L’Agent judiciaire de l’État a saisi la justice à la suite de la découverte d’« opérations financières opaques » concernant le marché de réfection de l’ancien siège de l’Ambassade du Sénégal à Ottawa. Selon Libération, à l’origine de l’information, « des relations douteuses entre la représentation diplomatique et une société appelée Ace Building » sont au centre de l’affaire.
Parmi les nombreuses irrégularités relevées, le marché aurait été attribué « en toute illégalité et sans aucun contrôle » à cette entreprise, pour un montant de 3,5 milliards de francs CFA, assorti de travaux d’architecture estimés à 36,9 millions de francs CFA, rapporte le journal.
Ce n’est pas tout : Libération révèle également que l’ambassade prétendait avoir loué, par l’intermédiaire de Ace Building, un hangar pour stocker du matériel pendant trois ans. Or, « l’adresse indiquée pour le hangar s’est avérée inexistante », alors même que « l’intégralité des loyers avait été versée » au supposé bailleur.
Le comble, souligne le journal, réside dans l’impossibilité de retrouver « les documents relatifs à ces opérations ». Toutes les preuves auraient été détruites, conclut Libération.
Parmi les nombreuses irrégularités relevées, le marché aurait été attribué « en toute illégalité et sans aucun contrôle » à cette entreprise, pour un montant de 3,5 milliards de francs CFA, assorti de travaux d’architecture estimés à 36,9 millions de francs CFA, rapporte le journal.
Ce n’est pas tout : Libération révèle également que l’ambassade prétendait avoir loué, par l’intermédiaire de Ace Building, un hangar pour stocker du matériel pendant trois ans. Or, « l’adresse indiquée pour le hangar s’est avérée inexistante », alors même que « l’intégralité des loyers avait été versée » au supposé bailleur.
Le comble, souligne le journal, réside dans l’impossibilité de retrouver « les documents relatifs à ces opérations ». Toutes les preuves auraient été détruites, conclut Libération.