Se refusant de se confiner aux seconds rôles, le cadre apériste de Mbao Dr Alioune Diop prend la parole à chaque fois que de besoin pour défendre son mentor le président Macky Sall. Il est d’avis que le chef de l’Etat face à une opposition sans programmes crédibles va être réélu facilement au 1er tour en février 2014. Parce que selon le Dr Alioune Diop, le bilan de MackySall dépasse ce qui a été fait au Sénégal de nos indépendances à nos jours. Entretien
Dr Alioune Diop, vous êtes cadre apériste de Mbao. Le discours du président de la République à l’occasion de ce 31 décembre sonne comme un bilan. Pensez-vous que ce bilan est assez satisfaisant pour le réélire le 24 février ?
Je vous remercie de l’opportunité que vous m’offrez pour s’adresser à l’ensemble des Sénégalais pour leur souhaiter une année de paix, de prospérité. Une année de bonheurs, je profite de cette occasion pour souhaiter au président MackySall une année de paix, de santé et de réussite pour ses projets. Ceci dit, nous avons tous suivi le discours du président de la République. Ce n’est pas un discours bilan, mais c’est un discours de bilan et de perspectives. Parce qu’à la fin de son discours, le président parle de perspectives. Si nous devons parler du bilan du président de la République, « doungou fi diogué » (on s’en sortira pas). Jusqu’à demain, on ne finira pas de parler des réalisations du chef de l’Etat. Si je peux m’exprimer ainsi. J’insisterai sur deux domaines. Le premier, c’est celui des infrastructures. Avec le PSE, aucun coin du Sénégal n’est désormais éloigné. Si vous demandez à mes parents toucouleurs qui habitent l’ïle à Morphil, le président MackySall a été le seul président de l’histoire de ce pays, des indépendances à nos jours à avoir mis les pieds à l’Ile à Morphil. Des populations qui vivaient un calvaire énorme sur de petites distances d’une dizaine de kilomètres qu’il fallait parcourir sur une demi-journée. Aujourd’hui avec le PUDC, l’Ile à Morphil est devenue une zone accessible. Ce sont des gens qui n’avaient pas d’eau, de l’électricité. Aujourd’hui l’eau et l’électricité sont disponibles dans ces zones. Cela c’est un bilan du président de la République qu’on peut toucher du doigt. Je ne parlerai pas de l’autoroute Ila Touba, d’autres zones qui ont été désenclavées. Quand on est à Dakar, on ne peut mesurer l’impact de ces infrastructures par rapport à des populations qui étaient enclavées. Par le PUDC, on a pu désenclaver beaucoup de zones. Le deuxième aspect sur lequel je vais insister, ce sont les bourses de sécurité familiale. Quand on est à Dakar, on peut sous-estimer les 25.000 frs qu’on remet trimestriellement à des compatriotes démunis, mais si vous allez au milieu rural, c’est autrement. Aujourd’hui nous pouvons dire que cette bourse familiale, des filles qui venaient pendant l’année servir de bonne à Dakar sont restées à l’école. Vous conviendriez avec moi que trouver une bonne aujourd’hui à Dakar pendant l’année scolaire est la croix et la bannière. Il faut se poser la question. Pourquoi aujourd’hui les bonnes ne viennent à Dakar que pendant les vacances. Les filles rurales restent maintenant à l’école. Le constat, c’est qu’en milieu rural actuellement, il y a un fort taux de scolarisation chez les filles. Autre aspect de la bourse familiale, c’est sur l’aspect sanitaire. Les enfants en milieu rural et urbain dont les parents reçoivent la bourse familiale qui payaient le lourd tribut sont suivis médicalement avec la détention de carnets de vaccination. La scolarisation et la vaccination font partie des conditionnalités de la bourse familiale. L’impact du programme de bourses familiales sera estimé à sa juste valeur qu’au bout de 10 ans. Mais si on veut analyser sur le plan du bilan, les bourses familiales sont entrain de produire un impact considérable en milieu rural. Si on est à Dakar, on peut jeter l’opprobre dessus.
Mais est-ce que vous venez de dérouler peut suffire pour réélire MackySall ? L’attente des populations dépasse bien loin le bilan que vous venez de décrire ?
