« C’est malheureux de constater qu’à chaque fois que vous passez ici à l’Assemblée nationale, le pays connaît un ciel démocratique qui s’assombrit du fait des lois noires que vous nous présentez pour mieux enrober votre forfait! » Tels sont les propos du député de l’opposition Déthié Fall lors de son allocution à la plénière de l’Assemblée nationale dédiée au vote du projet de loi modifiant le code pénal et le code de procédure pénal.
Il a flétri à l’entame de son propos le président Macky Sall, l’accusant de « prétexter » une modification pour « écarter les adversaires politiques ».
À ce titre, il s’est adressé directement au ministre de la justice : « Dites au président de la République qu’on constate qu’il y a un net recul sur sa vision qui se limite à Mbeubeuss et sa décharge ». Selon le député de l’opposition, ce projet vise tout simplement à permettre au président de se représenter comme candidat aux présidentielles en 2024. « Ce problème est éminemment politique et nous connaissons ces méthodes, cette loi ne peut pas concerner la piraterie maritime dans un pays où on ne dispose que des eaux alors que tout ce qui s’y trouve comme ressources sont entre les mains des étrangers rendant nos eaux internationales », poursuit-il.
Pour être plus explicite dans son discours il développe l’idée selon laquelle « le chef de l’État veut récupérer un droit qui appartient au peuple en l’occurrence le droit de manifester, qui commence à l’irriter parce que l’opposition mobilise et il veut que toutes les bavures non maitrisées par l’opposition soient considérées comme des actes de terrorisme. Il veut arrêter des opposants et les écarter comme il a eu à le faire en 2019.
Depuis 2012, il compte sur la loi pour rester. En 2019, l’emprisonnement d’opposants l’a maintenu. Il veut contrôler nos vies et être partout », déclare-t-il avant d’exhorter le directeur de la prison à construire d’autres prisons et se préparer à accueillir du monde parce que l’opposition ne s’arrêtera pas et ne compte pas se laisser manipuler sans bouger.
Il a flétri à l’entame de son propos le président Macky Sall, l’accusant de « prétexter » une modification pour « écarter les adversaires politiques ».
À ce titre, il s’est adressé directement au ministre de la justice : « Dites au président de la République qu’on constate qu’il y a un net recul sur sa vision qui se limite à Mbeubeuss et sa décharge ». Selon le député de l’opposition, ce projet vise tout simplement à permettre au président de se représenter comme candidat aux présidentielles en 2024. « Ce problème est éminemment politique et nous connaissons ces méthodes, cette loi ne peut pas concerner la piraterie maritime dans un pays où on ne dispose que des eaux alors que tout ce qui s’y trouve comme ressources sont entre les mains des étrangers rendant nos eaux internationales », poursuit-il.
Pour être plus explicite dans son discours il développe l’idée selon laquelle « le chef de l’État veut récupérer un droit qui appartient au peuple en l’occurrence le droit de manifester, qui commence à l’irriter parce que l’opposition mobilise et il veut que toutes les bavures non maitrisées par l’opposition soient considérées comme des actes de terrorisme. Il veut arrêter des opposants et les écarter comme il a eu à le faire en 2019.
Depuis 2012, il compte sur la loi pour rester. En 2019, l’emprisonnement d’opposants l’a maintenu. Il veut contrôler nos vies et être partout », déclare-t-il avant d’exhorter le directeur de la prison à construire d’autres prisons et se préparer à accueillir du monde parce que l’opposition ne s’arrêtera pas et ne compte pas se laisser manipuler sans bouger.