L'Argentine souffle. Après son entrée en lice catastrophique contre l'Arabie saoudite, la sélection sud-américaine avait vu ressurgir le spectre d'une élimination au premier tour de la Coupe du monde au Qatar, 20 ans après le désastre en Corée du Sud et au Japon. Le rebond vu face au Mexique devait être confirmé contre la Pologne.
Et confirmation, il y a eu au stade 974 de Doha mercredi. Pour éviter le risque de voir l'Arabie saoudite ou le Mexique lui passer devant, l'Albiceleste devait gagner face aux Polonais. Au terme d'un match bien maîtrisé, les trois points libérateurs sont tombés dans l'escarcelle des hommes de Lionel Scaloni, vainqueurs 2-0.
Szczesny frustre Messi
Le duel à distance Lionel Messi contre Robert Lewandowski tant l'attaquant polonais a été invisible, comme la quasi totalité de ses coéquipiers, incapables de répondre à la mainmise des Argentins. Les chiffres du match sont éloquents : plus de 70% de possession et 24 tirs dont 13 cadrés pour l'Argentine, tandis que les Polonais n'ont tenté leur chance que trois fois, hors cadre.
Mais dominer n'est pas gagner, dit-on. Durant tout le premier acte, les Argentins ont pilonné la cage de la Pologne sans parvenir à faire plier Wojciech Szczesny. Le portier a repoussé sept frappes et mis en échec Lionel Messi. À la 38e minute, quand il a concédé un penalty en percutant l'attaquant, Wojciech Szczesny a sorti le grand jeu : son plongeon et son poing ferme ont maintenu la Pologne à flot et l'Argentine sous pression. À la pause, avec ce score de 0-0 et ce penalty manqué par la « Pulga », l'angoisse montait d'un cran encore dans les rangs sud-américains. Les amoureux de l'Albiceleste ignoraient encore que la libération était proche.
Argentine-Australie et France-Pologne au programme
Il n'a fallu qu'une poignée de secondes à Alexis Mac Allister pour soulager toute l'Argentine. Angel Di Maria et Nahuel Molina ont combiné côté droit, le défenseur a centré et Mac Allister a ouvert le score d'un tir croisé (46e). Un but synonyme de délivrance, à voir les réactions de tous les Argentins. Un but aussi annonciateur de la physionomie du reste du match, avec une Pologne dominée et contraints de courir derrière le cuir.
Toujours à son aise, l'Argentine a fini par concrétiser à nouveau son ascendant avec un deuxième but, signé cette fois Julian Alvarez. Trouvé dans la surface par Enzo Fernandez, l'attaquant de Manchester City a expédié une frappe violente dans la lucarne de Wojciech Szczesny (67e). La messe était dite.
C'est donc l'Argentine qui s'empare de la première place du groupe C, à la fin de cette troisième et dernière journée. Les vainqueurs de la dernière Copa America affronteront l'Australie en huitièmes de finale, le 3 décembre. La Pologne, elle, passe par un trou de souris : à égalité de points avec le Mexique, les Polonais ne gardent la deuxième place qu'à la différence de buts. En huitièmes de finale, la Pologne aura face à elle l'équipe de France, championne du monde en titre.
RFI
Et confirmation, il y a eu au stade 974 de Doha mercredi. Pour éviter le risque de voir l'Arabie saoudite ou le Mexique lui passer devant, l'Albiceleste devait gagner face aux Polonais. Au terme d'un match bien maîtrisé, les trois points libérateurs sont tombés dans l'escarcelle des hommes de Lionel Scaloni, vainqueurs 2-0.
Szczesny frustre Messi
Le duel à distance Lionel Messi contre Robert Lewandowski tant l'attaquant polonais a été invisible, comme la quasi totalité de ses coéquipiers, incapables de répondre à la mainmise des Argentins. Les chiffres du match sont éloquents : plus de 70% de possession et 24 tirs dont 13 cadrés pour l'Argentine, tandis que les Polonais n'ont tenté leur chance que trois fois, hors cadre.
Mais dominer n'est pas gagner, dit-on. Durant tout le premier acte, les Argentins ont pilonné la cage de la Pologne sans parvenir à faire plier Wojciech Szczesny. Le portier a repoussé sept frappes et mis en échec Lionel Messi. À la 38e minute, quand il a concédé un penalty en percutant l'attaquant, Wojciech Szczesny a sorti le grand jeu : son plongeon et son poing ferme ont maintenu la Pologne à flot et l'Argentine sous pression. À la pause, avec ce score de 0-0 et ce penalty manqué par la « Pulga », l'angoisse montait d'un cran encore dans les rangs sud-américains. Les amoureux de l'Albiceleste ignoraient encore que la libération était proche.
Argentine-Australie et France-Pologne au programme
Il n'a fallu qu'une poignée de secondes à Alexis Mac Allister pour soulager toute l'Argentine. Angel Di Maria et Nahuel Molina ont combiné côté droit, le défenseur a centré et Mac Allister a ouvert le score d'un tir croisé (46e). Un but synonyme de délivrance, à voir les réactions de tous les Argentins. Un but aussi annonciateur de la physionomie du reste du match, avec une Pologne dominée et contraints de courir derrière le cuir.
Toujours à son aise, l'Argentine a fini par concrétiser à nouveau son ascendant avec un deuxième but, signé cette fois Julian Alvarez. Trouvé dans la surface par Enzo Fernandez, l'attaquant de Manchester City a expédié une frappe violente dans la lucarne de Wojciech Szczesny (67e). La messe était dite.
C'est donc l'Argentine qui s'empare de la première place du groupe C, à la fin de cette troisième et dernière journée. Les vainqueurs de la dernière Copa America affronteront l'Australie en huitièmes de finale, le 3 décembre. La Pologne, elle, passe par un trou de souris : à égalité de points avec le Mexique, les Polonais ne gardent la deuxième place qu'à la différence de buts. En huitièmes de finale, la Pologne aura face à elle l'équipe de France, championne du monde en titre.
RFI