Le 1ᵉʳ octobre 2019, un mouvement de contestation démarrait en Irak. Il dénonçait la corruption, l’emprise de factions armées sur le pays et la mauvaise gestion. La répression des manifestations avait fait 600 morts et nombre des figures de la contestation ont été assassinées. Ce dimanche marque le 4ᵉ anniversaire de cette révolte - Tishreen en arabe -, les familles des victimes se sont rassemblées place Tahrir à Bagdad, pour continuer de demander des réponses et que justice soit faite.
« Tishreen restera vivant dans nos cœurs pour toujours », chante le millier de manifestants rassemblés place Tahrir à Bagdad, dimanche 1ᵉʳ octobre. Au-dessus de leurs têtes flottent, sur des drapeaux, les visages de leurs proches tués lors de la répression des manifestations. Hommage à ceux qui ont péri dans la répression du mouvement populaire de Tishreen, né il y a quatre ans jour pour jour.
Sur le drapeau d’Abbas figure le portrait de son cousin Ahmed. « Je suis venu pour faire reconnaître les droits d’Ahmed, explique-t-il. Il est mort en martyr. Il est venu de Nassirya sur cette place, et il n’a rien obtenu : pas d’argent, il n’a pas pu se marier, il a perdu la vie très jeune, et pourquoi ? »
Le gouvernement reste silencieux
Celles et ceux qui ont perdu des proches demandent des réponses, quatre ans après. « Les meurtriers des manifestants de 2019 et jusqu’à aujourd’hui, le gouvernement s’est bien gardé de révéler leurs identités, ou ne les a pas punis », s'insurge Abbas.
Plus de 600 personnes ont été tuées lors de ces répressions et nombre d’autres ont disparu. D’autant plus lourd à supporter que les autorités gardent le silence sur les évènements. Ali est membre d’une association pour la défense des droits humains. Il dénonce le silence des autorités : « L’ancien Premier ministre Adel Abdel Mahdi a alloué une compensation financière de 10 millions de dinars à chaque famille, mais la majorité a rejeté l’idée de remplacer le sang de leurs enfants par de l’argent. »
Un comité d’investigation a été formé pour faire la lumière sur les faits, mais les résultats se font attendre. « Ce comité n’en a que le nom, il n’a pas fait grand-chose », pointe Ali. À ses côtés, dans la foule, malgré l’attente, les idées de la révolte perdurent à travers les chants « Le peuple veut la chute des partis », peut-on entendre.
« Tishreen restera vivant dans nos cœurs pour toujours », chante le millier de manifestants rassemblés place Tahrir à Bagdad, dimanche 1ᵉʳ octobre. Au-dessus de leurs têtes flottent, sur des drapeaux, les visages de leurs proches tués lors de la répression des manifestations. Hommage à ceux qui ont péri dans la répression du mouvement populaire de Tishreen, né il y a quatre ans jour pour jour.
Sur le drapeau d’Abbas figure le portrait de son cousin Ahmed. « Je suis venu pour faire reconnaître les droits d’Ahmed, explique-t-il. Il est mort en martyr. Il est venu de Nassirya sur cette place, et il n’a rien obtenu : pas d’argent, il n’a pas pu se marier, il a perdu la vie très jeune, et pourquoi ? »
Le gouvernement reste silencieux
Celles et ceux qui ont perdu des proches demandent des réponses, quatre ans après. « Les meurtriers des manifestants de 2019 et jusqu’à aujourd’hui, le gouvernement s’est bien gardé de révéler leurs identités, ou ne les a pas punis », s'insurge Abbas.
Plus de 600 personnes ont été tuées lors de ces répressions et nombre d’autres ont disparu. D’autant plus lourd à supporter que les autorités gardent le silence sur les évènements. Ali est membre d’une association pour la défense des droits humains. Il dénonce le silence des autorités : « L’ancien Premier ministre Adel Abdel Mahdi a alloué une compensation financière de 10 millions de dinars à chaque famille, mais la majorité a rejeté l’idée de remplacer le sang de leurs enfants par de l’argent. »
Un comité d’investigation a été formé pour faire la lumière sur les faits, mais les résultats se font attendre. « Ce comité n’en a que le nom, il n’a pas fait grand-chose », pointe Ali. À ses côtés, dans la foule, malgré l’attente, les idées de la révolte perdurent à travers les chants « Le peuple veut la chute des partis », peut-on entendre.