
Avec cette nouvelle opposition qui s’égosille à longueur de journée à l’Assemblée nationale et à travers les médias, c’est à se demander si ces gens-là travaillent ou s’ils sont payés par des mains tog ou teudeu muy dox anonymes -mais pas si anonymes que ça- pour relever toutes les imperfections des autorités actuelles du pays dans leurs démenés herculéennes pour essayer vaillamment de remettre le pays sur les rails tout en évaluant l’ampleur du carnage des finances publiques et du gouffre dans lequel le régime de Macky Sall a plongé le pays.
Et étonnamment ceux qui font le plus grand tintamarre aujourd’hui -dans le souci de scruter, d’être à l’affût du moindre dérapage, écart de langage, de conduite, de maladresse, d’hésitations, de lenteur, ou de silence des nouvelles autorités ou de celles d’entre elles qui donnent l’impression de chercher leurs marques- étaient sans exception les éléments les plus insignifiants du système de Macky Sall.
Il ne s’agit pas ici de véritables militants politiques porteurs d’une vision ou d’un projet de société, mais d’individus en quête de reconversion individuelle, pris dans une forme de dissonance cognitive qui les pousse à s’attaquer violemment au nouveau pouvoir politique dont ils semblent pourtant attendre de la mansuétude après avoir longtemps profité du système autocratique de Macky Sall. Cette opposition bruyante, souvent compulsive, se manifeste par une hyperactivité médiatique où la critique devient automatique, réflexe de survie face à la peur du déclassement.
Ces voix, plutôt que de nourrir un débat contradictoire constructif, semblent répondre à un besoin presque pathologique de projeter leurs propres insécurités sur les nouvelles autorités. Dans ce contexte, chaque hésitation, chaque tâtonnement est transformé en preuve d’incompétence, chaque silence en aveu d’échec, chaque maladresse en argument pour prédire l’effondrement du pays. Une posture qui relève davantage de la prophétie auto-réalisatrice que d’une véritable analyse politique.
Ces mercenaires des temps modernes, certains agissant à visage découvert d’autres dissimulés sous le manteau de la plume et/ou de l’humour et du sarcasme, prédisent tous « l’échec total des tenants actuels du pouvoir » qui n’ont même pas encore fait un an aux affaires et à qui ils reprochent tout de même de n’avoir pas encore décroché le ciel, de ne l’avoir pas repeint aux couleurs de l’arc-en-ciel, ni raccommodé et ajusté en patchwork, avant de le découper en morceaux pour le redistribuer aux Sénégalais qui sont fatigués. La faute à qui ? Depuis quand ces brigands sans foi ni loi se soucient-ils du sort des Sénégalais ?
Ces gens-là semblent sérieusement et profondément dénués de la plus petite parcelle de patriotisme, de lucidité, de bon sens et d’honnêteté pour comprendre que l’échec des autorités actuelles plongerait le pays à un niveau dont il ne se relèverait jamais. Ils mettraient manifestement le feu au pays s’ils en avaient les moyens, soulèveraient l’ire des populations et les dresseraient contre le pouvoir actuel en concentrant leurs tirs sur Ousmane Sonko, persuadés qu’ils sont que Sonko fragilisé, voire politiquement éliminé, ils ne feraient de Diomaye qu’une bouchée ! Quelle erreur, quelle vanité et quelle naïveté ! S’ils savaient ! Mais ils ne savent pas !
On le voit, on voit bien que ces « nervis de la voix et de l’écriture n’ont rien compris, ces gens-là des micros, caméras, des chroniques et de la Une des quotidiens et autres, de véritables vampires psychiques, aveuglés par la peur du lendemain -le sort commun des « tog ou teudeu muy dox » - ont perdu le sens de la mesure et du discernement et ne savent plus rien faire d’autre que de tout faire pour occuper quotidiennement l’actualité à travers les médias et autres réseaux sociaux. Il faut qu’ils fassent mal au nouveau pouvoir par tous les moyens et par voie de conséquence à tous les Sénégalais. Ils sont tellement aveuglés par la peur et par la haine qu’ils ne réalisent même pas qu’en cas d’échec de nos dirigeants actuels, tout le monde pâtirait et pour longtemps des effets multiples et effroyables qui en découleraient !
Heureusement qu’il est peu probable que ces manœuvres aboutissent. En s’enfermant dans la critique systématique et la provocation stérile, ces acteurs révèlent surtout une incapacité à se réinventer hors des schémas de prédation et de conflits qui ont marqué leur parcours. Ils peinent à comprendre que le pays a changé et que l’opinion attend désormais autre chose qu’un retour aux anciennes pratiques.
