Le premier tour très solide de l’Angola dans cette CAN 2024 n’était pas une anomalie, si certains osaient encore le penser. Cette équipe est à prendre au sérieux, et le message envoyé ce samedi est sans doute bien passé. Donnés favoris de cette affiche contre la Namibie, néophyte à ce niveau de la compétition, les joueurs de Pedro Gonçalves ont assumé leur statut, non sans passer par un moment de doute.
On venait de passer le quart d’heure de jeu à Bouaké, et ce premier huitième de finale était assez équilibré jusque-là, entre deux équipes joueuses et volontaires dans leurs offensives. C’est alors sur un ballon anodin que la rencontre a basculé une première fois. Kialonda Gaspar a laissé échapper le cuir et les conséquences ont été terribles pour l’Angola : Neblu, le gardien, est sorti de son but pour contrer Bethuel Muzeu de la main. Un bel arrêt sur cette tentative de lob, mais... en dehors de la surface de réparation.
L’arbitre mauritanien, Dahane Beida, n’a pas hésité et a logiquement expulsé le portier (17e). Gonçalves a alors sorti un milieu, Estrela, pour faire entrer son gardien remplaçant, Signori Dominique Antonio, auteur d’une parade sur son tout premier ballon, un coup franc direct repoussé.
En supériorité numérique, la Namibie a regardé ce match lui échapper en à peine quatre minutes. L’Angola a d’abord ouvert le score sur une splendide action à trois, avec à la conclusion Gelson Dala pour un but imparable (38e). Lubeni Haukongo, le défenseur namibien, a ensuite été expulsé à son tour pour un deuxième carton jaune. Dans la foulée, d’une tête puissante, Gelson Dala a signé un doublé et porté un coup rude aux Brave Warriors (42e).
À 10 contre 10, et menés de deux buts, les Namibiens de Collin Benjamin ont jeté toutes leurs forces dans la bataille, mais leur manque d’efficacité déjà aperçu au premier tour s’est à nouveau fait sentir. C’est même l’Angola qui a, en toute logique, corsé l’addition grâce à Mabululu (66e). La Namibie, largement dominée, n’avait dès lors plus les armes, ni physiques, ni techniques, pour espérer revenir. Le score aurait pu s’alourdir davantage sans quelques interventions décisives de la défense.
Fin du rêve donc pour les Namibiens, vaincus par plus forts qu’eux. Tandis que le capital confiance de l’Angola gonfle un peu plus après cette grosse performance. Les Palancas Negras égalent leur meilleur résultat historique en CAN en se qualifiant pour les quarts de finale, comme en 2008 et 2010.
RFI
On venait de passer le quart d’heure de jeu à Bouaké, et ce premier huitième de finale était assez équilibré jusque-là, entre deux équipes joueuses et volontaires dans leurs offensives. C’est alors sur un ballon anodin que la rencontre a basculé une première fois. Kialonda Gaspar a laissé échapper le cuir et les conséquences ont été terribles pour l’Angola : Neblu, le gardien, est sorti de son but pour contrer Bethuel Muzeu de la main. Un bel arrêt sur cette tentative de lob, mais... en dehors de la surface de réparation.
L’arbitre mauritanien, Dahane Beida, n’a pas hésité et a logiquement expulsé le portier (17e). Gonçalves a alors sorti un milieu, Estrela, pour faire entrer son gardien remplaçant, Signori Dominique Antonio, auteur d’une parade sur son tout premier ballon, un coup franc direct repoussé.
En supériorité numérique, la Namibie a regardé ce match lui échapper en à peine quatre minutes. L’Angola a d’abord ouvert le score sur une splendide action à trois, avec à la conclusion Gelson Dala pour un but imparable (38e). Lubeni Haukongo, le défenseur namibien, a ensuite été expulsé à son tour pour un deuxième carton jaune. Dans la foulée, d’une tête puissante, Gelson Dala a signé un doublé et porté un coup rude aux Brave Warriors (42e).
À 10 contre 10, et menés de deux buts, les Namibiens de Collin Benjamin ont jeté toutes leurs forces dans la bataille, mais leur manque d’efficacité déjà aperçu au premier tour s’est à nouveau fait sentir. C’est même l’Angola qui a, en toute logique, corsé l’addition grâce à Mabululu (66e). La Namibie, largement dominée, n’avait dès lors plus les armes, ni physiques, ni techniques, pour espérer revenir. Le score aurait pu s’alourdir davantage sans quelques interventions décisives de la défense.
Fin du rêve donc pour les Namibiens, vaincus par plus forts qu’eux. Tandis que le capital confiance de l’Angola gonfle un peu plus après cette grosse performance. Les Palancas Negras égalent leur meilleur résultat historique en CAN en se qualifiant pour les quarts de finale, comme en 2008 et 2010.
RFI