La consternation et la tristesse sont les sentiments les plus partagées au quartier traditionnel, "Jokkoul Ngagne Samba" de Rufisque, suite au drame de l'immigration clandestine survenu dans la nuit du 09 au 10 Août. Des dizaines de candidats à l'émigration clandestine dont des femmes ont été interceptés au quai de pêche de Rufisque par les éléments du commissariat de Rufisque. L'intervention des limiers pour empêcher ce groupe de jeunes qui tentaient l'émigration vers l'Espagne par la voie maritime, a finalement viré au drame. L'un des candidats, Baye Fall Ngom âgé de 32 ans aurait été atteint par balle réelle au niveau du cou. Le jeune père d'un enfant baptisé il y a de cela deux mois, a succombé à ses blessures avant d'arriver à l'hôpital principal.
« Les forces de l'ordre sont fautives. Ils nous ont trouvés au bord de la pirogue prêts à embarquer et sans aucun mot, ni tirs de sommation ils se permettent de tirer directement dans la foule avec des balles réelles. C'est là que nous nous sommes dispersés. Certains ont plongé dans l'eau et d'autres ont pris la fuite. Ils ont tué l’espoir de toute une famille qui n'a eu qu'un seul tort, celui d'aller à la quête d'une vie meilleure", a narré Mahmoud un des candidats malheureux à l'émigration.
L'un des frères de la victime, Momath Ngom surnommé Mor Cissé qui s'en remet à Dieu, a tout de même déploré l'attitude des forces de l'ordre qui « n’ont eu aucune pitié à l'égard des jeunes. C'est devenu habituel à chaque fois on entend des morts par balles. Et jusque là il n'y a aucune suite judiciaire. Il faut que ça cesse. En tout cas, s'il ne dépendait que de ma personne la vérité sur la mort de mon frère sera recherchée pour sa mémoire. Parce qu'il n’a rien fait de grave. Il ne voulait qu'aller chercher un avenir meilleur pour aider sa famille", a revendiqué Mor Cissé.
La famille Ngom de Jokkoul Ngagne Samba n'a pas jusqu'à présent reçu le corps de son fils Baye Fall Ngom qui est à l'hôpital principal pour les besoins de l'autopsie. L'enquête est en cours entre les mains des éléments de la compagnie de Rufisque pour faire la lumière sur la mort du jeune pêcheur.
« Les forces de l'ordre sont fautives. Ils nous ont trouvés au bord de la pirogue prêts à embarquer et sans aucun mot, ni tirs de sommation ils se permettent de tirer directement dans la foule avec des balles réelles. C'est là que nous nous sommes dispersés. Certains ont plongé dans l'eau et d'autres ont pris la fuite. Ils ont tué l’espoir de toute une famille qui n'a eu qu'un seul tort, celui d'aller à la quête d'une vie meilleure", a narré Mahmoud un des candidats malheureux à l'émigration.
L'un des frères de la victime, Momath Ngom surnommé Mor Cissé qui s'en remet à Dieu, a tout de même déploré l'attitude des forces de l'ordre qui « n’ont eu aucune pitié à l'égard des jeunes. C'est devenu habituel à chaque fois on entend des morts par balles. Et jusque là il n'y a aucune suite judiciaire. Il faut que ça cesse. En tout cas, s'il ne dépendait que de ma personne la vérité sur la mort de mon frère sera recherchée pour sa mémoire. Parce qu'il n’a rien fait de grave. Il ne voulait qu'aller chercher un avenir meilleur pour aider sa famille", a revendiqué Mor Cissé.
La famille Ngom de Jokkoul Ngagne Samba n'a pas jusqu'à présent reçu le corps de son fils Baye Fall Ngom qui est à l'hôpital principal pour les besoins de l'autopsie. L'enquête est en cours entre les mains des éléments de la compagnie de Rufisque pour faire la lumière sur la mort du jeune pêcheur.