Barthelemy Dias suit-il les pas de son leader politique, Khalifa Sall ? Sa radiation de la liste des députés et le risque de le voir perdre le fauteuil de maire de la ville de Dakar, par le biais d’une révocation démontre combien l’histoire risque de se répéter pour l’opposant.Après son élection comme député, Khalifa Sall avait fini par perdre
successivement ce mandat et celui de maire de la ville de Dakar, du fait d’une condamnation définitive dans l’affaire dite de la Caisse d’avance de la ville de Dakar, sous le règne du Président Macky Sall.
Sonko-Barth’ : c’est la guerre «fratricide»
Mais, en attendant, entre Ousmane Sonko et Barthelemy Dias, on n’est plus au duel entre les deux adversaires politiques.
Après la bataille électorale du 17 novembre dernier, place à la guerre «fratricide».
Entre Ousmane Sonko et Barthélemy Dias. Les premières salves ne se sont pas fait attendre. Puisque le premier tir nourri -il provient du pouvoir- a fait mouche. Et Barthélemy Dias est tombé à la Place Soweto. A la suite de la demande du ministre de la Justice, Garde des sceaux, auprès de l’Assemblée nationale. Se relèvera-t-il de cette chute ? Le résultat du recours qu’il compte introduire auprès de la Cour suprême édifiera l’opinion sur son avenir parlementaire.
La pré-campagne était déjà un signe avant-coureur de la présente tension entre les deux «frères», naguère alliés au sein de la défunte coalition électorale Yewwi askan wi (Yaw) d’alors, devenus ennemis, du fait d’abord du dernier dialogue politique auquel avait convié la classe politique le Président Macky Sall. L’animosité s’est poursuivie avec le chemin ténébreux menant au palais de la République.
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Et les deux camps adverses ne se sont jamais arrêtés d’affûter leurs armes. Chacun attendant le moment favorable pour atteindre son vis-à-vis ou sa cible. Tout sous le regard des électeurs. Le temps électoral ayant fini de faire son œuvre, les deux gladiateurs politiques ont pris l’option de se retrouver aux arènes. Pour la fin de leur duel «fratricide» avec force arguments technico-politiques.
Devant son opposant Barthélemy Dias, qui martelait durant la campagne politique qu’il signera la mort politique de Ousmane Sonko ou le contraire, le leader des «Patriotes» n’a pas réagi frontalement. Par une ou des voies détournées, il est en train de dérouler son «plan» de liquidation politique de son adversaire. Après la radiation du député, tête de liste de la Coalition «Sam sa kaddu» de l’Assemblée nationale, un des poulains de Sonko, Ngagne Demba Touré, est sorti du bois, ce mardi, pour prédire la révocation de leur ancien allié de son poste d’édile de la Ville de Dakar, avec des arguments juridiques sur la table.
Touché, Barthélemy Dias ne veut pas être coulé avec son fauteuil de maire de la Ville de Dakar. Sachant que les «artifices et crocs-en-jambe» juridiques ne manqueront pas au camp d’en face, le maire de Dakar ménage bien sa monture, en affichant sa détermination à ne pas céder ses fonctions de premier mandant des Dakarois.
Le combat pour «dépouiller» Barth’ de la mairie de la Ville de Dakar et, par ricochet, le contrôle futur de celle-ci par le parti au pouvoir, Pastef, ne sera pas de tout repos. Avec la détermination qui les caractérise après 8 mois à la tête du pays, le Premier ministre, Ousmane Sonko, et ses partisans ne lésineront pas sur les moyens juridiques et politiques pour s’offrir un boulevard qui devrait les amener à s’installer à l’Hôtel de ville de la capitale.
Si l’on sait que les «Patriotes» considèrent toujours que le fauteuil occupé par Dias demeure «légitimement» le leur. D’où leur forte conviction que l’heure de la rétrocession de celui-ci a sonné. Celle-ci, une fois actée, devrait signifier, pour eux, la fin… politique d’un adversaire, qui continue de contester leur détermination à vouloir l’enterrer politiquement.
