La CAN de la Côte d’Ivoire ressemblait jusqu’à ce lundi soir à un fiasco. Et pourtant… Les Éléphants, qualifiés en tant que meilleur troisième, ont éliminé le tenant du titre le Sénégal dans un match serré. Un réveil inespéré.
C’est ce qu’on appelle tout simplement un miracle ou revenir d’entre les morts. Il y a une semaine, la Côte d’Ivoire vivait un véritable fiasco dans sa CAN en se faisant corriger par la Guinée équatoriale (0-4) dans un match décisif pour la qualification en 8es de finale. Il a fallu attendre que le Maroc s’offre la Zambie pour valider complètement ce billet pour la suite de la compétition. Mais voilà, les Éléphants récupéraient un cadeau empoisonné avec le Sénégal qui avait roulé sur les phases de poule.
Entre temps, l’actualité de la sélection ivoirienne était partie dans tous les sens avec la rumeur d’un intérim d’Hervé Renard pour la fin de la compétition. Jean-Louis Gasset avait d’ailleurs démissionné. Finalement, c’est Emerse Faé qui avait récupéré la sélection pour assurer l’intérim. Et l’ancien coach U19 de Nice avait expliqué que c’était l’heure du renouveau pour les Ivoiriens qui devaient se racheter et laver l’humiliation subie quelques jours plus tôt. Dans un scénario fou et finalement presque évident tant cette CAN nous réserve des surprises, la Côte d’Ivoire a éliminé le Sénégal lors des tirs au but (1-1, 5-4 aux t.a.b).
Un miracle qui a fait exploser de joie le pays au coup de sifflet final. Et a surtout permis aux coéquipiers de Franck Kessié de savourer. L’ancien milieu du Barça a d’ailleurs eu des mots forts au micro de BeIN Sports après la rencontre. « Quand tu sors d’un match contre la Guinée-Équatoriale où tu te fais tabasser devant ton public dans le stade qui porte le nom du président, c’est là qu’on a senti cette humiliation et cette frustration. C’est comme si on était les vendus de la Nation. Après le match du Maroc on a été repêchés… je crois qu’on avait plus rien à perdre ! Comme on dit : "un revenant ne peut pas avoir peur" », a-t-il lancé avant d’enchaîner. « Les critiques, c’est normal. Je fais partie des anciens. Je dois recevoir les critiques pour protéger les plus jeunes. Donc, je les accepte pour nous permettre de travailler et d’aller le plus loin possible. »
Ce réveil tonitruant des Éléphants est en grande partie dû aussi au discours d’Emerse Faé qui avait déjà expliqué qu’il attendait une grosse réaction de son équipe avant le match. Celui qui n’avait jamais entraîné à ce niveau dans sa jeune carrière d’entraîneur a donc donné du bonheur à tout un peuple qui a explosé dans les rues du pays. «La journée a été très longue. C’était dur. Je n’ai pas réussi à faire ma sieste, car je réfléchissais à tous les scénarios qui pouvaient arriver. Si on marque vite, si on encaisse un but rapidement, j’essayais de tout anticiper. Vous dire que je n’avais pas la pression, ce serait vous mentir. D’abord la pression naturelle d’un 8e de finale face au tenant du titre mais c’est ce qu’on aime,» a expliqué Faé en conférence de presse.
Le peuple veut le titre
Après cette victoire de prestige, les Ivoiriens se mettent désormais à rêver du sacre final et pensent déjà à une possible finale. «On va au bout maintenant, merci au Maroc pour la qualification, on se retrouve en finale», nous expliquaient plusieurs supporters après la rencontre. Une euphorie que cherche évidemment à calmer Emerse Faé. «Depuis la défaite de la semaine dernière face à la Guinée équatoriale, je prends les matches l’un après l’autre. Aujourd’hui oui on a éliminé le Sénégal en retrouvant un état d’esprit, c’est une bonne chose mais on va surtout pas s’enflammer. On revient tellement de loin qu’on ne va pas s’enflammer. On se concentre sur notre quart de finale.» Justement, en quarts de finale, la Côte d’Ivoire affrontera le vainqueur de Mali-Burkina Faso. Mais en attendant, les supporters s’enflamment et rêvent d’un nouveau conte de fée.
