Conscients des difficultés dans leur région déchirée par un conflit armé de plus de trois décennies, des jeunes de la région naturelle de Casamance, regroupés autour de leur association dénommée, «», sont depuis hier, entrés en rébellion contre les leaders politiques de leur contré.
«Notre association a pris naissance dans un contexte de crise de valeurs qui nous a davantage poussés à s’engager, à se mobiliser autour d’un idéal commun qu’est le changement de comportement des citoyens. Notre seule ambition est d’œuvrer pour développement durable dans un esprit de solidarité et de tolérance mutuelle», avance d’entrée lors de son face à face hier avec la presse, le président de l’association, El Hadji Mamadou Camara. Et de regretter, «pour promouvoir le développement de la Casamance, le Chef de l’Etat, Macky Sall a fait confiance à des leaders politiques casamançais, à qui il a donné la charge d’être en contact avec la population, de faire remonter les doléances à son niveau et de traduire ses idées en actes concrets.
Cependant, nous constatons que ces leaders politiques basés en Casamance, animés que par des intérêts crypto-personnels, se livrent à une guerre de positionnement sans merci et laissent en rade les intérêts communs des populations qui devaient constituer leurs préoccupations majeures. Nous le regrettons et nous en appelons à la conscience du président de la république car, l’heure est grave dans notre cité où la jeunesse désœuvrée, vit dans l’oisiveté et dans un chômage endémique.»
Revenant sur la crise sénégalo-gambienne qui sévit aujourd’hui, «c’est la dernière chose souhaitée par les populations casamançaises. La région souffre aujourd’hui d’un désenclavement notoire et voit son économie affaiblie à cause d’une fermeture de frontière décidée par des transporteurs de la transe-gambienne qui dictent leur loi aux deux chefs d’Etat qui se regardent en antagonistes. Nous sommes désolés de ces deux situations qui constituent un frein au développement de la Casamance», soupire M. Camara et ses camarades qui se disent être imbus d’idées progressistes et dont leur ambition soutiennent-ils avec force, est de développer la région.
Ainsi, «la lutte pour le développement de la Casamance doit enregistrer l’implication de toutes les associations de jeunes qui doivent donc unir leurs forces avant de se retrouver autour d’une table dans le cadre d’un forum pour chercher les voix et moyens de développer la région. D’ailleurs, nous sommes, en parfaite synergie, en train de travailler avec des mouvements citoyens et associations afin que nous puissions organiser des forums à caractère national et international qui verront la participation de la diaspora casamançaise», a conclu El Hadji Mamadou Camara.
IGFM
«Notre association a pris naissance dans un contexte de crise de valeurs qui nous a davantage poussés à s’engager, à se mobiliser autour d’un idéal commun qu’est le changement de comportement des citoyens. Notre seule ambition est d’œuvrer pour développement durable dans un esprit de solidarité et de tolérance mutuelle», avance d’entrée lors de son face à face hier avec la presse, le président de l’association, El Hadji Mamadou Camara. Et de regretter, «pour promouvoir le développement de la Casamance, le Chef de l’Etat, Macky Sall a fait confiance à des leaders politiques casamançais, à qui il a donné la charge d’être en contact avec la population, de faire remonter les doléances à son niveau et de traduire ses idées en actes concrets.
Cependant, nous constatons que ces leaders politiques basés en Casamance, animés que par des intérêts crypto-personnels, se livrent à une guerre de positionnement sans merci et laissent en rade les intérêts communs des populations qui devaient constituer leurs préoccupations majeures. Nous le regrettons et nous en appelons à la conscience du président de la république car, l’heure est grave dans notre cité où la jeunesse désœuvrée, vit dans l’oisiveté et dans un chômage endémique.»
Revenant sur la crise sénégalo-gambienne qui sévit aujourd’hui, «c’est la dernière chose souhaitée par les populations casamançaises. La région souffre aujourd’hui d’un désenclavement notoire et voit son économie affaiblie à cause d’une fermeture de frontière décidée par des transporteurs de la transe-gambienne qui dictent leur loi aux deux chefs d’Etat qui se regardent en antagonistes. Nous sommes désolés de ces deux situations qui constituent un frein au développement de la Casamance», soupire M. Camara et ses camarades qui se disent être imbus d’idées progressistes et dont leur ambition soutiennent-ils avec force, est de développer la région.
Ainsi, «la lutte pour le développement de la Casamance doit enregistrer l’implication de toutes les associations de jeunes qui doivent donc unir leurs forces avant de se retrouver autour d’une table dans le cadre d’un forum pour chercher les voix et moyens de développer la région. D’ailleurs, nous sommes, en parfaite synergie, en train de travailler avec des mouvements citoyens et associations afin que nous puissions organiser des forums à caractère national et international qui verront la participation de la diaspora casamançaise», a conclu El Hadji Mamadou Camara.
IGFM