Cheikh F. harcèle des dames et des mineures avec des photos et vidéos p*rnographiques via le Net et couche avec elles…

Lundi 24 Décembre 2018

Après l’affaire de la célèbre fausse fille sidéenne sur les réseaux sociaux, le commissaire de police de Yeumbeul, Ibrahima Diouf, et ses éléments ont mis, avant-hier, la main sur un autre gros prédateur sexuel via le Net du nom de Cheikh F. Malgré sa profession de maçon, le gus excelle aussi dans les pratiques de harcèlement et de chantage sexuels contre des femmes mariées, des filles et des mineures sur les réseaux sociaux. Cependant, grâce à l’ingéniosité et le professionnalisme du flic en chef de la localité, le délinquant sexuel a été mis sous les verrous.

Les limiers de Yeumbeul ont encore tapé fort contre les auteurs de dérives via le Net. Ils ont en effet mis fin aux agissements du nommé Cheikh F. qui s’adonnait à la pratique de vagabondage sexuel sur les réseaux sociaux. Le mis en cause a fait beaucoup de victimes, dont la plupart sont des femmes mariées et des filles mineures qui habitent Malika et Thiaroye Tally Diallo, où vit le prédateur lubrique dans une maison en location. 

Le monstre présente un faux profil, recherche des contacts de femmes sur Facebook, les intègre dans WhatsApp et déroule son plan

Pour ferrer ses proies, Cheikh F. ne s’embarrasse point de fioritures. Il fait le tour des réseaux sociaux, notamment Facebook, et recherche des contacts de femmes. Et quand il tombe sur le numéro d’une dame, il l’inscrit automatiquement sur WhatsApp pour vérifier si la propriétaire dudit numéro est sur le réseau social en question. Ainsi, il lui envoie des photos à caractère pornographique et guette sa réaction. Si celle-ci se manifeste, il enchaîne avec des vidéos obscènes et engage une discussion par envoi d’audio sur WhatsApp. De fil en aiguille, il affiche sa facette de monstre, fait des propositions de parties de plaisir à sa proie et l’invite à venir chez lui, au quartier Thiaroye Tally Diallo. 

Beaucoup de femmes mariées ont mordu à l’hameçon du prédateur sexuel, mais certaines ont honte d’aller à la police  

Mais, si la jeune femme tergiverse ou décline l’invitation, il pirate son compte Facebook, fouille dedans et lui envoie des photos dans des postures lascives. Et si ce stratagème fait flop, il se met à harceler la bonne dame, lui balance des audios au contenu salace et jure de la jeter en pâture à la face du monde entier, via la diffusion de ses images à caractère pornographique sur le Net. Ainsi, il réussit ses coups tout le temps et continue alors sur cette même lancée. Il accroche plusieurs femmes à son tableau de chasse. Toutefois, certaines dames ont réussi à s’extirper à temps des griffes du détraqué sexuel. Tandis que d’autres ont été contraintes par la terreur sexuelle du Net à se livrer à une séance de strip-tease via des appels vidéo avec lui. 

Il pirate les comptes Facebook de ses cibles récalcitrantes et menace de publier sur le Net leurs photos salaces montées de toutes pièces

La même méthode a été utilisée contre la nommée S. D, épouse d’un Modou-Modou, qui, croyant avoir en face d’elle un vulgaire chasseur de fric, engage la discussion sur WhatsApp avec le gus et lui demande ses prétentions pécuniaires, qu’elle affirme être disposée à débourser, afin qu’il lui colle la paix et renonce à balancer sur les réseaux sociaux ses photos de Facebook en mode nudité montées de toutes pièces. Mais, Cheikh décline l’offre de la jeune femme. Il lui dit disposer d’autres photos d’elle beaucoup plus explosives et salaces. Et pour qu’il ne publie pas les photos, il lui demande de passer le voir dans sa chambre, à Thiaroye Tally Diallo, pour une partie de jambes en l’air. L’épouse du Modou-Modou accepte, se rend chez Cheikh et couche avec lui. C’était durant la journée du mardi 11 septembre dernier. Le délinquant sexuel prend alors goût à son jeu de chantage et invite à nouveau la dame, samedi 15 septembre dernier, pour rééditer le coup. 

Le coup de génie du commissaire Ibrahima Diouf pour coincer le chaud lapin sur le fait

L’épouse du Modou-Modou prend peur, se rapproche d’un agent de police en service à Malika et lui rapporte sa mésaventure. Le limier s’en offusque, prend l’adresse du mis en cause et demande à sa voisine d’alerter le commissaire de police de Yeumbeul, Ibrahima Diouf. Celui-ci vise la lettre-plainte de la jeune femme, prend l’affaire en main et mobilise deux véhicules banalisés pour coincer le prédateur sexuel. Le premier véhicule piste la femme tandis que le second reste à l’affût, histoire de brouiller les pistes. Ainsi, la bonne dame câble son bourreau sexuel et lui donne son accord, mais à condition que celui-ci reporte le rendez-vous au lundi 17 septembre. Ceci étant, elle avise aussitôt le commissaire Diouf, qui active ses hommes en civil et déroule son plan. L’épouse de l’émigré arrive dans le quartier et fait signe au mis en cause qui, futé comme un renard, reste dans sa planque et surveille de loin les mouvements de la dame mariée, qui entre dans sa chambre et le trouve à l’intérieur. Sans tarder, le malfrat hurle sur elle, profère des menaces et lâche : «allez, vite, couche-toi ! Tu sais pertinemment pourquoi tu es là ! Passons à l’acte car j’ai d’autres choses à faire !». Mais, la femme refuse catégoriquement de céder et traite de tous les noms son tortionnaire sexuel. Tous les deux s’engueulent dessus, s’empoignent fortement et se tiraillent le collet. 

La police débarque et surprend l’épouse de l’émigré en dispute avec son bourreau sexuel ; celui-ci, le sexe en érection, prend peur et pisse dans ses habits

Dans ce brouhaha, les limiers font irruption dans la maison, reconnaissent les chaussures de la jeune femme devant la porte de la chambre et surprennent le délinquant sexuel, qui vient de griller une clope de chanvre indien, et commence à rouler de gros yeux pétrifiés. Torse nu et le sexe en érection au vent, il tremble de peur, cafouille et pisse dans ses habits, à l’apparition des policiers dans sa piaule. Après exploitation des données du téléphone portable du mis en cause, les enquêteurs ont découvert que ce dernier a fait beaucoup de victimes  et pris contact avec plusieurs femmes et filles mineures pour de pareilles propositions lubriques. Mais, certaines parmi elle l’ont abreuvé d’injures et envoyé promener. 
Né en 1975, il est divorcé et père de deux enfants. 

Vieux Père NDIAYE
Lisez encore
Dans la même rubrique :