C’est ce qu’on appelle tout simplement un miracle ou revenir d’entre les morts. Il y a une semaine, la Côte d’Ivoire vivait un véritable fiasco dans sa CAN en se faisant corriger par la Guinée équatoriale (0-4) dans un match décisif pour la qualification en 8es de finale. Il a fallu attendre que le Maroc s’offre la Zambie pour valider complètement ce billet pour la suite de la compétition. Mais voilà, les Éléphants récupéraient un cadeau empoisonné avec le Sénégal qui avait roulé sur les phases de poule.
Entre temps, l’actualité de la sélection ivoirienne était partie dans tous les sens avec la rumeur d’un intérim d’Hervé Renard pour la fin de la compétition. Jean-Louis Gasset avait d’ailleurs démissionné. Finalement, c’est Emerse Faé qui avait récupéré la sélection pour assurer l’intérim. Et l’ancien coach U19 de Nice avait expliqué que c’était l’heure du renouveau pour les Ivoiriens qui devaient se racheter et laver l’humiliation subie quelques jours plus tôt. Dans un scénario fou et finalement presque évident tant cette CAN nous réserve des surprises, la Côte d’Ivoire a éliminé le Sénégal lors des tirs au but (1-1, 5-4 aux t.a.b).
Un miracle qui a fait exploser de joie le pays au coup de sifflet final. Et a surtout permis aux coéquipiers de Franck Kessié de savourer. L’ancien milieu du Barça a d’ailleurs eu des mots forts au micro de BeIN Sports après la rencontre. « Quand tu sors d’un match contre la Guinée-Équatoriale où tu te fais tabasser devant ton public dans le stade qui porte le nom du président, c’est là qu’on a senti cette humiliation et cette frustration. C’est comme si on était les vendus de la Nation. Après le match du Maroc on a été repêchés… je crois qu’on avait plus rien à perdre ! Comme on dit : "un revenant ne peut pas avoir peur" », a-t-il lancé avant d’enchaîner. « Les critiques, c’est normal. Je fais partie des anciens. Je dois recevoir les critiques pour protéger les plus jeunes. Donc, je les accepte pour nous permettre de travailler et d’aller le plus loin possible. »
Ce réveil tonitruant des Éléphants est en grande partie dû aussi au discours d’Emerse Faé qui avait déjà expliqué qu’il attendait une grosse réaction de son équipe avant le match. Celui qui n’avait jamais entraîné à ce niveau dans sa jeune carrière d’entraîneur a donc donné du bonheur à tout un peuple qui a explosé dans les rues du pays. «La journée a été très longue. C’était dur. Je n’ai pas réussi à faire ma sieste, car je réfléchissais à tous les scénarios qui pouvaient arriver. Si on marque vite, si on encaisse un but rapidement, j’essayais de tout anticiper. Vous dire que je n’avais pas la pression, ce serait vous mentir. D’abord la pression naturelle d’un 8e de finale face au tenant du titre mais c’est ce qu’on aime,» a expliqué Faé en conférence de presse.
Le peuple veut le titre
Après cette victoire de prestige, les Ivoiriens se mettent désormais à rêver du sacre final et pensent déjà à une possible finale. «On va au bout maintenant, merci au Maroc pour la qualification, on se retrouve en finale», nous expliquaient plusieurs supporters après la rencontre. Une euphorie que cherche évidemment à calmer Emerse Faé. «Depuis la défaite de la semaine dernière face à la Guinée équatoriale, je prends les matches l’un après l’autre. Aujourd’hui oui on a éliminé le Sénégal en retrouvant un état d’esprit, c’est une bonne chose mais on va surtout pas s’enflammer. On revient tellement de loin qu’on ne va pas s’enflammer. On se concentre sur notre quart de finale.» Justement, en quarts de finale, la Côte d’Ivoire affrontera le vainqueur de Mali-Burkina Faso. Mais en attendant, les supporters s’enflamment et rêvent d’un nouveau conte de fée.