Compagne de l’ancien président ivoirien depuis près de deux décennies, Hadia Nadiany Gbagbo, dite « Nady », ne cesse de gagner en influence sur la scène politique ivoirienne.
Jusque-là particulièrement discrète, Hadia Nadiany Gbagbo, dite « Nady », est-elle en passe de devenir le « plan B » du parti de Laurent Gbagbo à la présidentielle de 2025, l’ancien président ivoirien étant toujours sous le coup d’une peine d’inéligibilité ? C’est la question qui agite la scène politique ivoirienne, et singulièrement la gauche. Et ce d’autant plus depuis l’annonce par Simone Ehivet Gbagbo, ex-épouse de l’ancien chef de l’État, de son intention de briguer la magistrature suprême lors du scrutin prévu en octobre prochain.
« Elle est en train de passer progressivement de l’ombre à la lumière », constate le professeur Simplice Yodé Dion, enseignant-chercheur à l’université Félix-Houphouët-Boigny, dans l’entretien qu’il a accordé à Jeune Afrique dans le cadre du décryptage en vidéo que nous consacrons aujourd’hui à cette ancienne journaliste devenue militante politique.
« Parler à plusieurs communautés en même temps »
« L’électorat féminin, sur lequel il faut compter, Simone Gbagbo arrivait bien à le capter à l’époque où elle formait un couple avec Laurent Gbagbo. C’est un peu le rôle, aujourd’hui, de Nady Bamba », souligne Florence Richard, journaliste de Jeune Afrique. « Être femme est un atout. Être musulman est un atout. Être du Nord est un atout. Cela permet de parler à plusieurs communautés en même temps », abonde également Alain Aka, correspondant de JA à Abidjan.
Sa rencontre avec Laurent Gbagbo, son rôle auprès de ce dernier pendant sa détention à La Haye, avant son acquittement par la Cour pénale internationale, mais aussi le poids sans cesse croissant qu’elle prend désormais au sein du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire, un mouvement au sein duquel elle n’a pourtant aucune responsabilité officielle : notre portrait lève un coin du voile sur cette personnalité complexe qui, bien qu’elle s’en défende, est devenue l’une des figures féminines de la scène politique ivoirienne.
Décryptage en vidéo.
Jusque-là particulièrement discrète, Hadia Nadiany Gbagbo, dite « Nady », est-elle en passe de devenir le « plan B » du parti de Laurent Gbagbo à la présidentielle de 2025, l’ancien président ivoirien étant toujours sous le coup d’une peine d’inéligibilité ? C’est la question qui agite la scène politique ivoirienne, et singulièrement la gauche. Et ce d’autant plus depuis l’annonce par Simone Ehivet Gbagbo, ex-épouse de l’ancien chef de l’État, de son intention de briguer la magistrature suprême lors du scrutin prévu en octobre prochain.
« Elle est en train de passer progressivement de l’ombre à la lumière », constate le professeur Simplice Yodé Dion, enseignant-chercheur à l’université Félix-Houphouët-Boigny, dans l’entretien qu’il a accordé à Jeune Afrique dans le cadre du décryptage en vidéo que nous consacrons aujourd’hui à cette ancienne journaliste devenue militante politique.
« Parler à plusieurs communautés en même temps »
« L’électorat féminin, sur lequel il faut compter, Simone Gbagbo arrivait bien à le capter à l’époque où elle formait un couple avec Laurent Gbagbo. C’est un peu le rôle, aujourd’hui, de Nady Bamba », souligne Florence Richard, journaliste de Jeune Afrique. « Être femme est un atout. Être musulman est un atout. Être du Nord est un atout. Cela permet de parler à plusieurs communautés en même temps », abonde également Alain Aka, correspondant de JA à Abidjan.
Sa rencontre avec Laurent Gbagbo, son rôle auprès de ce dernier pendant sa détention à La Haye, avant son acquittement par la Cour pénale internationale, mais aussi le poids sans cesse croissant qu’elle prend désormais au sein du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire, un mouvement au sein duquel elle n’a pourtant aucune responsabilité officielle : notre portrait lève un coin du voile sur cette personnalité complexe qui, bien qu’elle s’en défende, est devenue l’une des figures féminines de la scène politique ivoirienne.
Décryptage en vidéo.