Les activités et le fonctionnement de la Commission électorale nationale autonome en 2015 ont coûté plus de 2 milliards, pour un budget délesté de 600 millions et qui a dû connaître une rallonge afin que l’Institution puisse faire face aux dépenses. C’est l’un des points forts du rapport d’activités 2015 de la CENA qui est parvenu à Jotay.net.
«Les dépenses exécutées en 2015 s’élèvent à deux milliards dix-huit millions cent soixante-quinze mille huit cent vingt-huit (2.018.175.828) francs CFA avec des recettes de 2.020.104.731 francs, soit au 31 décembre 2015, un solde de 1.928.902 francs CFA», lit-on dans le rapport annuel de l’Institution parvenu à Jotay.
De ces dépenses, les salaires représentent près du tiers . En effet, le rapport fait remarquer que près de 500 millions ont été consacrés aux salaires. «Le Ministère du Budget a initié des arrêtés de virements de crédits pour un montant total de 490 millions de francs CFA, afin d’assurer le paiement des salaires jusqu’à la fin de l’année», renseigne le CENA.
600 millions pompés dans le budget voté par l’Assemblée nationale
Les budgets des institutions votés par l’assemblée nationale connaissent souvent des ponctions. Et ce n’est pas Doudou Ndir et ses collègues de la CENA qui diront le contraire.
«Le budget de la CENA a connu, à l’instar de ceux des années précédentes, une ponction de l’ordre de 600 millions de francs CFA sur le montant initialement arrêté par l’Assemblée générale de la CENA», soutiennent-ils.
Et de préciser qu’il a fallu aller faire un plaidoyer auprès des services d’Amadou Bâ pour obtenir une rallonge, afin de pouvoir faire face.
«Compte tenu des difficultés financières rencontrées par la CENA pour faire face à ses obligations, le Président Doudou Ndir a conduit auprès du Ministre chargé du Budget une délégation. (…). Sensibilisé à cette occasion sur la situation de l’Institution, le Ministre a fait preuve de compréhension en accordant des fonds complémentaires à la CENA et en donnant à ses services techniques les instructions nécessaires pour rendre cette mesure opérationnelle dans les délais les plus courts».
Parc automobile de 62 véhicules et une prise en charge médicale
Et pour éviter de telles situations, «la CENA suggère, comme elle l’a déjà fait par le passé, que les crédits nécessaires à son fonctionnement et à l’accomplissement de ses missions soient mis à sa disposition dès le début de l’année financière, conformément aux dispositions de l’article L.22 du Code électoral».
En outre, le rapport fait savoir que la Cena a un parc automobile de 62 véhicules affectés aux douze (12) Membres, aux quarante-cinq (45) CEDA et à l’administration pour les cinq (5) restants.
En outre, le rapport souligne que les Membres de la CENA, le Secrétaire général ainsi que les personnels administratifs sont pris en charge aux plans médical et social ». Quant aux Membres des CEDA et à leurs personnels d’appui (secrétaires, chauffeurs, techniciens de surface, gardiens), « ils sont pris également en charge, mais uniquement sur le plan médical ». En ce qui concerne la couverture sociale (Caisse de sécurité sociale et Institution de prévoyance retraite du Sénégal), seuls les personnels administratifs de la CENA régis par les dispositions de la Convention collective du commerce et de la loi n° 97-.17 du 1er décembre 1997 portant Code du travail y ont droit.
Jotay.net
«Les dépenses exécutées en 2015 s’élèvent à deux milliards dix-huit millions cent soixante-quinze mille huit cent vingt-huit (2.018.175.828) francs CFA avec des recettes de 2.020.104.731 francs, soit au 31 décembre 2015, un solde de 1.928.902 francs CFA», lit-on dans le rapport annuel de l’Institution parvenu à Jotay.
De ces dépenses, les salaires représentent près du tiers . En effet, le rapport fait remarquer que près de 500 millions ont été consacrés aux salaires. «Le Ministère du Budget a initié des arrêtés de virements de crédits pour un montant total de 490 millions de francs CFA, afin d’assurer le paiement des salaires jusqu’à la fin de l’année», renseigne le CENA.
600 millions pompés dans le budget voté par l’Assemblée nationale
Les budgets des institutions votés par l’assemblée nationale connaissent souvent des ponctions. Et ce n’est pas Doudou Ndir et ses collègues de la CENA qui diront le contraire.
«Le budget de la CENA a connu, à l’instar de ceux des années précédentes, une ponction de l’ordre de 600 millions de francs CFA sur le montant initialement arrêté par l’Assemblée générale de la CENA», soutiennent-ils.
Et de préciser qu’il a fallu aller faire un plaidoyer auprès des services d’Amadou Bâ pour obtenir une rallonge, afin de pouvoir faire face.
«Compte tenu des difficultés financières rencontrées par la CENA pour faire face à ses obligations, le Président Doudou Ndir a conduit auprès du Ministre chargé du Budget une délégation. (…). Sensibilisé à cette occasion sur la situation de l’Institution, le Ministre a fait preuve de compréhension en accordant des fonds complémentaires à la CENA et en donnant à ses services techniques les instructions nécessaires pour rendre cette mesure opérationnelle dans les délais les plus courts».
Parc automobile de 62 véhicules et une prise en charge médicale
Et pour éviter de telles situations, «la CENA suggère, comme elle l’a déjà fait par le passé, que les crédits nécessaires à son fonctionnement et à l’accomplissement de ses missions soient mis à sa disposition dès le début de l’année financière, conformément aux dispositions de l’article L.22 du Code électoral».
En outre, le rapport fait savoir que la Cena a un parc automobile de 62 véhicules affectés aux douze (12) Membres, aux quarante-cinq (45) CEDA et à l’administration pour les cinq (5) restants.
En outre, le rapport souligne que les Membres de la CENA, le Secrétaire général ainsi que les personnels administratifs sont pris en charge aux plans médical et social ». Quant aux Membres des CEDA et à leurs personnels d’appui (secrétaires, chauffeurs, techniciens de surface, gardiens), « ils sont pris également en charge, mais uniquement sur le plan médical ». En ce qui concerne la couverture sociale (Caisse de sécurité sociale et Institution de prévoyance retraite du Sénégal), seuls les personnels administratifs de la CENA régis par les dispositions de la Convention collective du commerce et de la loi n° 97-.17 du 1er décembre 1997 portant Code du travail y ont droit.
Jotay.net