Dépenses universitaires et sociales : Diomaye Faye exige un audit

Jeudi 28 Novembre 2024

Ce mercredi 27 novembre 2024, le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a présidé la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres au Palais de la République où il annoncé n audit des dépenses universitaires et sociales pour identifier les inefficacités


En ouverture, le Président de la République a annoncé qu’il fixera, par décret, la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale nouvellement élue, conformément aux dispositions constitutionnelles. Ce geste marque un pas décisif vers la mise en œuvre des orientations du nouveau cycle législatif.

L’urgence de rénover les universités publiques
Revenant sur la situation dans les universités publiques, le Chef de l’État a insisté sur l’urgence de garantir la continuité des activités pédagogiques et la stabilité sociale. Il a chargé le Premier Ministre de prendre toutes les mesures nécessaires, avec l’appui des Ministres de l’Enseignement supérieur et des Finances, pour accélérer les travaux en cours dans les universités publiques. Ces chantiers incluent :

La construction et la rénovation des amphithéâtres, salles de cours, restaurants et pavillons ; La livraison rapide de ces infrastructures selon un calendrier maîtrisé, sous la supervision directe du Premier Ministre. Une gestion budgétaire optimisée Le Président a exprimé sa volonté de maîtriser les budgets des universités, des centres des œuvres sociales et des structures rattachées au Ministère de l’Enseignement supérieur. Il a demandé :

Un audit des dépenses universitaires et sociales pour identifier les inefficacités et lancer un processus d’optimisation des ressources ; L’établissement d’un modèle économique consensuel, conçu en synergie avec la communauté universitaire, pour garantir un fonctionnement performant et durable du système universitaire et de recherche.


Une gestion stratégique du capital humain
Face à l’augmentation annuelle des effectifs d’étudiants, le Président a exhorté le Gouvernement à adopter une nouvelle politique de gestion du capital humain, qui devra inclure : Une meilleure planification de l’orientation des nouveaux bacheliers ; La création de postes budgétaires adaptés pour les enseignants ; La mutualisation de certaines fonctions dans un cadre de complémentarité entre les universités. Le Chef de l’État a également insisté sur l’importance d’harmoniser ces réformes avec la stratégie de développement des Pôles territoires pour maximiser leur impact.

Une feuille de route pour l’avenir
Pour conclure, le Président a demandé au Ministre de l’Enseignement supérieur, en collaboration avec le Ministre de l’Économie, de finaliser une lettre de politique sectorielle. Cette nouvelle feuille de route devra repositionner stratégiquement l’enseignement supérieur dans les politiques publiques et renforcer son rôle dans la préparation et la valorisation du capital humain, en cohérence avec la vision nationale « Sénégal 2050 ».

Un engagement affirmé pour un avenir universitaire prometteur
Cette réunion du Conseil des Ministres marque un engagement renouvelé du Gouvernement en faveur d’un enseignement supérieur performant, inclusif et adapté aux défis du futur. À travers ces réformes, le Président Bassirou Diomaye Faye souhaite faire des universités publiques un levier central de développement et un moteur de transformation pour le Sénégal.
 
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