Le bilan est plus valeureux. Si vous analysez vous allez dire qu’il a été élu pour ça. Mais, il y a des gens qui ont été élus, mais ils n’ont pas un tel bilan. De l’indépendance à nos jours, nous pouvons nous honorer pour dire que le président de la République a multiplié tout ce qui se faisait depuis l’indépendance à son accession au pouvoir par 2 voire par 3 en termes de réalisations. Aujourd’hui ce bilan dépasse de loin, les 50 ans d’indépendance d’avant MackySall. Si nous élisons sur la base de bilan, MackySall n’a pas d’adversaires. Le candidat MackySall, c’est le candidat de la stabilité, de la stabilité économique. Il faudrait que les Sénégalais puissent comprendre que si nous voulons produire du gaz et du pétrole en 2021, c’est MackySall qu’il faut réélire. Ne pas réélire MackySall, c’est vraiment reporter pendant une décennie la production de gaz et de pétrole. Parce que si quelqu’un d’autre est élu et qu’il ne connait pas le pétrole et le gaz, il va mettre du temps pour connaître le pétrole et le gaz. Si vous élisez quelqu’un d’autre qui ne connait pas les contrats de pétrole et de gaz, il va remettre tout cela en cause alors que pendant ce temps, le peuple a besoin de son pétrole et de son gaz. Le gaz va nous amener vers la révolution grâce à la pétrochimie.
Cependant en dehors du bilan, le premier adversaire du président de la République reste le manque d’unité au sein de l’Alliance pour la République et au niveau de la coalition présidentielle. Comment appréciez-vous une telle situation ?
Je pense qu’on est militant à la base, on doit pouvoir défendre le bilan du président de la République à la base. Nous depuis très longtemps, cela a été notre travail quotidien, de tous les jours, rencontrer les gens et discuter de ce que le président est en train de faire. A mon niveau, si chacun de nous s’était mis à cette tâche, il n’y aurait pas de problèmes. Mais au-delà du bilan, ce qui est extraordinaire avec le président MackySall, c’est que lui-même bénéficie d’un capital sympathie inestimable. J’en veux pour preuve l’impact du Programme de restructuration des cités religieuses. Je ne citerai pas pour ne pas vexer les uns et les autres. Mais le président en tant que candidat simple, il vaut lui tout seul au moins 45% des voix par la sympathie auprès des gens
A Mbao, on assiste à une guéguerre de leaderships politiques entre vous, Abdou Karim Sal Dg de l’Artp et Diouf Niokhabaye de la Petite Enfance et aussi le maire de Mbao qui a rejoint la mouvance présidentielle. C’est paradoxal d’afficher une division et vous voulez réélire MackySall…
Nous parlons le même langage parce que la priorité, c’est notre candidat. Même si on ne se fréquente pas, mais chacun d’entre nous travaille à conforter la base qu’on a. Et au-delà de cette base, ramener les gens dans le camp présidentiel. Je crois que la priorité se situe à ce niveau. Les autres l’ont compris, nous sommes dans cette dynamique. Moi dans tous les cas, je me suis toujours inscrit dans cette dynamique. Ratisser large et aller au-delà du parti pour aller vers des gens pour les ramener dans le parti et autour du candidat MackySall
Mais cependant, permettez-nous de vous dire qu’on ne vous a jamais vus ensemble même avec Abdoulaye Pouye maire de Mbao ? Vous le niez, mais le fossé existe bien n’est-ce pas ?
Je suis une personne assez consensuelle, mon combat, c’est pour le président de la République. Au-delà de ce combat, aucun autre combat ne m’intéresse. Mon challenge, c’est réélire le président Macky Sall. On aurait bien aimé être ensemble, mais si on ne peut pas être ensemble, cela ne veut pas dire qu’on se combat. Mon combat principal et je le répète, c’est la réélection du président Macky Sall et à l’unique tour de 2019. Ma conviction, c’est qu’en 2019, il y aura qu’un seul tour.
Sur quoi vous vous fondez pour dire que votre conviction est que Macky Sall sera réélu au 1er tour surtout avec le poids électoral non négligeable de l’opposition ?
