrer et laisser la circulation libre entre les deux côtés.
Le Hamas a également publié une vidéo ce samedi montrant au moins trois hommes en tenue civile apeurés et capturés par une escouade d'hommes armés aux visages floutés. Des photos officielles de l'agence britannique Reuters a exposé des civils israéliens abattus et gisant au pied d'une station de bus. Des images de soldats morts baignant dans leur sang ont été publiées en masse sur les réseaux sociaux, sans pour autant être pour l’heure vérifiées.
Israël impose pourtant un blocus à la bande de Gaza depuis 2007 et l’État hébreu a également enfermé l’enclave côtière palestinienne, derrière une barrière de sécurité, rappelle notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa. Sa construction a été achevée en décembre 2021. Israël avait jusqu’alors son dôme de fer, le dispositif anti-missile, pour se protéger des tirs de roquettes menés par les groupes armés palestiniens depuis Gaza.
L’État hébreu avait fièrement présenté son « mur de fer », il y a deux ans. Une barrière de 65 km, bardée de centaines de caméras, de capteurs, de radars, 140 000 tonnes de fer et d’acier. Elle compte également une partie souterraine. Son objectif selon l’armée israélienne : empêcher l’infiltration en territoire israélien, via des tunnels, des soldats du Hamas.
Cette barrière a coûté plus d’un milliard de dollars. Elle s’étend jusque dans la mer et est également reliée à un système d’armement, contrôlé à distance. Pourtant, ce samedi matin, c’est un véritable fiasco, une défaillance sécuritaire israélienne sans précédent qui semble avoir eu lieu.
Cette offensive du Hamas semble avoir échappé à Israël
Car malgré toutes les sécurités en place, les commandos du Hamas ont déjoué tous les obstacles et sont entrés en territoire israélien sans difficulté. Ils se seraient infiltrés « à l’aide de parapentes motorisés » pour conduire une attaque fulgurante qui a été menée sur trois fronts : sur terre, depuis la mer où ces combattants ont débarqué sur des plages israéliennes, et depuis les airs, via les tirs de roquettes, selon la cellule de communication de guerre des Brigades Azzedine Al Qassam, branche armée du Hamas.
Sur des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, qui n’ont pas été authentifiées, l’on peut voir des bulldozers palestiniens forcer le mur de séparation pour l’éventrer et laisser la circulation libre entre les deux côtés.
Le Hamas a également publié une vidéo ce samedi montrant au moins trois hommes en tenue civile apeurés et capturés par une escouade d'hommes armés aux visages floutés. Des photos officielles de l'agence britannique Reuters a exposé des civils israéliens abattus et gisant au pied d'une station de bus. Des images de soldats morts baignant dans leur sang ont été publiées en masse sur les réseaux sociaux, sans pour autant être pour l’heure vérifiées.