Leur but ce n’est pas de construire quoi que ce soit, ni même de restaurer l’ancien système qui leur était si cher et encore moins de proposer des solutions ou pistes alternatives susceptibles de contribuer à faire sortir ce pays du gouffre dans lequel ils l’ont laissé. Non, ce qui les obsède, c’est de détruire tout ce qui est à leur portée et qui serait susceptible de contribuer à permettre au pays de sortir la tête hors de l’eau. Car ils ont du mal à s’imaginer hors de l‘actualité quotidienne ou des arcanes du pouvoir durant les quinze ou vingt années prochaines années.
Leurs armes c’est de critiquer toutes les initiatives des tenants actuels du pouvoir, de les tourner en dérision, de stigmatiser, de dénigrer, de ricaner, de s’égosiller dans toutes les directions. C’est d’achever le pays et de le brûler après l’avoir mis à genou. Ils s’acharnent à vouloir obstinément scier la branche sur laquelle ils sont juchés, enfermés qu’ils sont dans une logique d’autodestruction, une logique suicidaire, mais aussi paradoxalement que cela puisse paraître, une logique de stigmatisation, de sabotage, de discrimination, d’ostracisme et de mise en échec de la « Vision Sénégal 2050 ». Du genre « Tant qu’à crever, que tout le pays y passe ! »
Pour sortir ce pays très abîmé par Macky Sall et ses ouailles de son état actuel de délabrement dans lequel ils l’ont laissé, il nous faudra à tous, du temps et faire preuve de beaucoup de patience, de mobilisation sans faille, d’esprit de sacrifice, d’abnégation, de persévérance et de travail acharné. Le pays a été très abîmé par Macky Sall, son entourage socio-familial, ses hommes-lige, ses hommes de main et ses courtisans et flagorneurs de toutes catégories !
Nous avons affaire à des profils dont les trajectoires ont été largement conditionnées par une logique de prédation institutionnalisée, où l’accès aux ressources publiques tenait lieu d’identité sociale et de preuve de réussite. Pour nombre d’entre eux, la perte de cet accès a généré un vide existentiel profond, doublé d’un sentiment de déclassement insupportable. Ce vide est aujourd’hui comblé par une agitation permanente, un activisme bruyant, une surenchère rhétorique destinée autant à l’opinion publique qu’à eux-mêmes, dans une tentative désespérée de restaurer une légitimité perdue. A commencer par cet exilé de luxe au Maroc très agité voire hyperactif en ce moment et qui fait flèche de tout bois !
Ce n’est donc pas tant l’avenir du pays qui les préoccupe que la restauration de leur propre place dans un système dont ils ont intériorisé les codes et les réflexes. Cette fébrilité, nourrie par une incapacité à se réinventer hors des cercles de pouvoir, se traduit par une volonté obsessionnelle de discréditer les nouvelles autorités, de saboter toute dynamique de rupture, et de faire croire que l’alternative ne peut être que le retour à un passé dont ils étaient les bénéficiaires.
Un de mes neveux disait si justement à l’endroit des nouvelles autorités de notre pays que « Deukeu bi liggey bi thi warr, ku ragal ku la méré do def dara ! » « Ndakh Deukeu bi li koy défar du nekh kèneu ! » Il a vu juste, néanmoins je lui ai rétorqué « Way amugnu bénène péxé budul défarat ko ». « Le redressement de ce pays nécessitera des mesures, décisions, changements et ajustements difficiles, coûteux et douloureux et probablement pas populaires ni accueillis de gaité de cœur ». « Mais nous n’avons pas le choix, c’est un passage obligé, c’est le prix à payer pour relever le pays ».
Nous devrons donc nous armer de beaucoup de détermination, d’abnégation, de patience, de courage et de réalisme en comprenant que la période d’austérité, de privations et de manques qui nous attendait et dans laquelle inexorablement on commence à entrer -même à reculons- sera une période très douloureuse et fort éprouvante. Nos autorités auront la tâche rude et devront beaucoup communiquer, expliquer, éclairer et s’inscrire durablement dans une démarche pédagogique par l’initiative, par l’action, par l’information et par l’exemple.
Car la période qui nous attend aura le goût particulièrement amer d’une potion de grand-mère -à but thérapeutique certes- mais fort pénible à avaler même à petites doses mais qui va laisser augurer des lendemains meilleurs comme lorsque, se remettant d’une méchante grippe ou d’un paludisme, on voit disparaître ses courbatures, tout en retrouvant son souffle, l’odorat et le goût des bonnes choses qu’on aime déguster. Le chemin va être particulièrement difficile, la marche périlleuse et éprouvante, le combat de redressement rude, mais la victoire et un mieux-être nous attendent au bout de l’effort. Rien, absolument rien, ne devra nous faire rater ce rendez-vous historique avec nous-mêmes ! Pas même ces si toxiques vampires psychiques, financiers et fonciers aujourd’hui aux abois !