Pourquoi 1er tour ? Parce que je parle de chiffres. Si nous comparons toutes les élections qui sont passées, on sera à un seul tour. On est largement majoritaires dans ce pays. Maintenant l’interrogation sera sur quel pourcentage. Il faut qu’on se batte pour élever ce pourcentage pour éviter des vociférations. Tous les jours je travaille pour qu’on gagne au 1er tour. Je me dis que les autres responsables et sympathisants du président de la République travaillent pour qu’on passe au 1er tour.
Vous pensez gagner au 1er tour après avoir éliminé nombre de candidats importants surtout en passant par la loi sur le parrainage. Triomphe sans gloire ?
Je pense que sur le parrainage, il y a un certain manque de cohérence de l’opposition. Parce qu’on ne peut pas adhérer à un processus qui est en cours pour se retourner et critiquer le même processus. Ces gens n’étaient pas d’accord sur le parrainage et pourtant ils ont parrainé. Le parrainage obéit à un certain nombre de critères et de processus. C’est lorsque le Conseil Constitutionnel finira d’établir sa liste de candidats que je pourrais me prononcer correctement sur ce dossier.
Pourquoi vous avez peur des candidatures de Karim Wade, de Khalifa Sall. Pourquoi donc vous ne laissez pas se présenter normalement ?
L’opposition n’a pas de programmes devant le bilan et les perspectives du président de la République. Devant le candidat Macky Sall, l’opposition n’existe pas. Nous n’avons pas peur de quiconque. Le président l’a dit en son entretien du 31 décembre. Il dit qu’il n’a peur de personne. Parce que d’abord, c’est une personne qui n’a jamais peur, et qui n’aura jamais peur. Parce quand il a fallu affronter Abdoulaye Wade au summum de la force de ce dernier, le président a résisté. Donc ce n’est pas devant ces gens que le président aura peur. Je salue la grandeur et l’aptitude rassurantes que le président a présenté ses meilleurs vœux. Il a parlé avec beaucoup de sérénité. Il est en pôle-position pour gagner au 1er tour.
Justement évoquons un peu la posture critique du Pr Abdoulaye Bathily. Comment comprenez sa décharge négative sur Macky Sall et le régime ?
Abdoulaye Bathily avec tout le respect qu’on lui doit, a raté sa sortie historique. Parce qu’au Sénégal, nous savons ce que la reconnaissance signifie. Qu’est-ce que le président Macky Sall n’a pas fait pour que le Pr Abdoulaye Bathily accède à la stature de président de l’Union Africaine. Le président de la République a commis des ministres qui ont fait le tour du continent pour rencontrer des présidents africains pour la victoire du Pr Bathily. Aujourd’hui qu’il est échoué à obtenir un tel poste et il en veut au chef de l’Etat, je dis tout de go que c’est un ingrat. Nous savons quand il dit que Karim Wade est compétent, c’est faut puisque le Pr Bathily a rappelé une discussion que Abdoulaye Wade et son fils du fait que ce dernier était incapable de trouver de l’argent en Europe. Le Pr Bathily a un trou dans la mémoire. Il sait en 2000 les démêlées financières que le président Wade avait. Ils étaient au rouge
Et par rapport aux sorties de Ousmane Sonko…
Ousmane Sonko, c’est le champion des contre-vérités. Dans le domaine qui est le mien, la santé, quand j’entends Sonko parler de machine de chimiothérapie, je suis choqué. Il n’a jamais existé de projet anti-cancer au profit de l’hôpital DalalJamm. Quand on parle de machine de chimiothérapie, cela veut dire qu’on ne sait pas ce que l’on dit. Il faut qu’il se limite aux impôts. Quand on aspire à diriger le Sénégal, il faut dire des choses qu’on connait et qu’on maitrise. Sonko ne maîtrise beaucoup de choses sur lesquelles il s’avance. J’ai discuté avec un ami de Kagnabon en lui demandant et Sonko dans la région. Il me dit que si vous allez de Bassir, le village de ses parents, situé à un km de Kagnabon, vous parlez de Sonko, les gens vous disent qu’on ne le connait pas. C’est maintenant qu’il a commencé à faire de la politique qu’il pense à nous. A Bassir, et à Kagnabon, le camp présidentiel est majoritaire. Sonko ne peut pas nous inquiéter. C’est le champion de la contre-vérité.
