El Hadji Ndary Guèye, ancien conseiller en communication d’Idrissa Seck, a affirmé ce dimanche, lors de son passage à l'émission *Jury du Dimanche*, que « le journalisme est presque fini au Sénégal ». Selon lui, l’avenir des journalistes réside dans une « spécialisation pointue ». Spécialiste en ingénierie touristique, Guèye déplore la dominance des programmes de divertissement, comme la danse et les talk-shows, au détriment des émissions axées sur le développement. Il appelle à une réorganisation du secteur.
« Nous manquons de presse spécialisée dans ce pays », déplore-t-il. « C'est encourageant de voir quelques personnes parler de sujets sérieux en économie, sciences, ou technologie. Mais il faudrait que davantage de gens soient formés dans ces domaines pour en discuter de manière experte. Malheureusement, la plupart se concentrent sur la politique. La tendance actuelle exige une spécialisation pointue pour les journalistes », explique-t-il.
Pour lui, la presse sénégalaise s'éloigne de sa mission première. « Le journalisme est presque fini au Sénégal. L’éthique s'efface progressivement et on observe une montée de la presse d'opinion. Ce n'est pas l'objectif du journalisme. En plus, les réseaux sociaux nous devancent constamment ; avant même de publier une information, elle est déjà en ligne. La situation est devenue très complexe et une réorganisation du secteur s’impose », ajoute-t-il.
Il souligne également le manque de contenus axés sur le développement à la télévision : « Quand on regarde la télévision toute la journée, on voit surtout des programmes de danse et des talk-shows, alors qu’il manque des émissions consacrées au développement », insiste l'invité du JDD.
« Nous manquons de presse spécialisée dans ce pays », déplore-t-il. « C'est encourageant de voir quelques personnes parler de sujets sérieux en économie, sciences, ou technologie. Mais il faudrait que davantage de gens soient formés dans ces domaines pour en discuter de manière experte. Malheureusement, la plupart se concentrent sur la politique. La tendance actuelle exige une spécialisation pointue pour les journalistes », explique-t-il.
Pour lui, la presse sénégalaise s'éloigne de sa mission première. « Le journalisme est presque fini au Sénégal. L’éthique s'efface progressivement et on observe une montée de la presse d'opinion. Ce n'est pas l'objectif du journalisme. En plus, les réseaux sociaux nous devancent constamment ; avant même de publier une information, elle est déjà en ligne. La situation est devenue très complexe et une réorganisation du secteur s’impose », ajoute-t-il.
Il souligne également le manque de contenus axés sur le développement à la télévision : « Quand on regarde la télévision toute la journée, on voit surtout des programmes de danse et des talk-shows, alors qu’il manque des émissions consacrées au développement », insiste l'invité du JDD.