Mamadou Mbodji - Psychologue
Et étonnamment ceux qui font le plus grand tintamarre aujourd’hui -dans le souci de scruter, d’être à l’affût du moindre dérapage, écart de langage, de conduite, de maladresse, d’hésitations, de lenteur, ou de silence des nouvelles autorités ou de celles d’entre elles qui donnent l’impression de chercher leurs marques- étaient sans exception les éléments les plus insignifiants du système de Macky Sall.
Il ne s’agit pas ici de véritables militants politiques porteurs d’une vision ou d’un projet de société, mais d’individus en quête de reconversion individuelle, pris dans une forme de dissonance cognitive qui les pousse à s’attaquer violemment au nouveau pouvoir politique dont ils semblent pourtant attendre de la mansuétude après avoir longtemps profité du système autocratique de Macky Sall. Cette opposition bruyante, souvent compulsive, se manifeste par une hyperactivité médiatique où la critique devient automatique, réflexe de survie face à la peur du déclassement.
Ces voix, plutôt que de nourrir un débat contradictoire constructif, semblent répondre à un besoin presque pathologique de projeter leurs propres insécurités sur les nouvelles autorités. Dans ce contexte, chaque hésitation, chaque tâtonnement est transformé en preuve d’incompétence, chaque silence en aveu d’échec, chaque maladresse en argument pour prédire l’effondrement du pays. Une posture qui relève davantage de la prophétie auto-réalisatrice que d’une véritable analyse politique.
Ces mercenaires des temps modernes, certains agissant à visage découvert d’autres dissimulés sous le manteau de la plume et/ou de l’humour et du sarcasme, prédisent tous « l’échec total des tenants actuels du pouvoir » qui n’ont même pas encore fait un an aux affaires et à qui ils reprochent tout de même de n’avoir pas encore décroché le ciel, de ne l’avoir pas repeint aux couleurs de l’arc-en-ciel, ni raccommodé et ajusté en patchwork, avant de le découper en morceaux pour le redistribuer aux Sénégalais qui sont fatigués. La faute à qui ? Depuis quand ces brigands sans foi ni loi se soucient-ils du sort des Sénégalais ?
Ces gens-là semblent sérieusement et profondément dénués de la plus petite parcelle de patriotisme, de lucidité, de bon sens et d’honnêteté pour comprendre que l’échec des autorités actuelles plongerait le pays à un niveau dont il ne se relèverait jamais. Ils mettraient manifestement le feu au pays s’ils en avaient les moyens, soulèveraient l’ire des populations et les dresseraient contre le pouvoir actuel en concentrant leurs tirs sur Ousmane Sonko, persuadés qu’ils sont que Sonko fragilisé, voire politiquement éliminé, ils ne feraient de Diomaye qu’une bouchée ! Quelle erreur, quelle vanité et quelle naïveté ! S’ils savaient ! Mais ils ne savent pas !
On le voit, on voit bien que ces « nervis de la voix et de l’écriture n’ont rien compris, ces gens-là des micros, caméras, des chroniques et de la Une des quotidiens et autres, de véritables vampires psychiques, aveuglés par la peur du lendemain -le sort commun des « tog ou teudeu muy dox » - ont perdu le sens de la mesure et du discernement et ne savent plus rien faire d’autre que de tout faire pour occuper quotidiennement l’actualité à travers les médias et autres réseaux sociaux. Il faut qu’ils fassent mal au nouveau pouvoir par tous les moyens et par voie de conséquence à tous les Sénégalais. Ils sont tellement aveuglés par la peur et par la haine qu’ils ne réalisent même pas qu’en cas d’échec de nos dirigeants actuels, tout le monde pâtirait et pour longtemps des effets multiples et effroyables qui en découleraient !
Heureusement qu’il est peu probable que ces manœuvres aboutissent. En s’enfermant dans la critique systématique et la provocation stérile, ces acteurs révèlent surtout une incapacité à se réinventer hors des schémas de prédation et de conflits qui ont marqué leur parcours. Ils peinent à comprendre que le pays a changé et que l’opinion attend désormais autre chose qu’un retour aux anciennes pratiques.
Leur but ce n’est pas de construire quoi que ce soit, ni même de restaurer l’ancien système qui leur était si cher et encore moins de proposer des solutions ou pistes alternatives susceptibles de contribuer à faire sortir ce pays du gouffre dans lequel ils l’ont laissé. Non, ce qui les obsède, c’est de détruire tout ce qui est à leur portée et qui serait susceptible de contribuer à permettre au pays de sortir la tête hors de l’eau. Car ils ont du mal à s’imaginer hors de l‘actualité quotidienne ou des arcanes du pouvoir durant les quinze ou vingt années prochaines années.
