Erwan Borhan Davoux, candidat indépendant dans la neuvième circonscription des Français de l'étranger, a accordé récemment une interview à Dakaractu, abordant plusieurs sujets cruciaux. Il a expliqué sa motivation à se présenter sans investiture, se distinguant ainsi des partis politiques traditionnels qu'il estime déconnectés des véritables enjeux. Davoux a également critiqué la gestion politique actuelle en France, soulignant que la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron était nécessaire mais tardive, étant donné la crise politique prolongée.
"La décision est à la hauteur, mais je pense qu’elle intervient au mauvais moment, c’est-à-dire que ça fait deux ans qu’Emmanuel Macron gouverne sans majorité, ce qui n’est pas conforme à l’esprit des institutions. La Ve République suppose une majorité et une opposition, et gouverner sans majorité pendant deux ans a donné le sentiment d’une impuissance politique", a regretté Erwan Borhan Davoux.
La Gestion Politique Actuelle en France
Concernant la politique étrangère française, notamment en Afrique de l'Ouest, Erwan a exprimé des préoccupations quant à la perte d'influence et de sympathie de la France dans la région, appelant à une révision de la politique paternaliste et à l'établissement de partenariats égalitaires et constructifs. "La politique étrangère de la France a conduit à une perte d’influence significative en Afrique de l’Ouest, ainsi qu'à une diminution de la sympathie envers la France et même à son expulsion de la zone sahélienne. Cette politique doit être corrigée. Il ne s'agit pas tant d'un sentiment anti-français que d'un rejet de la politique paternaliste marquée par des comportements souvent condescendants. Nous devons nous tourner vers de nouveaux partenariats fondés sur l'égalité, la coopération et le partenariat constructif", a-t-il souligné lors de l'entretien avec Dakaractu.
Urgences pour les Français Établis au Maghreb et en Afrique de l'Ouest
Pour les Français établis au Maghreb et en Afrique de l'Ouest, il a identifié plusieurs urgences, notamment la menace d'une fiscalité basée sur la nationalité proposée par certains candidats, ainsi que la nécessité de maintenir un enseignement français de qualité à l'étranger à des coûts raisonnables.
Enfin, Erwan a fermement condamné la montée de l'extrême droite en France, mettant en garde contre les conséquences potentielles désastreuses pour les relations avec les pays de sa circonscription et pour les Français expatriés. Il a appelé à un vote responsable pour éviter l'arrivée des extrêmes au pouvoir.
"Le Rassemblement National n’est bien entendu pas du tout la solution. Les extrêmes ne sont jamais la solution, car le programme du Front National est dirigé contre les pays de cette neuvième circonscription, qui comprend le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest", a prévenu le candidat. "Par exemple, le RN propose qu’un étranger qui perd son emploi et n'en retrouve pas pendant une année soit contraint de quitter la France. Nous ne parlons pas d’un délinquant ou d'une personne ayant commis des actes terroristes, mais simplement d’une personne entrée régulièrement en France, ayant perdu son emploi et éprouvant des difficultés à en retrouver un autre. Le Rassemblement National propose que cette personne soit expulsée. Je trouve cela totalement inhumain."
Lutte contre l'extrême droite et appel au vote responsable
Erwan Borhan Davoux a appelé les Français à tout mettre en œuvre pour barrer la route au RN. "Je suis Gaulliste, Chiraquien, et je refuse les extrêmes qui sont toujours préjudiciables pour la France. Je souhaite restaurer les liens entre nous et promouvoir la réconciliation des Français. Il est crucial de renforcer les relations de confiance entre la France et chaque pays de l’Afrique de l’Ouest, notamment le Sénégal, pour lequel j'ai une immense affection et qui représente un partenaire clé pour la francophonie."
Son message aux électeurs de la neuvième circonscription a été un appel à une participation active lors de ces élections législatives cruciales, soulignant l'importance de maintenir un dialogue ouvert et constructif entre la France et les pays de l'Afrique de l'Ouest.
"La décision est à la hauteur, mais je pense qu’elle intervient au mauvais moment, c’est-à-dire que ça fait deux ans qu’Emmanuel Macron gouverne sans majorité, ce qui n’est pas conforme à l’esprit des institutions. La Ve République suppose une majorité et une opposition, et gouverner sans majorité pendant deux ans a donné le sentiment d’une impuissance politique", a regretté Erwan Borhan Davoux.
La Gestion Politique Actuelle en France
Concernant la politique étrangère française, notamment en Afrique de l'Ouest, Erwan a exprimé des préoccupations quant à la perte d'influence et de sympathie de la France dans la région, appelant à une révision de la politique paternaliste et à l'établissement de partenariats égalitaires et constructifs. "La politique étrangère de la France a conduit à une perte d’influence significative en Afrique de l’Ouest, ainsi qu'à une diminution de la sympathie envers la France et même à son expulsion de la zone sahélienne. Cette politique doit être corrigée. Il ne s'agit pas tant d'un sentiment anti-français que d'un rejet de la politique paternaliste marquée par des comportements souvent condescendants. Nous devons nous tourner vers de nouveaux partenariats fondés sur l'égalité, la coopération et le partenariat constructif", a-t-il souligné lors de l'entretien avec Dakaractu.
Urgences pour les Français Établis au Maghreb et en Afrique de l'Ouest
Pour les Français établis au Maghreb et en Afrique de l'Ouest, il a identifié plusieurs urgences, notamment la menace d'une fiscalité basée sur la nationalité proposée par certains candidats, ainsi que la nécessité de maintenir un enseignement français de qualité à l'étranger à des coûts raisonnables.
Enfin, Erwan a fermement condamné la montée de l'extrême droite en France, mettant en garde contre les conséquences potentielles désastreuses pour les relations avec les pays de sa circonscription et pour les Français expatriés. Il a appelé à un vote responsable pour éviter l'arrivée des extrêmes au pouvoir.
"Le Rassemblement National n’est bien entendu pas du tout la solution. Les extrêmes ne sont jamais la solution, car le programme du Front National est dirigé contre les pays de cette neuvième circonscription, qui comprend le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest", a prévenu le candidat. "Par exemple, le RN propose qu’un étranger qui perd son emploi et n'en retrouve pas pendant une année soit contraint de quitter la France. Nous ne parlons pas d’un délinquant ou d'une personne ayant commis des actes terroristes, mais simplement d’une personne entrée régulièrement en France, ayant perdu son emploi et éprouvant des difficultés à en retrouver un autre. Le Rassemblement National propose que cette personne soit expulsée. Je trouve cela totalement inhumain."
Lutte contre l'extrême droite et appel au vote responsable
Erwan Borhan Davoux a appelé les Français à tout mettre en œuvre pour barrer la route au RN. "Je suis Gaulliste, Chiraquien, et je refuse les extrêmes qui sont toujours préjudiciables pour la France. Je souhaite restaurer les liens entre nous et promouvoir la réconciliation des Français. Il est crucial de renforcer les relations de confiance entre la France et chaque pays de l’Afrique de l’Ouest, notamment le Sénégal, pour lequel j'ai une immense affection et qui représente un partenaire clé pour la francophonie."
Son message aux électeurs de la neuvième circonscription a été un appel à une participation active lors de ces élections législatives cruciales, soulignant l'importance de maintenir un dialogue ouvert et constructif entre la France et les pays de l'Afrique de l'Ouest.