La Première dame aurait joué un rôle central dans le dénouement de la crise scolaire. Si le G6, regroupant les syndicats les plus représentatifs, a accepté de lever son mot d’ordre de grève, hier dimanche, après que Macky Sall a proposé le relèvement de l’indemnité de logement de 60 mille à 100 mille francs Cfa, c’est parce qu'en amont, vendredi, Marième Faye a déblayé le terrain.
«C’est madame la Première dame qui les (les enseignants du G6) conviés à un déjeuner. C’est après le déjeuner que le président de la République les a rencontrés à Mermoz (dans sa résidence personnelle, Ndlr)», révèle Oumar Zoumarou de l’Inter-cadre dans Les Échos.
Dame Mbodji, le coordonnateur de la Fédération des enseignants du Sénégal (Feder), acquiesce : «C’est la Première dame qui a manœuvré tout ça.» Et condamne l’intervention de Marième Faye dans la crise scolaire : «La Première dame n’est pas investie d’une mission officielle qui lui permet d’intervenir à ce niveau avec le ministre des Finances pour proposer une solution de sortie de crise.»
Dame Mbodji martèle : «Nous décrions ces faits parce que nous sommes dans une République.»
La Feder, renseigne son coordonnateur, maintient son mot d’ordre de grève en attendant l’avis de sa base.
Invité par Les Échos à réagir sur le rôle qu’aurait joué la Première dame, le coordonnateur du G6, Saourou Sène, a esquivé, avançant qu’il préfère parler à la presse après avoir rencontré «les autorités», notamment pour la matérialisation de l'accord obtenu avec le chef e l'État.
Ce lundi, le Premier ministre a convié le G6 ainsi que les médiateurs de la crise scolaire à une rencontre dont l’objet n’a pas été détaillé.
«C’est madame la Première dame qui les (les enseignants du G6) conviés à un déjeuner. C’est après le déjeuner que le président de la République les a rencontrés à Mermoz (dans sa résidence personnelle, Ndlr)», révèle Oumar Zoumarou de l’Inter-cadre dans Les Échos.
Dame Mbodji, le coordonnateur de la Fédération des enseignants du Sénégal (Feder), acquiesce : «C’est la Première dame qui a manœuvré tout ça.» Et condamne l’intervention de Marième Faye dans la crise scolaire : «La Première dame n’est pas investie d’une mission officielle qui lui permet d’intervenir à ce niveau avec le ministre des Finances pour proposer une solution de sortie de crise.»
Dame Mbodji martèle : «Nous décrions ces faits parce que nous sommes dans une République.»
La Feder, renseigne son coordonnateur, maintient son mot d’ordre de grève en attendant l’avis de sa base.
Invité par Les Échos à réagir sur le rôle qu’aurait joué la Première dame, le coordonnateur du G6, Saourou Sène, a esquivé, avançant qu’il préfère parler à la presse après avoir rencontré «les autorités», notamment pour la matérialisation de l'accord obtenu avec le chef e l'État.
Ce lundi, le Premier ministre a convié le G6 ainsi que les médiateurs de la crise scolaire à une rencontre dont l’objet n’a pas été détaillé.