La présidente brésilienne Dilma Rousseff s’apprêtait jeudi à céder le pouvoir à son vice-président Michel Temer, après l’ouverture de son procès en destitution par le Sénat attendue à l’aube, au terme d’une session marathon historique.
A 03H15 locales (06H15), une majorité de 41 sénateurs sur 81 avaient annoncé à tour de rôle qu’ils voteraient pour la suspension du mandat de Dilma Rousseff, accusée d’avoir maquillé les comptes publics en 2014 pour se faire réélire, ainsi qu’en 2015.
Le vote proprement dit interviendra dans quelques heures, à l’issue d’une longue séance historique entamée mercredi matin.
Le plus grand pays d’Amérique latine va ainsi tourner la page de 13 ans de gouvernement du Parti des travailleurs (PT), entamée en 2003 avec l’ancien président Luiz Inacio Lula da Silva, qui a présidé au boom socio-économique brésilien des années 2000.
Ironie de l’Histoire, l’ex-président Fernando Collor de Mello, qui avait démissionné en 1992 quelques jours avant sa destitution pour corruption, a participé aux débats en tant que sénateur. Sans dévoiler quel serait son vote.
Première femme élue présidente du Brésil en 2010, Mme Rousseff, 68 ans, s’exprimera vers 10H00 (13H00 GMT) avant de quitter le palais du Planalto et de prendre un bain de foule avec ses partisans, selon le service de communication du PT interrogé par l’AFP.
Le PT a convoqué élus et militants devant le siège de la présidence à 08H30, sous le mot d’ordre « Nous n’acceptons pas un gouvernement illégitime ».
A 03H15 locales (06H15), une majorité de 41 sénateurs sur 81 avaient annoncé à tour de rôle qu’ils voteraient pour la suspension du mandat de Dilma Rousseff, accusée d’avoir maquillé les comptes publics en 2014 pour se faire réélire, ainsi qu’en 2015.
Le vote proprement dit interviendra dans quelques heures, à l’issue d’une longue séance historique entamée mercredi matin.
Le plus grand pays d’Amérique latine va ainsi tourner la page de 13 ans de gouvernement du Parti des travailleurs (PT), entamée en 2003 avec l’ancien président Luiz Inacio Lula da Silva, qui a présidé au boom socio-économique brésilien des années 2000.
Ironie de l’Histoire, l’ex-président Fernando Collor de Mello, qui avait démissionné en 1992 quelques jours avant sa destitution pour corruption, a participé aux débats en tant que sénateur. Sans dévoiler quel serait son vote.
Première femme élue présidente du Brésil en 2010, Mme Rousseff, 68 ans, s’exprimera vers 10H00 (13H00 GMT) avant de quitter le palais du Planalto et de prendre un bain de foule avec ses partisans, selon le service de communication du PT interrogé par l’AFP.
Le PT a convoqué élus et militants devant le siège de la présidence à 08H30, sous le mot d’ordre « Nous n’acceptons pas un gouvernement illégitime ».