Le vendredi 8 novembre, le ministre burkinabé de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, a révélé que le rétablissement de la peine de mort est en discussion au sein de l’exécutif. Cette annonce a été faite lors de l’adoption par l’Assemblée législative de transition d’un projet de loi instaurant les travaux d’intérêt général. Le ministre a également évoqué une possible modification du code pénal pour aligner la législation sur « la vision et les instructions données par le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré ».
Peu de détails pour l’instant
Pour l’heure, aucun détail précis n’a été fourni sur le contenu du projet. Toutefois, une source juridique indique que le rétablissement de la peine capitale pourrait s’appliquer à des infractions spécifiques, telles que les actes terroristes, la trahison, la collaboration avec des puissances étrangères ou toute atteinte grave à la sûreté de l’État.
Un retour en arrière ?
La peine de mort avait été abolie en 2018 sous le régime civil de Roch Marc Christian Kaboré. Cette décision s’inscrivait dans un contexte particulier, notamment avec le traitement du dossier sur l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses compagnons en 1998. À l’époque, la justice burkinabé demandait l’extradition de François Compaoré, frère de l’ex-président Blaise Compaoré.
Depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, les appels en faveur du rétablissement de la peine de mort se multiplient. Les partisans de cette mesure estiment qu’elle pourrait dissuader les « comploteurs » et les « complices d’actes terroristes ».
Un recours peu utilisé depuis des décennies
Selon Amnesty International, la dernière condamnation à mort au Burkina Faso remonte à 1988. Bien que la peine capitale ait été prononcée à plusieurs reprises par le passé, aucune exécution n’a eu lieu depuis plusieurs décennies.
Si ce projet se concrétise, il marquera un tournant significatif dans la politique judiciaire du pays des Hommes intègres. Mais il risque également de susciter des débats passionnés, tant sur le plan national qu’international, en raison des implications éthiques et des enjeux de droits humains qu’il soulève.
Peu de détails pour l’instant
Pour l’heure, aucun détail précis n’a été fourni sur le contenu du projet. Toutefois, une source juridique indique que le rétablissement de la peine capitale pourrait s’appliquer à des infractions spécifiques, telles que les actes terroristes, la trahison, la collaboration avec des puissances étrangères ou toute atteinte grave à la sûreté de l’État.
Un retour en arrière ?
La peine de mort avait été abolie en 2018 sous le régime civil de Roch Marc Christian Kaboré. Cette décision s’inscrivait dans un contexte particulier, notamment avec le traitement du dossier sur l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses compagnons en 1998. À l’époque, la justice burkinabé demandait l’extradition de François Compaoré, frère de l’ex-président Blaise Compaoré.
Depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, les appels en faveur du rétablissement de la peine de mort se multiplient. Les partisans de cette mesure estiment qu’elle pourrait dissuader les « comploteurs » et les « complices d’actes terroristes ».
Un recours peu utilisé depuis des décennies
Selon Amnesty International, la dernière condamnation à mort au Burkina Faso remonte à 1988. Bien que la peine capitale ait été prononcée à plusieurs reprises par le passé, aucune exécution n’a eu lieu depuis plusieurs décennies.
Si ce projet se concrétise, il marquera un tournant significatif dans la politique judiciaire du pays des Hommes intègres. Mais il risque également de susciter des débats passionnés, tant sur le plan national qu’international, en raison des implications éthiques et des enjeux de droits humains qu’il soulève.