
Une polémique secoue le secteur pharmaceutique sénégalais suite aux révélations explosives du député Guy Marius Sagna. Dans une question écrite adressée au ministre de la Santé, le parlementaire met en cause le Dr Alioune Ibnou Abou Talib Diouf, actuel directeur général de l’Agence Sénégalaise de la Réglementation Pharmaceutique (ARP), l’accusant d’avoir été sanctionné disciplinairement pour des pratiques illégales liées au trafic de médicaments. Il demande par ailleurs l’annulation du décret de nomination de ce dernier, arguant que le président de la République n’aurait pas eu toutes les informations nécessaires au moment de sa désignation en juillet 2024.
Selon Guy Marius Sagna, le Dr Diouf aurait fait l’objet d’une dénonciation de l’Ordre des pharmaciens du Sénégal pour des soupçons de trafic de médicaments impliquant quatre pharmacies situées à Touba et Mbacké, dont celle d’El Hadj Mouhamadou Lamine Bara Fallilou Mbacké, qui lui appartiendrait. Lors d’une inspection, des irrégularités graves auraient été constatées. Le député affirme qu’une importante quantité de médicaments, notamment de la Cardiurine, du sirop Irex et des comprimés de Verzol, commandée par l’officine du Dr Diouf, n’a pas été retrouvée sur place. Les explications fournies par ce dernier – à savoir que ces produits auraient été livrés à des religieux ou échangés avec une pharmacie de Rufisque – auraient été jugées insuffisantes et illégales par les inspecteurs.
Le député va plus loin, révélant que ces pratiques auraient conduit à la transmission d’un rapport à l’Ordre des pharmaciens, suivi d’une procédure devant le Conseil de discipline. Ce dernier aurait prononcé une sanction à l’encontre du Dr Diouf pour non-respect des règles d’exercice de la profession, notamment l’absence de renouvellement de son inscription annuelle à l’Ordre, une obligation légale pour tout pharmacien en activité. « Le DG de l’ARP est frappé d’une sanction disciplinaire pour trafic de médicaments », martèle Guy Marius Sagna dans sa missive.
Nommé en juillet 2024 à la tête de l’ARP, une institution clé dans la régulation du secteur pharmaceutique au Sénégal, le Dr Alioune Ibnou Abou Talib Diouf se retrouve aujourd’hui dans la tourmente. Le député soutient que cette nomination, décidée par décret présidentiel, aurait été entachée par un manque de transparence sur le passé du pharmacien. « Il me semble que le président de la République n’avait pas toutes les informations au moment de sa nomination », écrit-il, appelant à l’abrogation immédiate du décret.
Outre ces accusations sur son passé, Guy Marius Sagna pointe également du doigt la gestion actuelle du Dr Diouf à la tête de l’ARP, qualifiant certains de ses actes de « problématiques », sans toutefois préciser leur nature dans sa question écrite. Cette nouvelle salve de critiques intervient alors que l’ARP joue un rôle stratégique dans la mise en œuvre de la politique de souveraineté pharmaceutique prônée par les autorités sénégalaises.
seneweb.com
Selon Guy Marius Sagna, le Dr Diouf aurait fait l’objet d’une dénonciation de l’Ordre des pharmaciens du Sénégal pour des soupçons de trafic de médicaments impliquant quatre pharmacies situées à Touba et Mbacké, dont celle d’El Hadj Mouhamadou Lamine Bara Fallilou Mbacké, qui lui appartiendrait. Lors d’une inspection, des irrégularités graves auraient été constatées. Le député affirme qu’une importante quantité de médicaments, notamment de la Cardiurine, du sirop Irex et des comprimés de Verzol, commandée par l’officine du Dr Diouf, n’a pas été retrouvée sur place. Les explications fournies par ce dernier – à savoir que ces produits auraient été livrés à des religieux ou échangés avec une pharmacie de Rufisque – auraient été jugées insuffisantes et illégales par les inspecteurs.
Le député va plus loin, révélant que ces pratiques auraient conduit à la transmission d’un rapport à l’Ordre des pharmaciens, suivi d’une procédure devant le Conseil de discipline. Ce dernier aurait prononcé une sanction à l’encontre du Dr Diouf pour non-respect des règles d’exercice de la profession, notamment l’absence de renouvellement de son inscription annuelle à l’Ordre, une obligation légale pour tout pharmacien en activité. « Le DG de l’ARP est frappé d’une sanction disciplinaire pour trafic de médicaments », martèle Guy Marius Sagna dans sa missive.
Nommé en juillet 2024 à la tête de l’ARP, une institution clé dans la régulation du secteur pharmaceutique au Sénégal, le Dr Alioune Ibnou Abou Talib Diouf se retrouve aujourd’hui dans la tourmente. Le député soutient que cette nomination, décidée par décret présidentiel, aurait été entachée par un manque de transparence sur le passé du pharmacien. « Il me semble que le président de la République n’avait pas toutes les informations au moment de sa nomination », écrit-il, appelant à l’abrogation immédiate du décret.
Outre ces accusations sur son passé, Guy Marius Sagna pointe également du doigt la gestion actuelle du Dr Diouf à la tête de l’ARP, qualifiant certains de ses actes de « problématiques », sans toutefois préciser leur nature dans sa question écrite. Cette nouvelle salve de critiques intervient alors que l’ARP joue un rôle stratégique dans la mise en œuvre de la politique de souveraineté pharmaceutique prônée par les autorités sénégalaises.
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