Les compagnies britanniques et américaines accusées de fraude au détriment de l'État du Sénégal dans l'exploitation du gaz partagé avec la Mauritanie.
Un rapport du cabinet Mazars pointe des irrégularités financières dans l'exploitation du champ pétrolier Grand Tortue/Ahmeyim (GTA) par BP et Kosmos Energy. Ces compagnies sont soupçonnées d'avoir commis plusieurs manœuvres frauduleuses au détriment de l'État du Sénégal, rapporte seneweb.
Dans un audit couvrant la période de 2012 à 2021, Mazars identifie sept irrégularités financières. Le rapport souligne que BP et Kosmos Energy ont enfreint plusieurs dispositions du Contrat de Recherche et de Partage de Production d'Hydrocarbures (CRPP) en ce qui concerne les coûts pétroliers, la comptabilisation des opérations en devises et les justificatifs de dépenses.
D'après toujours seneweb, le rapport a révèlé, entre autres, des surestimations de charges, des refacturations fiscales douteuses et des manquements dans la documentation des coûts déclarés par les deux opérateurs. Parmi les principales irrégularités relevées, BP aurait déclaré des coûts non justifiés pour un montant de près de 2,6 milliards de FCFA, tandis que Kosmos Energy n'a pas pu fournir de justificatifs probants pour ses dépenses.
Les auditeurs pointent également des coûts fiscaux non conformes, notamment une refacturation de charges fiscales par le sous-traitant Eiffage Marine, et des erreurs dans la conversion des devises autres que le dollar, entraînant des coûts supplémentaires de plus de 121 millions de FCFA pour l'État du Sénégal.
Ces révélations interviennent alors que les autorités sénégalaises, en coopération avec la Mauritanie, continuent de surveiller l'exploitation du gaz dans cette zone partagée.
Un rapport du cabinet Mazars pointe des irrégularités financières dans l'exploitation du champ pétrolier Grand Tortue/Ahmeyim (GTA) par BP et Kosmos Energy. Ces compagnies sont soupçonnées d'avoir commis plusieurs manœuvres frauduleuses au détriment de l'État du Sénégal, rapporte seneweb.
Dans un audit couvrant la période de 2012 à 2021, Mazars identifie sept irrégularités financières. Le rapport souligne que BP et Kosmos Energy ont enfreint plusieurs dispositions du Contrat de Recherche et de Partage de Production d'Hydrocarbures (CRPP) en ce qui concerne les coûts pétroliers, la comptabilisation des opérations en devises et les justificatifs de dépenses.
D'après toujours seneweb, le rapport a révèlé, entre autres, des surestimations de charges, des refacturations fiscales douteuses et des manquements dans la documentation des coûts déclarés par les deux opérateurs. Parmi les principales irrégularités relevées, BP aurait déclaré des coûts non justifiés pour un montant de près de 2,6 milliards de FCFA, tandis que Kosmos Energy n'a pas pu fournir de justificatifs probants pour ses dépenses.
Les auditeurs pointent également des coûts fiscaux non conformes, notamment une refacturation de charges fiscales par le sous-traitant Eiffage Marine, et des erreurs dans la conversion des devises autres que le dollar, entraînant des coûts supplémentaires de plus de 121 millions de FCFA pour l'État du Sénégal.
Ces révélations interviennent alors que les autorités sénégalaises, en coopération avec la Mauritanie, continuent de surveiller l'exploitation du gaz dans cette zone partagée.