L’affaire D. Ndong sera tranchée le 24 décembre. Jugé par la Chambre criminelle pour viol, cet infirmier basé à Keur Massar connaîtra son sort la veille de Noël. Lors de l’audience de mardi dernier, le procureur a exprimé des doutes sur la culpabilité de l’accusé pour l’infraction de viol. Il a requis une requalification en usurpation de fonction et demandé une peine de 4 ans de prison ferme pour ce délit.
Les faits remontent à 2022, lorsqu’une patiente, N. F. Mbaye, se présente au centre de santé où travaille D. Ndong. Elle souffrait de maux de ventre, de vertiges, de pertes blanches et de saignements, et avait sollicité une consultation gynécologique. Selon son récit, au cours de l’examen, l’infirmier lui aurait demandé si elle était vierge avant de vérifier lui-même en introduisant ses doigts dans ses parties intimes.
La patiente affirme que, suite à cette consultation, D. Ndong lui a prescrit des antidouleurs et lui a administré une injection sur place. Après cette injection, elle aurait perdu connaissance et, étourdie, aurait senti un corps sur elle, suggérant que l’infirmier aurait abusé d’elle dans la salle de consultation.
Face à ces accusations, D. Ndong rejette fermement l’allégation de viol. Il reconnaît avoir posé des questions sur la virginité de la patiente et lui avoir prescrit des médicaments, mais nie tout acte répréhensible. « Elle m’a demandé de lui faire un toucher vaginal, ce que j’ai catégoriquement refusé. Elle a elle-même introduit ses doigts dans ses parties intimes devant moi, mais je ne l’ai jamais touchée », a-t-il déclaré à la barre. Concernant l’injection, l’accusé assure qu’elle a été administrée en présence d’autres patients et affirme ne pas avoir revu la plaignante après cela.
Cependant, un certificat médical versé au dossier indique une lésion hyménale récente, datant de trois jours après les faits. Malgré cet élément, le procureur considère que les preuves d’un viol ne sont pas suffisantes pour une condamnation. Il pointe néanmoins un dépassement des compétences professionnelles de l’infirmier, qui a effectué des actes relevant de la gynécologie sans en avoir la qualification.
« L’accusé a lui-même reconnu avoir posé des actes gynécologiques, notamment des touchers vaginaux et la prescription de médicaments, alors qu’il n’est pas gynécologue », a rappelé le procureur, demandant une sanction pour usurpation de fonction.
Le verdict de cette affaire, qui mêle accusations de viol et abus de fonctions professionnelles, est attendu avec attention.
Les faits remontent à 2022, lorsqu’une patiente, N. F. Mbaye, se présente au centre de santé où travaille D. Ndong. Elle souffrait de maux de ventre, de vertiges, de pertes blanches et de saignements, et avait sollicité une consultation gynécologique. Selon son récit, au cours de l’examen, l’infirmier lui aurait demandé si elle était vierge avant de vérifier lui-même en introduisant ses doigts dans ses parties intimes.
La patiente affirme que, suite à cette consultation, D. Ndong lui a prescrit des antidouleurs et lui a administré une injection sur place. Après cette injection, elle aurait perdu connaissance et, étourdie, aurait senti un corps sur elle, suggérant que l’infirmier aurait abusé d’elle dans la salle de consultation.
Face à ces accusations, D. Ndong rejette fermement l’allégation de viol. Il reconnaît avoir posé des questions sur la virginité de la patiente et lui avoir prescrit des médicaments, mais nie tout acte répréhensible. « Elle m’a demandé de lui faire un toucher vaginal, ce que j’ai catégoriquement refusé. Elle a elle-même introduit ses doigts dans ses parties intimes devant moi, mais je ne l’ai jamais touchée », a-t-il déclaré à la barre. Concernant l’injection, l’accusé assure qu’elle a été administrée en présence d’autres patients et affirme ne pas avoir revu la plaignante après cela.
Cependant, un certificat médical versé au dossier indique une lésion hyménale récente, datant de trois jours après les faits. Malgré cet élément, le procureur considère que les preuves d’un viol ne sont pas suffisantes pour une condamnation. Il pointe néanmoins un dépassement des compétences professionnelles de l’infirmier, qui a effectué des actes relevant de la gynécologie sans en avoir la qualification.
« L’accusé a lui-même reconnu avoir posé des actes gynécologiques, notamment des touchers vaginaux et la prescription de médicaments, alors qu’il n’est pas gynécologue », a rappelé le procureur, demandant une sanction pour usurpation de fonction.
Le verdict de cette affaire, qui mêle accusations de viol et abus de fonctions professionnelles, est attendu avec attention.