Guy Marius Sagna poursuit ses critiques à l'encontre de l'institution d'intégration parlementaire de la CEDEAO. Se référant au thème choisi pour la rencontre d'Abidjan intitulé « Rôle du Parlement de la CEDEAO dans l'élaboration et le suivi du budget de la communauté », le député panafricaniste et souverainiste n'a pas hésité à réprimander le Parlement de la CEDEAO.
« Le Parlement de la CEDEAO doit d'abord balayer devant sa propre porte avant de vouloir balayer devant celle des autres institutions de la CEDEAO. Ou alors, le faire simultanément. Mais il ne peut pas refuser de "suivre l'argent" de son propre budget tout en prétendant surveiller celui des autres institutions de la communauté », a-t-il souligné en critiquant l'institution.
Il a également dénoncé le mode actuel d'élection des députés et proposé un renforcement des prérogatives du Parlement.
« En outre, les députés de la CEDEAO doivent être élus directement par les citoyens et non par les parlements nationaux comme c'est le cas actuellement. Le Parlement de la CEDEAO doit disposer de véritables pouvoirs législatifs et de contrôle budgétaire, et non se contenter de donner des "avis" sur les budgets. Ces réformes permettraient de transformer la CEDEAO, qui est aujourd'hui un syndicat des chefs d'État, en une véritable CEDEAO des peuples », a-t-il affirmé.
Ainsi, Guy Marius Sagna se montre résolu à engager une lutte pour une réforme profonde de cette institution parlementaire sous-régionale.
« Le Parlement de la CEDEAO doit d'abord balayer devant sa propre porte avant de vouloir balayer devant celle des autres institutions de la CEDEAO. Ou alors, le faire simultanément. Mais il ne peut pas refuser de "suivre l'argent" de son propre budget tout en prétendant surveiller celui des autres institutions de la communauté », a-t-il souligné en critiquant l'institution.
Il a également dénoncé le mode actuel d'élection des députés et proposé un renforcement des prérogatives du Parlement.
« En outre, les députés de la CEDEAO doivent être élus directement par les citoyens et non par les parlements nationaux comme c'est le cas actuellement. Le Parlement de la CEDEAO doit disposer de véritables pouvoirs législatifs et de contrôle budgétaire, et non se contenter de donner des "avis" sur les budgets. Ces réformes permettraient de transformer la CEDEAO, qui est aujourd'hui un syndicat des chefs d'État, en une véritable CEDEAO des peuples », a-t-il affirmé.
Ainsi, Guy Marius Sagna se montre résolu à engager une lutte pour une réforme profonde de cette institution parlementaire sous-régionale.