Le Conseil constitutionnel a annulé le report de l’élection présidentielle du 25 février mais les Sages constatent que cette date ne pourra pas être tenue, sans fixer un nouveau calendrier. Pour les citoyens rassemblés, ce samedi, il faut rester mobilisés.
Des femmes, des hommes, des enfants ont ainsi marché sous un soleil de plomb. Beaucoup portaient des écharpes aux couleurs du Sénégal et des Tshirt marqués « Aar Sunu élection ».
« Je me sens trop fier d’être Sénégalais parce que là, je vois que le peuple est debout comme un seul homme, rien que pour le respect de la démocratie et du calendrier électoral », dit Bounia Ndiaye à notre envoyée spéciale à Dakar,Charlotte Idrac.
Malgré la décision du Conseil constitutionnel, les manifestants disent rester vigilants : « On veut maintenir la pression pour qu’il y ait des élections dans les plus brefs délais, avant le 2 avril, inch'Allah. »
« Nous voulons qu’on lève tout équivoque, et qu’on nous précise quelle est la date de l’élection, explique Fatima Ly Fall, membre d’Aar Sunu Élection. Parce que la passation doit se faire le 2 avril. »
Le 2 avril, c’est la date de l’expiration du mandat du président Macky Sall. Pour obtenir que ce délai soit respecté, il ne faut surtout pas relâcher la pression, estime Ibrahima : « Si on arrête, on connaît le monstre, si jamais on dort sur nos lauriers, c’est fini », lance ce Sénégalais de 34 ans à notre correspondante à Dakar, Léa-Lisa Westerhoff.
Organiser l’élection avant, c’est court mais c’est possible selon Malick Diop, représentant d’Aar Sunu Élection : « Si on veut, si les partis politiques dépassent leur ego, raccourcir la campagne, c’est faisable. »
Selon Malick Diop, représentant d’Aar Sunu Élection, «si les partis politiques dépassent leur ego, raccourcir la campagne, c’est faisable» pour les élections
Aliou Mamadou Dia, l’un des candidats à la présidentielle, est du même avis, affirmant que la balle est dans le camp du président Macky Sall pour rapidement annoncer une date : « Il connait les bonnes dates, durant le mois de mars, soit le 3, soit le 10, il n'a qu'à l'annoncer et puis les gens se mettent au travail, nous on est prêts ! »
Le calme a régné lors de la première marche autorisée par les autorités, organisée par le collectif Aar Sunu Élection
Avec un cordon entourant chaque bout, les gendarmes encadrent la marche, autorisée contrairement aux précédentes manifestations : « Nous sommes restés dans une révolte, depuis pas mal de temps. Aujourd’hui, on a eu l’occasion de l’exprimer. »
Ousmane Niang se réjouit qu’après des mois d’interdictions, cette marche ait finalement été autorisée : « Les gens sont joyeux, on marche tranquillement. Vous voyez, lorsque c’est organisé, il n’y a pas de casse, il n’y a absolument rien. »
Parmi les slogans, « non au coup d’État constitutionnel », « Terminus 2 avril », ou encore « libérez Ousmane Sonko », l’opposant emprisonné. « Sonko, tu nous manques », finissent même par chanter les manifestants, parmi lesquels beaucoup de sympathisants du parti de l’opposant.
À l’heure de la fin prévue de la mobilisation, les marcheurs se sont dispersés dans le calme, en attendant une date pour l’élection.
Beaucoup attendent désormais un nouveau message à la nation du président Macky Sall pout être fixés sur une date pour l’élection. "Pour nous, il y a encore une dernière étape, c’est que le président puisse rapidement prendre les actes pour convoquer le collège électoral et que l’on puisse tenir les élections avant le 2 [avril] parce que nous considérons que le 2 avril est la date buttoir et que le président de la République, Macky Sall, devra, le 2 avril, faire passation de service au nouveau président élu", explique Dr Abdoulaye Bousso, du Collectif Aar Sunu Elections au micro de RFI.
Des femmes, des hommes, des enfants ont ainsi marché sous un soleil de plomb. Beaucoup portaient des écharpes aux couleurs du Sénégal et des Tshirt marqués « Aar Sunu élection ».
« Je me sens trop fier d’être Sénégalais parce que là, je vois que le peuple est debout comme un seul homme, rien que pour le respect de la démocratie et du calendrier électoral », dit Bounia Ndiaye à notre envoyée spéciale à Dakar,Charlotte Idrac.
Malgré la décision du Conseil constitutionnel, les manifestants disent rester vigilants : « On veut maintenir la pression pour qu’il y ait des élections dans les plus brefs délais, avant le 2 avril, inch'Allah. »
« Nous voulons qu’on lève tout équivoque, et qu’on nous précise quelle est la date de l’élection, explique Fatima Ly Fall, membre d’Aar Sunu Élection. Parce que la passation doit se faire le 2 avril. »
Le 2 avril, c’est la date de l’expiration du mandat du président Macky Sall. Pour obtenir que ce délai soit respecté, il ne faut surtout pas relâcher la pression, estime Ibrahima : « Si on arrête, on connaît le monstre, si jamais on dort sur nos lauriers, c’est fini », lance ce Sénégalais de 34 ans à notre correspondante à Dakar, Léa-Lisa Westerhoff.
Organiser l’élection avant, c’est court mais c’est possible selon Malick Diop, représentant d’Aar Sunu Élection : « Si on veut, si les partis politiques dépassent leur ego, raccourcir la campagne, c’est faisable. »
Selon Malick Diop, représentant d’Aar Sunu Élection, «si les partis politiques dépassent leur ego, raccourcir la campagne, c’est faisable» pour les élections
Aliou Mamadou Dia, l’un des candidats à la présidentielle, est du même avis, affirmant que la balle est dans le camp du président Macky Sall pour rapidement annoncer une date : « Il connait les bonnes dates, durant le mois de mars, soit le 3, soit le 10, il n'a qu'à l'annoncer et puis les gens se mettent au travail, nous on est prêts ! »
Le calme a régné lors de la première marche autorisée par les autorités, organisée par le collectif Aar Sunu Élection
Avec un cordon entourant chaque bout, les gendarmes encadrent la marche, autorisée contrairement aux précédentes manifestations : « Nous sommes restés dans une révolte, depuis pas mal de temps. Aujourd’hui, on a eu l’occasion de l’exprimer. »
Ousmane Niang se réjouit qu’après des mois d’interdictions, cette marche ait finalement été autorisée : « Les gens sont joyeux, on marche tranquillement. Vous voyez, lorsque c’est organisé, il n’y a pas de casse, il n’y a absolument rien. »
Parmi les slogans, « non au coup d’État constitutionnel », « Terminus 2 avril », ou encore « libérez Ousmane Sonko », l’opposant emprisonné. « Sonko, tu nous manques », finissent même par chanter les manifestants, parmi lesquels beaucoup de sympathisants du parti de l’opposant.
À l’heure de la fin prévue de la mobilisation, les marcheurs se sont dispersés dans le calme, en attendant une date pour l’élection.
Beaucoup attendent désormais un nouveau message à la nation du président Macky Sall pout être fixés sur une date pour l’élection. "Pour nous, il y a encore une dernière étape, c’est que le président puisse rapidement prendre les actes pour convoquer le collège électoral et que l’on puisse tenir les élections avant le 2 [avril] parce que nous considérons que le 2 avril est la date buttoir et que le président de la République, Macky Sall, devra, le 2 avril, faire passation de service au nouveau président élu", explique Dr Abdoulaye Bousso, du Collectif Aar Sunu Elections au micro de RFI.