Dr Alioune Diop, vous êtes cadre apériste de Mbao. Le discours du président de la République à l’occasion de ce 31 décembre sonne comme un bilan. Pensez-vous que ce bilan est assez satisfaisant pour le réélire le 24 février ?
Je vous remercie de l’opportunité que vous m’offrez pour s’adresser à l’ensemble des Sénégalais pour leur souhaiter une année de paix, de prospérité. Une année de bonheurs, je profite de cette occasion pour souhaiter au président MackySall une année de paix, de santé et de réussite pour ses projets. Ceci dit, nous avons tous suivi le discours du président de la République. Ce n’est pas un discours bilan, mais c’est un discours de bilan et de perspectives. Parce qu’à la fin de son discours, le président parle de perspectives. Si nous devons parler du bilan du président de la République, « doungou fi diogué » (on s’en sortira pas). Jusqu’à demain, on ne finira pas de parler des réalisations du chef de l’Etat. Si je peux m’exprimer ainsi. J’insisterai sur deux domaines. Le premier, c’est celui des infrastructures. Avec le PSE, aucun coin du Sénégal n’est désormais éloigné. Si vous demandez à mes parents toucouleurs qui habitent l’ïle à Morphil, le président MackySall a été le seul président de l’histoire de ce pays, des indépendances à nos jours à avoir mis les pieds à l’Ile à Morphil. Des populations qui vivaient un calvaire énorme sur de petites distances d’une dizaine de kilomètres qu’il fallait parcourir sur une demi-journée. Aujourd’hui avec le PUDC, l’Ile à Morphil est devenue une zone accessible. Ce sont des gens qui n’avaient pas d’eau, de l’électricité. Aujourd’hui l’eau et l’électricité sont disponibles dans ces zones. Cela c’est un bilan du président de la République qu’on peut toucher du doigt. Je ne parlerai pas de l’autoroute Ila Touba, d’autres zones qui ont été désenclavées. Quand on est à Dakar, on ne peut mesurer l’impact de ces infrastructures par rapport à des populations qui étaient enclavées. Par le PUDC, on a pu désenclaver beaucoup de zones. Le deuxième aspect sur lequel je vais insister, ce sont les bourses de sécurité familiale. Quand on est à Dakar, on peut sous-estimer les 25.000 frs qu’on remet trimestriellement à des compatriotes démunis, mais si vous allez au milieu rural, c’est autrement. Aujourd’hui nous pouvons dire que cette bourse familiale, des filles qui venaient pendant l’année servir de bonne à Dakar sont restées à l’école. Vous conviendriez avec moi que trouver une bonne aujourd’hui à Dakar pendant l’année scolaire est la croix et la bannière. Il faut se poser la question. Pourquoi aujourd’hui les bonnes ne viennent à Dakar que pendant les vacances. Les filles rurales restent maintenant à l’école. Le constat, c’est qu’en milieu rural actuellement, il y a un fort taux de scolarisation chez les filles. Autre aspect de la bourse familiale, c’est sur l’aspect sanitaire. Les enfants en milieu rural et urbain dont les parents reçoivent la bourse familiale qui payaient le lourd tribut sont suivis médicalement avec la détention de carnets de vaccination. La scolarisation et la vaccination font partie des conditionnalités de la bourse familiale. L’impact du programme de bourses familiales sera estimé à sa juste valeur qu’au bout de 10 ans. Mais si on veut analyser sur le plan du bilan, les bourses familiales sont entrain de produire un impact considérable en milieu rural. Si on est à Dakar, on peut jeter l’opprobre dessus.
Mais est-ce que vous venez de dérouler peut suffire pour réélire MackySall ? L’attente des populations dépasse bien loin le bilan que vous venez de décrire ?
