Candidat déclaré à la Mairie de Yenne, A. K. Mbaye, a été attrait à la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar pour attentat à la pudeur avec violences et coups et blessures. Accusé d’agression sexuelle sur une dame mariée, il encourt six mois d’emprisonnement ferme.
Plus singulier que A. K. Mbaye tu meurs. Selon la partie civile, J. T. Badji, le prévenu, A. K. Mbaye, qui n’est personne d’autre que son chef d’agence de la Lonase de Thiaroye, lui avait demandé de l’accompagner à la banque. Une fois dans le véhicule, il lui a proposé d’aller à Yenne pour lui montrer un terrain qu’il comptait lui offrir. « Après la visite du terrain, il m’a conviée dans une maison en prétendant que son oncle y habitait. Sur place, il m’a tiré vers la chambre et m’a jeté sur le lit. Il a ouvert sa braguette tout en me menaçant de me tuer », a narré la dame devant la barre. Pour sortir des griffes de son agresseur, a-t-elle poursuivi, elle lui a réclamé une bouteille d’eau. « Lorsqu’il est parti la chercher, je me suis réfugiée dans les toilettes, m’accrochant à l’un des barreaux de la fenêtre », a confié Mme Badji qui dit avoir été sauvée par un « Baye Fall ».
Interrogé à son tour, A. K. Mbaye a déclaré qu’il ignorait que la partie civile était mariée. À l’en croire, J. T. Badji ne lui a jamais rien dit dans ce sens. Il la déposait tous les jours chez elle et l’invitait au restaurant de temps en temps. C’est pourquoi il a décidé de l’inviter à Toubab Dialaw. « Je ne lui ai jamais promis de terrain. Comme elle portait une jupe courte, je lui ai suggéré de faire croire à mon oncle et à l’imam qu’elle désirait acheter un terrain », s’est-il défendu, jurant n’avoir jamais usé de la violence. « Je ne suis pas violent et je n’ai pas ouvert ma braguette non plus. J’étais en tenue traditionnelle », a soutenu le prévenu. Aussi a-t-il précisé qu’à un moment, la dame a commencé à trembler en disant que son oncle l’avait violée lorsqu’elle était petite.
À cet effet, « je lui ai rassuré qu’elle pouvait me faire confiance. Elle a couru pour aller s’enfermer dans les toilettes. Quelques minutes après, j’entends des cris ‘’Venez m’aider’’ », a expliqué A. K. Mbaye. « Pensez-vous qu’une femme qui n’est pas en danger tenterait de sauter du deuxième étage ? Votre attitude est irresponsable. En tant que chef d’agence, vous invitez vos employés à des rendez-vous galants à des heures de travail ? Vous êtes un maniaque sexuel », lui a lancé la représentante du Parquet.
Pour Me Alassane Diallo, de la partie civile, Mme Badji est entrée dans l’auberge parce que le prévenu lui a fait croire que c’était la maison de son oncle. « Même si la partie civile était sa copine, le prévenu devait s’arrêter lorsque cette dernière lui a dit Non », a fait savoir l’avocat qui a réclamé le franc symbolique. « Son honneur est bafoué », a-t-il dit. « La dame J. T. Badji est victime de sa naïveté », a relevé la parquetière qui a requis six mois ferme.
Pour Me Aliou Sawaré, la victime s’est faite les égratignures en passant par la fenêtre. « Relaxez notre client. C’est un homme sérieux qui est candidat à la Mairie de Yenne », a-t-il plaidé. Son collègue Me Ndoumbé Wane a estimé que si les faits d’attentat à la pudeur avec violence étaient établis, le Parquet n’aurait.
Soleil
Plus singulier que A. K. Mbaye tu meurs. Selon la partie civile, J. T. Badji, le prévenu, A. K. Mbaye, qui n’est personne d’autre que son chef d’agence de la Lonase de Thiaroye, lui avait demandé de l’accompagner à la banque. Une fois dans le véhicule, il lui a proposé d’aller à Yenne pour lui montrer un terrain qu’il comptait lui offrir. « Après la visite du terrain, il m’a conviée dans une maison en prétendant que son oncle y habitait. Sur place, il m’a tiré vers la chambre et m’a jeté sur le lit. Il a ouvert sa braguette tout en me menaçant de me tuer », a narré la dame devant la barre. Pour sortir des griffes de son agresseur, a-t-elle poursuivi, elle lui a réclamé une bouteille d’eau. « Lorsqu’il est parti la chercher, je me suis réfugiée dans les toilettes, m’accrochant à l’un des barreaux de la fenêtre », a confié Mme Badji qui dit avoir été sauvée par un « Baye Fall ».
Interrogé à son tour, A. K. Mbaye a déclaré qu’il ignorait que la partie civile était mariée. À l’en croire, J. T. Badji ne lui a jamais rien dit dans ce sens. Il la déposait tous les jours chez elle et l’invitait au restaurant de temps en temps. C’est pourquoi il a décidé de l’inviter à Toubab Dialaw. « Je ne lui ai jamais promis de terrain. Comme elle portait une jupe courte, je lui ai suggéré de faire croire à mon oncle et à l’imam qu’elle désirait acheter un terrain », s’est-il défendu, jurant n’avoir jamais usé de la violence. « Je ne suis pas violent et je n’ai pas ouvert ma braguette non plus. J’étais en tenue traditionnelle », a soutenu le prévenu. Aussi a-t-il précisé qu’à un moment, la dame a commencé à trembler en disant que son oncle l’avait violée lorsqu’elle était petite.
À cet effet, « je lui ai rassuré qu’elle pouvait me faire confiance. Elle a couru pour aller s’enfermer dans les toilettes. Quelques minutes après, j’entends des cris ‘’Venez m’aider’’ », a expliqué A. K. Mbaye. « Pensez-vous qu’une femme qui n’est pas en danger tenterait de sauter du deuxième étage ? Votre attitude est irresponsable. En tant que chef d’agence, vous invitez vos employés à des rendez-vous galants à des heures de travail ? Vous êtes un maniaque sexuel », lui a lancé la représentante du Parquet.
Pour Me Alassane Diallo, de la partie civile, Mme Badji est entrée dans l’auberge parce que le prévenu lui a fait croire que c’était la maison de son oncle. « Même si la partie civile était sa copine, le prévenu devait s’arrêter lorsque cette dernière lui a dit Non », a fait savoir l’avocat qui a réclamé le franc symbolique. « Son honneur est bafoué », a-t-il dit. « La dame J. T. Badji est victime de sa naïveté », a relevé la parquetière qui a requis six mois ferme.
Pour Me Aliou Sawaré, la victime s’est faite les égratignures en passant par la fenêtre. « Relaxez notre client. C’est un homme sérieux qui est candidat à la Mairie de Yenne », a-t-il plaidé. Son collègue Me Ndoumbé Wane a estimé que si les faits d’attentat à la pudeur avec violence étaient établis, le Parquet n’aurait.
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