Dialogue à Luanda : Le gouvernement congolais et l’AFC/M23 à la table des discussions

Lundi 17 Mars 2025

Dialogue à Luanda : Le gouvernement congolais et l’AFC/M23 à la table des discussions
À la veille des négociations directes entre le gouvernement congolais et l’AFC/M23, à Luanda, en Angola, l’heure est aux derniers préparatifs. Si certains détails restent à finaliser, la facilitation assure que les discussions débuteront bien demain. Une étape clé dans ce processus de dialogue, alors que les tensions restent vives sur le terrain. Qui sera à la table des discussions demain à Luanda ?

Du côté du gouvernement congolais, on confirme la participation de la RDC, mais la liste des délégués n’a toujours pas été communiquée. Côté AFC/M23, on connaît le nombre de participants (cinq personnes) mais il y aura deux absents de marque : Corneille Nangaa et Bertrand Bisimwa, coordonnateur et coordonnateur adjoint de l’AFC/M23. Selon le mouvement, ils ne feront pas le déplacement.

C’est Benjamin Mbonimpa, secrétaire exécutif du M23, qui pourra conduire la délégation. Un nom connu ; il figure sur la liste des personnes sanctionnées par l’Union européenne depuis juillet 2024. L'autre point encore flou, c'est le format des discussions et la durée des pourparlers.

Quel impact des sanctions de l'Union européenne ? 
L’AFC/M23 dit se rendre à Luanda pour en savoir plus sur cette médiation et sa finalité. L'autre question : est-ce que les sanctions annoncées ce lundi par l'Union européennes (UE), qui touchent notamment des hautes personnalités de l'AFC/M23 changera quelque chose à la participation de ce mouvement au dialogue de Luanda ? Pendant ce temps, à Harare, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la SADC (Communauté de développement d'Afrique australe) et de l’EAC (Communauté d'Afrique de l'Est) sont réunis pour faire le point sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.



Ils évaluent les décisions du sommet des chefs d’État du 8 février dernier à Dar es-Salaam. Trois points sont à l’ordre du jour : l’examen du rapport des chefs d’état-major sur la situation sécuritaire. La mise en place d’un mécanisme technique pour assurer le suivi des décisions prises. L’adoption d’une feuille de route détaillant les mesures à court, moyen et long terme, ainsi que leur financement. Des décisions qui pourraient avoir un impact direct sur les discussions de Luanda.
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