Le bilan est plus valeureux. Si vous analysez vous allez dire qu’il a été élu pour ça. Mais, il y a des gens qui ont été élus, mais ils n’ont pas un tel bilan. De l’indépendance à nos jours, nous pouvons nous honorer pour dire que le président de la République a multiplié tout ce qui se faisait depuis l’indépendance à son accession au pouvoir par 2 voire par 3 en termes de réalisations. Aujourd’hui ce bilan dépasse de loin, les 50 ans d’indépendance d’avant MackySall. Si nous élisons sur la base de bilan, MackySall n’a pas d’adversaires. Le candidat MackySall, c’est le candidat de la stabilité, de la stabilité économique. Il faudrait que les Sénégalais puissent comprendre que si nous voulons produire du gaz et du pétrole en 2021, c’est MackySall qu’il faut réélire. Ne pas réélire MackySall, c’est vraiment reporter pendant une décennie la production de gaz et de pétrole. Parce que si quelqu’un d’autre est élu et qu’il ne connait pas le pétrole et le gaz, il va mettre du temps pour connaître le pétrole et le gaz. Si vous élisez quelqu’un d’autre qui ne connait pas les contrats de pétrole et de gaz, il va remettre tout cela en cause alors que pendant ce temps, le peuple a besoin de son pétrole et de son gaz. Le gaz va nous amener vers la révolution grâce à la pétrochimie.
Cependant en dehors du bilan, le premier adversaire du président de la République reste le manque d’unité au sein de l’Alliance pour la République et au niveau de la coalition présidentielle. Comment appréciez-vous une telle situation ?
Je pense qu’on est militant à la base, on doit pouvoir défendre le bilan du président de la République à la base. Nous depuis très longtemps, cela a été notre travail quotidien, de tous les jours, rencontrer les gens et discuter de ce que le président est en train de faire. A mon niveau, si chacun de nous s’était mis à cette tâche, il n’y aurait pas de problèmes. Mais au-delà du bilan, ce qui est extraordinaire avec le président MackySall, c’est que lui-même bénéficie d’un capital sympathie inestimable. J’en veux pour preuve l’impact du Programme de restructuration des cités religieuses. Je ne citerai pas pour ne pas vexer les uns et les autres. Mais le président en tant que candidat simple, il vaut lui tout seul au moins 45% des voix par la sympathie auprès des gens
A Mbao, on assiste à une guéguerre de leaderships politiques entre vous, Abdou Karim Sal Dg de l’Artp et Diouf Niokhabaye de la Petite Enfance et aussi le maire de Mbao qui a rejoint la mouvance présidentielle. C’est paradoxal d’afficher une division et vous voulez réélire MackySall…
Nous parlons le même langage parce que la priorité, c’est notre candidat. Même si on ne se fréquente pas, mais chacun d’entre nous travaille à conforter la base qu’on a. Et au-delà de cette base, ramener les gens dans le camp présidentiel. Je crois que la priorité se situe à ce niveau. Les autres l’ont compris, nous sommes dans cette dynamique. Moi dans tous les cas, je me suis toujours inscrit dans cette dynamique. Ratisser large et aller au-delà du parti pour aller vers des gens pour les ramener dans le parti et autour du candidat MackySall
Mais cependant, permettez-nous de vous dire qu’on ne vous a jamais vus ensemble même avec Abdoulaye Pouye maire de Mbao ? Vous le niez, mais le fossé existe bien n’est-ce pas ?
Je suis une personne assez consensuelle, mon combat, c’est pour le président de la République. Au-delà de ce combat, aucun autre combat ne m’intéresse. Mon challenge, c’est réélire le président Macky Sall. On aurait bien aimé être ensemble, mais si on ne peut pas être ensemble, cela ne veut pas dire qu’on se combat. Mon combat principal et je le répète, c’est la réélection du président Macky Sall et à l’unique tour de 2019. Ma conviction, c’est qu’en 2019, il y aura qu’un seul tour.
Sur quoi vous vous fondez pour dire que votre conviction est que Macky Sall sera réélu au 1er tour surtout avec le poids électoral non négligeable de l’opposition ?
