Les Sénégalais sont loin d’être emballés par le Mondial, malgré l’arrivée en grande pompe de ce grand rendez-vous sportif de la planète. Les Lions champions d’Afrique très attendus à cette compétition avec sa tête, leur star, Sadio Mané, doivent mesurer les effets positifs qu’une bonne participation procurerait à la nation sénégalaise en ces périodes de tension politico-judiciaire.
Alors que le Sénégal s’apprête dans une semaine à participer à sa troisième qualification en phase finale de la Coupe du monde au Qatar, la tension politique entre le pouvoir et l’opposition incarnée durement par la coalition Yewwi Askan wi s’enlise de jour en jour. L’escalade entre ces deux camps a pris une courbe ascendante depuis les derniers événements douloureux de juin dernier où deux manifestants ont été abattus en Casamance lors d’une manifestation interdite de Sonko et Cie. Ce qu’après ces incidents meurtriers pour le peuple sénégalais, le pouvoir et l’opposition se regardent en chiens de faïence. Pis, le régime de Macky Sall qui semble allergique à toute voix discordante, s’est lancée sans dans une entreprise d’intimidation et d’arrestations tous azimuts. C’est ainsi que plusieurs jeunes partisans de Ousmane Sonko et activistes ont été arrêtés et envoyés en prison. Cette surenchère entre les deux parties, semble aujourd’hui plus active vu les dernières actualités sur l’audition de Sonko le 3 novembre dernier. Ce premier face-à-face entre le principal opposant du régime de Macky Sall et le doyen des juges d’instruction Maham Diallo, a ouvert en outre une brèche dangereuse après les révélations gravissimes du leader de Pastef sur le rapport d’enquête de la gendarmerie dévoilant l’implication de manière flagrante de l'ex-procureur de la République Serigne Bassirou Gueye, du général Moussa Fall, de l’ex-commandant de la Section de recherche, Abdou Mbengue sur le complot. En effet, cette nouvelle sortie de Sonko avec preuve à l’appui pour étayer la thèse du complot dans l’affaire de Sweet Beauty, fait monter l’adrénaline au sein des partisans du pouvoir qui s’agrippent nonobstant le procès-verbal blanchissant le maire de Ziguinchor, pour surfer maintenant sur le test ADN. Lequel a été catégorique rejeté par l’accusé devant le doyen des juges d’instruction. Tout ce cocktail Molotov qui menace la stabilité du pays vient s’ajouter à la lancinante question de la troisième candidature. Laquelle, depuis quelque temps, est défendue par les plus hauts responsables de l’Alliance pour la République (APR). Même si le principal concerné à ce sujet de troisième mandat, le président Macky Sall est toujours dans le clair-obscur avec son fameux «ni oui ni non", il est certain que le Sénégal s’achemine vers une année 2023 très tendue. Car en ce moment des mouvements citoyens notamment Y’en a marre et l’opposition s’organisent minutieusement pour faire face à Macky Sall comme ça été le cas entre 2011 et2012 sous Wade.
Les Lions au Qatar, le dernier espoir pour la réconciliation
À une semaine de l’ouverture du mondial 2022 au Qatar, l’engouement au Sénégal n’est pas au rendez-vous. Les débats et discussions sur les places publiques restent dominés par la tension politique, notamment avec l’arrestation rocambolesque du journaliste d’investigation Pape Aly Niang. L’incertaine participation de la star planétaire Sadio Mané, blessé la semaine dernière en championnat de Bundesliga et la publication de la liste des 26 joueurs, n’ont pas jusqu’aujourd’hui (lundi 14 novembre : ndrl) pris le dessus sur l’actualité politique. Mieux, le « Nemmeeku tour » de Sonko est plus médiatisé au niveau national et international. Les sorties médiatiques du leader de Pastef passent plus pour le moment que les Lions qui ont débarqué hier au Qatar. Amputée de certains cadres notamment Bouna Sarr blessé, Diao Kéita Baldé, Saliou Ciss sans club, l’équipe nationale du Sénégal, le champion d’Afrique en titre, qui demeure la plus grosse cylindrée du continent, a de quoi faire rêver les Sénégalais. Les Lions du Sénégal, comme en février dernier au Cameroun, doivent mesurer les attentes du peuple sénégalais à ces heures de tension vive. Une bonne représentation de la nation au Qatar pourrait, comme le 6 février 2022, réconcilier les Sénégalais foncièrement divisés par la politique.
Ce mondial, le plus grand rendez-vous footballistique de la planétaire, se déroulera du 21 novembre au 19 décembre dans un contexte de surenchère politique au Sénégal née de l’affaire Adji Sarr et Ousmane Sonko et de la question de la troisième candidature. Si la bande à Sadio Mané réédite le parcours exceptionnel de El Hadj Ousseynou Diouf, Fadiga, etc, les histoires politiques politiciennes seront reléguées au second plan.