Par Mamadou T. DIATTA
mdiatta@lequotidien.sn
successivement ce mandat et celui de maire de la ville de Dakar, du fait d’une condamnation définitive dans l’affaire dite de la Caisse d’avance de la ville de Dakar, sous le règne du Président Macky Sall.
Sonko-Barth’ : c’est la guerre «fratricide»
Mais, en attendant, entre Ousmane Sonko et Barthelemy Dias, on n’est plus au duel entre les deux adversaires politiques.
Après la bataille électorale du 17 novembre dernier, place à la guerre «fratricide».
Entre Ousmane Sonko et Barthélemy Dias. Les premières salves ne se sont pas fait attendre. Puisque le premier tir nourri -il provient du pouvoir- a fait mouche. Et Barthélemy Dias est tombé à la Place Soweto. A la suite de la demande du ministre de la Justice, Garde des sceaux, auprès de l’Assemblée nationale. Se relèvera-t-il de cette chute ? Le résultat du recours qu’il compte introduire auprès de la Cour suprême édifiera l’opinion sur son avenir parlementaire.
La pré-campagne était déjà un signe avant-coureur de la présente tension entre les deux «frères», naguère alliés au sein de la défunte coalition électorale Yewwi askan wi (Yaw) d’alors, devenus ennemis, du fait d’abord du dernier dialogue politique auquel avait convié la classe politique le Président Macky Sall. L’animosité s’est poursuivie avec le chemin ténébreux menant au palais de la République.
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Et les deux camps adverses ne se sont jamais arrêtés d’affûter leurs armes. Chacun attendant le moment favorable pour atteindre son vis-à-vis ou sa cible. Tout sous le regard des électeurs. Le temps électoral ayant fini de faire son œuvre, les deux gladiateurs politiques ont pris l’option de se retrouver aux arènes. Pour la fin de leur duel «fratricide» avec force arguments technico-politiques.
Devant son opposant Barthélemy Dias, qui martelait durant la campagne politique qu’il signera la mort politique de Ousmane Sonko ou le contraire, le leader des «Patriotes» n’a pas réagi frontalement. Par une ou des voies détournées, il est en train de dérouler son «plan» de liquidation politique de son adversaire. Après la radiation du député, tête de liste de la Coalition «Sam sa kaddu» de l’Assemblée nationale, un des poulains de Sonko, Ngagne Demba Touré, est sorti du bois, ce mardi, pour prédire la révocation de leur ancien allié de son poste d’édile de la Ville de Dakar, avec des arguments juridiques sur la table.
Touché, Barthélemy Dias ne veut pas être coulé avec son fauteuil de maire de la Ville de Dakar. Sachant que les «artifices et crocs-en-jambe» juridiques ne manqueront pas au camp d’en face, le maire de Dakar ménage bien sa monture, en affichant sa détermination à ne pas céder ses fonctions de premier mandant des Dakarois.
Le combat pour «dépouiller» Barth’ de la mairie de la Ville de Dakar et, par ricochet, le contrôle futur de celle-ci par le parti au pouvoir, Pastef, ne sera pas de tout repos. Avec la détermination qui les caractérise après 8 mois à la tête du pays, le Premier ministre, Ousmane Sonko, et ses partisans ne lésineront pas sur les moyens juridiques et politiques pour s’offrir un boulevard qui devrait les amener à s’installer à l’Hôtel de ville de la capitale.
Si l’on sait que les «Patriotes» considèrent toujours que le fauteuil occupé par Dias demeure «légitimement» le leur. D’où leur forte conviction que l’heure de la rétrocession de celui-ci a sonné. Celle-ci, une fois actée, devrait signifier, pour eux, la fin… politique d’un adversaire, qui continue de contester leur détermination à vouloir l’enterrer politiquement.
Par Mamadou T. DIATTA
mdiatta@lequotidien.sn