Pourquoi 1er tour ? Parce que je parle de chiffres. Si nous comparons toutes les élections qui sont passées, on sera à un seul tour. On est largement majoritaires dans ce pays. Maintenant l’interrogation sera sur quel pourcentage. Il faut qu’on se batte pour élever ce pourcentage pour éviter des vociférations. Tous les jours je travaille pour qu’on gagne au 1er tour. Je me dis que les autres responsables et sympathisants du président de la République travaillent pour qu’on passe au 1er tour.
Vous pensez gagner au 1er tour après avoir éliminé nombre de candidats importants surtout en passant par la loi sur le parrainage. Triomphe sans gloire ?
Je pense que sur le parrainage, il y a un certain manque de cohérence de l’opposition. Parce qu’on ne peut pas adhérer à un processus qui est en cours pour se retourner et critiquer le même processus. Ces gens n’étaient pas d’accord sur le parrainage et pourtant ils ont parrainé. Le parrainage obéit à un certain nombre de critères et de processus. C’est lorsque le Conseil Constitutionnel finira d’établir sa liste de candidats que je pourrais me prononcer correctement sur ce dossier.
Pourquoi vous avez peur des candidatures de Karim Wade, de Khalifa Sall. Pourquoi donc vous ne laissez pas se présenter normalement ?
L’opposition n’a pas de programmes devant le bilan et les perspectives du président de la République. Devant le candidat Macky Sall, l’opposition n’existe pas. Nous n’avons pas peur de quiconque. Le président l’a dit en son entretien du 31 décembre. Il dit qu’il n’a peur de personne. Parce que d’abord, c’est une personne qui n’a jamais peur, et qui n’aura jamais peur. Parce quand il a fallu affronter Abdoulaye Wade au summum de la force de ce dernier, le président a résisté. Donc ce n’est pas devant ces gens que le président aura peur. Je salue la grandeur et l’aptitude rassurantes que le président a présenté ses meilleurs vœux. Il a parlé avec beaucoup de sérénité. Il est en pôle-position pour gagner au 1er tour.
Justement évoquons un peu la posture critique du Pr Abdoulaye Bathily. Comment comprenez sa décharge négative sur Macky Sall et le régime ?
Abdoulaye Bathily avec tout le respect qu’on lui doit, a raté sa sortie historique. Parce qu’au Sénégal, nous savons ce que la reconnaissance signifie. Qu’est-ce que le président Macky Sall n’a pas fait pour que le Pr Abdoulaye Bathily accède à la stature de président de l’Union Africaine. Le président de la République a commis des ministres qui ont fait le tour du continent pour rencontrer des présidents africains pour la victoire du Pr Bathily. Aujourd’hui qu’il est échoué à obtenir un tel poste et il en veut au chef de l’Etat, je dis tout de go que c’est un ingrat. Nous savons quand il dit que Karim Wade est compétent, c’est faut puisque le Pr Bathily a rappelé une discussion que Abdoulaye Wade et son fils du fait que ce dernier était incapable de trouver de l’argent en Europe. Le Pr Bathily a un trou dans la mémoire. Il sait en 2000 les démêlées financières que le président Wade avait. Ils étaient au rouge
Et par rapport aux sorties de Ousmane Sonko…
Ousmane Sonko, c’est le champion des contre-vérités. Dans le domaine qui est le mien, la santé, quand j’entends Sonko parler de machine de chimiothérapie, je suis choqué. Il n’a jamais existé de projet anti-cancer au profit de l’hôpital DalalJamm. Quand on parle de machine de chimiothérapie, cela veut dire qu’on ne sait pas ce que l’on dit. Il faut qu’il se limite aux impôts. Quand on aspire à diriger le Sénégal, il faut dire des choses qu’on connait et qu’on maitrise. Sonko ne maîtrise beaucoup de choses sur lesquelles il s’avance. J’ai discuté avec un ami de Kagnabon en lui demandant et Sonko dans la région. Il me dit que si vous allez de Bassir, le village de ses parents, situé à un km de Kagnabon, vous parlez de Sonko, les gens vous disent qu’on ne le connait pas. C’est maintenant qu’il a commencé à faire de la politique qu’il pense à nous. A Bassir, et à Kagnabon, le camp présidentiel est majoritaire. Sonko ne peut pas nous inquiéter. C’est le champion de la contre-vérité.