
Le Sénégal réussit sa première greffe de moelle osseuse. Opéré le 23 février dernier dans un hôpital public de Dakar, le premier patient à en bénéficier se porte bien. C’est une avancée majeure pour les patients atteints de cancer du sang au Sénégal, mais aussi au-delà.
Cette réussite est également une bonne nouvelle pour toute la sous-région, car la greffe de moelle osseuse reste une procédure médicale encore rare sur le continent. Déjà réalisée au Maroc, en Tunisie, au Ghana et en Afrique du Sud, elle constitue une première en Afrique de l’Ouest francophone. Selon l’hématologue ayant réalisé l’opération, des dizaines de patients au Sénégal et dans les pays voisins attendaient de pouvoir être pris en charge à Dakar.
Cette greffe, réalisée grâce à un prélèvement de cellules souches dans le sang du patient, permet de traiter le myélome multiple, le cancer du sang le plus répandu au Sénégal. L’équipe médicale a prélevé du sang pendant plusieurs heures, puis, à l’aide d’une machine, a sélectionné les cellules souches saines. Après une chimiothérapie visant à éliminer toutes les cellules malades, ces cellules souches ont été réinjectées pour permettre au sang de se régénérer et au patient de guérir.
Ce processus long et délicat explique pourquoi le Centre hospitalier national Dalal Jamm, hôpital public de Guédiawaye, a attendu près de trois semaines avant d’annoncer le succès de cette première greffe de moelle osseuse.
avec RFI
Cette réussite est également une bonne nouvelle pour toute la sous-région, car la greffe de moelle osseuse reste une procédure médicale encore rare sur le continent. Déjà réalisée au Maroc, en Tunisie, au Ghana et en Afrique du Sud, elle constitue une première en Afrique de l’Ouest francophone. Selon l’hématologue ayant réalisé l’opération, des dizaines de patients au Sénégal et dans les pays voisins attendaient de pouvoir être pris en charge à Dakar.
Cette greffe, réalisée grâce à un prélèvement de cellules souches dans le sang du patient, permet de traiter le myélome multiple, le cancer du sang le plus répandu au Sénégal. L’équipe médicale a prélevé du sang pendant plusieurs heures, puis, à l’aide d’une machine, a sélectionné les cellules souches saines. Après une chimiothérapie visant à éliminer toutes les cellules malades, ces cellules souches ont été réinjectées pour permettre au sang de se régénérer et au patient de guérir.
Ce processus long et délicat explique pourquoi le Centre hospitalier national Dalal Jamm, hôpital public de Guédiawaye, a attendu près de trois semaines avant d’annoncer le succès de cette première greffe de moelle osseuse.
avec RFI