Un an après sa réélection à la tête de l'Etat pour un mandat de 5 ans, le Président Macky Sall a mis en place un dispositif gouvernemental sans un Premier Ministre, le justifiant par le Fast Track. Au regard et à la lecture de la marche des choses au plan national, il serait trop dire que le Fast Track a été la très bonne trouvaille même si dans certains secteurs, les choses sont allées vite et bien.
Cette évaluation à mi chemin exige du Président de la République des réorientations, des réajustements et de la réactivation de l'institution primatoriale. La Présidence et le Secrétariat général du gouvernement ont été submergés avec la suppression de la primature. Ce qui a d'ailleurs été à l'origine de plusieurs lenteurs, voir même des retards dans l'élaboration et la prise de décisions dans certains dossiers à caractère transversal et à cheval entre plusieurs ministères.
En marge des considérations institutionnelles étatiques et organisationnelles, la reconfiguration de la sphère politique devrait fortement d'éteindre sur le prochain atelage gouvernemental. Il n'est pas à exclure de voir l'entrée de plusieurs ténors, alliés du du Président qui, pour certains à la dernière présidentielle avaient décidé d'accompagner Macky Sall. D'autres, après la brillante réélection du Chef de l'Etat ont reconsidéré leur position en décidant d'être en intelligence avec lui.
A quelques mois des locales, le Président Macky Sall est tenu de réorganiser l'attelage gouvernemental en vue d'un maillage effectif pour s'assurer de gagner au moins les 3/4 des 525 communes et des 45 départements du Sénégal .
Généralement, au lendemain des élections locales et des législatives, on assistait à un remaniement, mais cette fois ci, le contexte est autre. C'est pour cela qu'il faut bien remanier, ensuite rééquilibrer après les joutes électorales.
En vérité, ce gouvernement en vue a une mission éminemment électoraliste parce qu'il est d'attaque et d'offensive électorale.
Les régions de Thiès et de Ziguinchor, chasses gardées de Idrissa Seck et de Ousmane Sonko préoccuperont le Président dans son choix des hommes. Pour Ziguinchor, Mme le ministre du commerce et des PME Assome Aminata Diatta a déjà lancé la grande offensive pour la reconquête du terrain politique. Avec un renfort comme Abdoulaye Baldé de l'UCS, allié du Président, la région pourrait revenir dans l'escarcelle de la majorité présidentielle. La combinaison Assome-Baldé pourrait anéantir la percée du Pastef dans la capitale du Sud.
Pour le reste de la Casamance naturelle Kolda et Sédhiou, on réussit à contenir la propension du Pastef. Le ministre de l'agriculture et de l'équipement rural et President du conseil départemental de Kolda Moussa Baldé et celui de la culture et de la communication Abdoulaye Diop au plan politique peuvent sécuriser une victoire aux locales pour la mouvance présidentielle compte tenu du dispositif déjà mis en place pour quadriller et assurer le pari de zéro commune pour Pastef aux prochaines locales.
Enfin Thiès, bastion politique du Rewmi depuis 2000 demeure une énigme du fait de la collaboration mi figue mi resin entre Idrissa Seck et Macky Sall. Le Président prendra-il l'option de renforcer son état major politique dans la capitale du Sud ? Aménagera-t-il Idrissa Seck ? Surtout que ce dernier depuis un certain temps est devenu très conciliant avec le régime, ceci au point que certains observateurs et analyses pensent qu'il serait en intelligence avec Macky Sall.
Dans tous les cas, le Président Macky Sall dans les jours à venir prendra les bonnes décisions pour sécuriser et asseoir davantage son autorité politique et sa présence dans toutes les grandes communes du pays. Les locales en vue sont un baromètre réel de la topographie politique qui déclinera l'avenir et le destin de plusieurs partis.
Cette évaluation à mi chemin exige du Président de la République des réorientations, des réajustements et de la réactivation de l'institution primatoriale. La Présidence et le Secrétariat général du gouvernement ont été submergés avec la suppression de la primature. Ce qui a d'ailleurs été à l'origine de plusieurs lenteurs, voir même des retards dans l'élaboration et la prise de décisions dans certains dossiers à caractère transversal et à cheval entre plusieurs ministères.
En marge des considérations institutionnelles étatiques et organisationnelles, la reconfiguration de la sphère politique devrait fortement d'éteindre sur le prochain atelage gouvernemental. Il n'est pas à exclure de voir l'entrée de plusieurs ténors, alliés du du Président qui, pour certains à la dernière présidentielle avaient décidé d'accompagner Macky Sall. D'autres, après la brillante réélection du Chef de l'Etat ont reconsidéré leur position en décidant d'être en intelligence avec lui.
A quelques mois des locales, le Président Macky Sall est tenu de réorganiser l'attelage gouvernemental en vue d'un maillage effectif pour s'assurer de gagner au moins les 3/4 des 525 communes et des 45 départements du Sénégal .
Généralement, au lendemain des élections locales et des législatives, on assistait à un remaniement, mais cette fois ci, le contexte est autre. C'est pour cela qu'il faut bien remanier, ensuite rééquilibrer après les joutes électorales.
En vérité, ce gouvernement en vue a une mission éminemment électoraliste parce qu'il est d'attaque et d'offensive électorale.
Les régions de Thiès et de Ziguinchor, chasses gardées de Idrissa Seck et de Ousmane Sonko préoccuperont le Président dans son choix des hommes. Pour Ziguinchor, Mme le ministre du commerce et des PME Assome Aminata Diatta a déjà lancé la grande offensive pour la reconquête du terrain politique. Avec un renfort comme Abdoulaye Baldé de l'UCS, allié du Président, la région pourrait revenir dans l'escarcelle de la majorité présidentielle. La combinaison Assome-Baldé pourrait anéantir la percée du Pastef dans la capitale du Sud.
Pour le reste de la Casamance naturelle Kolda et Sédhiou, on réussit à contenir la propension du Pastef. Le ministre de l'agriculture et de l'équipement rural et President du conseil départemental de Kolda Moussa Baldé et celui de la culture et de la communication Abdoulaye Diop au plan politique peuvent sécuriser une victoire aux locales pour la mouvance présidentielle compte tenu du dispositif déjà mis en place pour quadriller et assurer le pari de zéro commune pour Pastef aux prochaines locales.
Enfin Thiès, bastion politique du Rewmi depuis 2000 demeure une énigme du fait de la collaboration mi figue mi resin entre Idrissa Seck et Macky Sall. Le Président prendra-il l'option de renforcer son état major politique dans la capitale du Sud ? Aménagera-t-il Idrissa Seck ? Surtout que ce dernier depuis un certain temps est devenu très conciliant avec le régime, ceci au point que certains observateurs et analyses pensent qu'il serait en intelligence avec Macky Sall.
Dans tous les cas, le Président Macky Sall dans les jours à venir prendra les bonnes décisions pour sécuriser et asseoir davantage son autorité politique et sa présence dans toutes les grandes communes du pays. Les locales en vue sont un baromètre réel de la topographie politique qui déclinera l'avenir et le destin de plusieurs partis.