Leurs armes c’est de critiquer toutes les initiatives des tenants actuels du pouvoir, de les tourner en dérision, de stigmatiser, de dénigrer, de ricaner, de s’égosiller dans toutes les directions. C’est d’achever le pays et de le brûler après l’avoir mis à genou. Ils s’acharnent à vouloir obstinément scier la branche sur laquelle ils sont juchés, enfermés qu’ils sont dans une logique d’autodestruction, une logique suicidaire, mais aussi paradoxalement que cela puisse paraître, une logique de stigmatisation, de sabotage, de discrimination, d’ostracisme et de mise en échec de la « Vision Sénégal 2050 ». Du genre « Tant qu’à crever, que tout le pays y passe ! »
Pour sortir ce pays très abîmé par Macky Sall et ses ouailles de son état actuel de délabrement dans lequel ils l’ont laissé, il nous faudra à tous, du temps et faire preuve de beaucoup de patience, de mobilisation sans faille, d’esprit de sacrifice, d’abnégation, de persévérance et de travail acharné. Le pays a été très abîmé par Macky Sall, son entourage socio-familial, ses hommes-lige, ses hommes de main et ses courtisans et flagorneurs de toutes catégories !
Nous avons affaire à des profils dont les trajectoires ont été largement conditionnées par une logique de prédation institutionnalisée, où l’accès aux ressources publiques tenait lieu d’identité sociale et de preuve de réussite. Pour nombre d’entre eux, la perte de cet accès a généré un vide existentiel profond, doublé d’un sentiment de déclassement insupportable. Ce vide est aujourd’hui comblé par une agitation permanente, un activisme bruyant, une surenchère rhétorique destinée autant à l’opinion publique qu’à eux-mêmes, dans une tentative désespérée de restaurer une légitimité perdue. A commencer par cet exilé de luxe au Maroc très agité voire hyperactif en ce moment et qui fait flèche de tout bois !
Ce n’est donc pas tant l’avenir du pays qui les préoccupe que la restauration de leur propre place dans un système dont ils ont intériorisé les codes et les réflexes. Cette fébrilité, nourrie par une incapacité à se réinventer hors des cercles de pouvoir, se traduit par une volonté obsessionnelle de discréditer les nouvelles autorités, de saboter toute dynamique de rupture, et de faire croire que l’alternative ne peut être que le retour à un passé dont ils étaient les bénéficiaires.
Un de mes neveux disait si justement à l’endroit des nouvelles autorités de notre pays que « Deukeu bi liggey bi thi warr, ku ragal ku la méré do def dara ! » « Ndakh Deukeu bi li koy défar du nekh kèneu ! » Il a vu juste, néanmoins je lui ai rétorqué « Way amugnu bénène péxé budul défarat ko ». « Le redressement de ce pays nécessitera des mesures, décisions, changements et ajustements difficiles, coûteux et douloureux et probablement pas populaires ni accueillis de gaité de cœur ». « Mais nous n’avons pas le choix, c’est un passage obligé, c’est le prix à payer pour relever le pays ».
Nous devrons donc nous armer de beaucoup de détermination, d’abnégation, de patience, de courage et de réalisme en comprenant que la période d’austérité, de privations et de manques qui nous attendait et dans laquelle inexorablement on commence à entrer -même à reculons- sera une période très douloureuse et fort éprouvante. Nos autorités auront la tâche rude et devront beaucoup communiquer, expliquer, éclairer et s’inscrire durablement dans une démarche pédagogique par l’initiative, par l’action, par l’information et par l’exemple.
Car la période qui nous attend aura le goût particulièrement amer d’une potion de grand-mère -à but thérapeutique certes- mais fort pénible à avaler même à petites doses mais qui va laisser augurer des lendemains meilleurs comme lorsque, se remettant d’une méchante grippe ou d’un paludisme, on voit disparaître ses courbatures, tout en retrouvant son souffle, l’odorat et le goût des bonnes choses qu’on aime déguster. Le chemin va être particulièrement difficile, la marche périlleuse et éprouvante, le combat de redressement rude, mais la victoire et un mieux-être nous attendent au bout de l’effort. Rien, absolument rien, ne devra nous faire rater ce rendez-vous historique avec nous-mêmes ! Pas même ces si toxiques vampires psychiques, financiers et fonciers aujourd’hui aux abois !
Mamadou Mbodji - Psychologue