Alors que le Sénégal s’apprête dans une semaine à participer à sa troisième qualification en phase finale de la Coupe du monde au Qatar, la tension politique entre le pouvoir et l’opposition incarnée durement par la coalition Yewwi Askan wi s’enlise de jour en jour. L’escalade entre ces deux camps a pris une courbe ascendante depuis les derniers événements douloureux de juin dernier où deux manifestants ont été abattus en Casamance lors d’une manifestation interdite de Sonko et Cie. Ce qu’après ces incidents meurtriers pour le peuple sénégalais, le pouvoir et l’opposition se regardent en chiens de faïence. Pis, le régime de Macky Sall qui semble allergique à toute voix discordante, s’est lancée sans dans une entreprise d’intimidation et d’arrestations tous azimuts. C’est ainsi que plusieurs jeunes partisans de Ousmane Sonko et activistes ont été arrêtés et envoyés en prison. Cette surenchère entre les deux parties, semble aujourd’hui plus active vu les dernières actualités sur l’audition de Sonko le 3 novembre dernier. Ce premier face-à-face entre le principal opposant du régime de Macky Sall et le doyen des juges d’instruction Maham Diallo, a ouvert en outre une brèche dangereuse après les révélations gravissimes du leader de Pastef sur le rapport d’enquête de la gendarmerie dévoilant l’implication de manière flagrante de l'ex-procureur de la République Serigne Bassirou Gueye, du général Moussa Fall, de l’ex-commandant de la Section de recherche, Abdou Mbengue sur le complot. En effet, cette nouvelle sortie de Sonko avec preuve à l’appui pour étayer la thèse du complot dans l’affaire de Sweet Beauty, fait monter l’adrénaline au sein des partisans du pouvoir qui s’agrippent nonobstant le procès-verbal blanchissant le maire de Ziguinchor, pour surfer maintenant sur le test ADN. Lequel a été catégorique rejeté par l’accusé devant le doyen des juges d’instruction. Tout ce cocktail Molotov qui menace la stabilité du pays vient s’ajouter à la lancinante question de la troisième candidature. Laquelle, depuis quelque temps, est défendue par les plus hauts responsables de l’Alliance pour la République (APR). Même si le principal concerné à ce sujet de troisième mandat, le président Macky Sall est toujours dans le clair-obscur avec son fameux «ni oui ni non", il est certain que le Sénégal s’achemine vers une année 2023 très tendue. Car en ce moment des mouvements citoyens notamment Y’en a marre et l’opposition s’organisent minutieusement pour faire face à Macky Sall comme ça été le cas entre 2011 et2012 sous Wade.
Les Lions au Qatar, le dernier espoir pour la réconciliation
À une semaine de l’ouverture du mondial 2022 au Qatar, l’engouement au Sénégal n’est pas au rendez-vous. Les débats et discussions sur les places publiques restent dominés par la tension politique, notamment avec l’arrestation rocambolesque du journaliste d’investigation Pape Aly Niang. L’incertaine participation de la star planétaire Sadio Mané, blessé la semaine dernière en championnat de Bundesliga et la publication de la liste des 26 joueurs, n’ont pas jusqu’aujourd’hui (lundi 14 novembre : ndrl) pris le dessus sur l’actualité politique. Mieux, le « Nemmeeku tour » de Sonko est plus médiatisé au niveau national et international. Les sorties médiatiques du leader de Pastef passent plus pour le moment que les Lions qui ont débarqué hier au Qatar. Amputée de certains cadres notamment Bouna Sarr blessé, Diao Kéita Baldé, Saliou Ciss sans club, l’équipe nationale du Sénégal, le champion d’Afrique en titre, qui demeure la plus grosse cylindrée du continent, a de quoi faire rêver les Sénégalais. Les Lions du Sénégal, comme en février dernier au Cameroun, doivent mesurer les attentes du peuple sénégalais à ces heures de tension vive. Une bonne représentation de la nation au Qatar pourrait, comme le 6 février 2022, réconcilier les Sénégalais foncièrement divisés par la politique.
Ce mondial, le plus grand rendez-vous footballistique de la planétaire, se déroulera du 21 novembre au 19 décembre dans un contexte de surenchère politique au Sénégal née de l’affaire Adji Sarr et Ousmane Sonko et de la question de la troisième candidature. Si la bande à Sadio Mané réédite le parcours exceptionnel de El Hadj Ousseynou Diouf, Fadiga, etc, les histoires politiques politiciennes seront reléguées au second plan.