C’est un homme très désemparé dans l’affaire de droits d’indemnisation qui l’oppose au puissant homme d’affaires, Tahirou Sarr, qui s’est entretenu avec votre quotidien Le Réveil. Ousseynou Tall, puis que c’est de lui qu’il s’agit, dit ne pas comprendre la démarche de la justice, qui depuis 2017, n’a pas vidé ce scandale foncier. Voici le récit touchant du vieux Tall, habitant Yoff Tongor.
« Je veux à travers cette sortie informer le peuple sénégalais, mais aussi à ceux qui nous gouvernent. Je veux savoir s'il y a des gens puissants qui protègent Tahirou Sarr, parce que depuis janvier 2022 jusqu'à ce jour, j'ai été entendu par le juge d'instruction Mamadou Seck. Mon représentant qui parle à mon nom devant Tahirou Sarr, a été aussi entendu. Mais depuis tout ce temps jusqu'à présent, je n'ai vu aucun changement. Pis, Tahirou Sarr n'a jusque-là été entendu. Je veux savoir pourquoi le gars n'est pas encore entendu. Alors que moi, comme mon représentant, nous avons été entendus. Je veux également que la population le sache. J'interpelle la ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall comme je l'avais fait pour son prédécesseur. Je pense que dans ce pays on ne doit pas avoir deux justices. Je veux savoir si cette justice c'est pour négliger le Sénégalais lambda en faveur du plus fort. Je pense que la justice doit être pour tout le monde. Il ne doit pas y avoir des intouchables dans ce pays. J'ai reçu un jour des dossiers des mains de mes proches qui m'ont fait savoir que Tahirou Sarr leur a dit que c'est moi qui lui ai vendu. Ce sont des droits d'indemnités relevant de la vente à l'État de nos terres qui ont été impactées par les travaux des infrastructures routières. Alors que je ne connaissais même pas qui est Tahirou Sarr. Comment peut-on vendre à un inconnu, lui donner des droits d'indemnisation jusqu'à se faire payer ? C'est le début de tout ce problème-là... C'était en 2017. »
Le Bâtonnier saisi
« Depuis cette date, j'ai saisi le Bâtonnier de l'Ordre des avocats par lettre pour lui signifier que je n'ai mandaté aucun des avocats qui se présentent en mon nom dans cette affaire. C'est le cabinet de Maître Sow. Je ne connais personne de ces gens-là. Tahirou Sarr a dit que c'est moi qui ai envoyé des gens pour lui vendre ces droits, je ne le connais pas. Je ne l'ai jamais vendu quoi que ce soit. Je n’ai pas fait des affaires avec Tahirou Sarr. Depuis l'éclatement de cette affaire jusqu'à présent, on n'a pas parlé. Il a une fois envoyé un certain El Hadj Ndiaye. Son émissaire m'a appelé en me disant que j'ai la possibilité d’avoir 100 millions, mais si j'apporte un jugement d'hérédité quelconque de ma famille. Lorsqu’il m'a dit cela, je suis allé le rencontrer et l'écouter. Parce que si quelqu'un t'appelle pour une affaire, il ne faut toujours pas lui fermer la porte. Mais lorsque je l’ai écouté, il ne m'a pas rassuré. Je ne peux pas empocher 100 millions FCFA pour une affaire de terrain appartenant à ma famille. J'ai décliné l'offre je n'ai pas pris les 100 millions. C'est après cet épisode que je me suis rendu au cabinet de Maître Sow pour déposer mon courrier. Je suis allé aussi chez le Bâtonnier de l'Ordre des avocats déposer ce document. Je ne vais jamais accepter l'argent de quelqu'un à qui je n'ai rien vendu rien.
La plainte déposée à la SU
J'ai porté plainte au commissariat de la Sûreté urbaine. Je leur ai dit que Tahirou Sarr a envoyé quelqu'un pour me donner de l'argent. J'ai cité le nom du gars. Ce dernier n'a pas nié lors de son audition. Il a fait des aveux devant les enquêteurs qui l'ont mentionné dans un Pv. J'ai signé, l'émissaire a aussi signé. Tout ça a eu lieu. Mais depuis lors jusqu'à présent, il n'y a aucun avancement dans l'enquête. Le dossier n'avance pas. Je commence à avoir des doutes sur le fonctionnement de notre justice. Des choses comme l'affaire Sitor Ndour et Kalifone sont en train d'être diligentées alors que mon cas qui date de 2017 est rangé dans les tiroirs. Tahirou Sarr a emporté 7 milliards 250 millions FCFA car ce sont deux terrains : Le TF appartenant à Mboye Gueye, Rokhaya THIAW et Ousmane SAMBA d’une superficie de 1604m2 N° TF13833. C'est ça mon cri de cœur. Et je ne cesserai de le dénoncer jusqu'à ma mort. Que la justice ne me pousse pas à impliquer toute ma famille dans cette affaire. Cela pourrait faire des morts. Il faut que l'État qui est garant du respect de nos droits de réagir avant que l'irréparable ne se produise ».
« Je veux à travers cette sortie informer le peuple sénégalais, mais aussi à ceux qui nous gouvernent. Je veux savoir s'il y a des gens puissants qui protègent Tahirou Sarr, parce que depuis janvier 2022 jusqu'à ce jour, j'ai été entendu par le juge d'instruction Mamadou Seck. Mon représentant qui parle à mon nom devant Tahirou Sarr, a été aussi entendu. Mais depuis tout ce temps jusqu'à présent, je n'ai vu aucun changement. Pis, Tahirou Sarr n'a jusque-là été entendu. Je veux savoir pourquoi le gars n'est pas encore entendu. Alors que moi, comme mon représentant, nous avons été entendus. Je veux également que la population le sache. J'interpelle la ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall comme je l'avais fait pour son prédécesseur. Je pense que dans ce pays on ne doit pas avoir deux justices. Je veux savoir si cette justice c'est pour négliger le Sénégalais lambda en faveur du plus fort. Je pense que la justice doit être pour tout le monde. Il ne doit pas y avoir des intouchables dans ce pays. J'ai reçu un jour des dossiers des mains de mes proches qui m'ont fait savoir que Tahirou Sarr leur a dit que c'est moi qui lui ai vendu. Ce sont des droits d'indemnités relevant de la vente à l'État de nos terres qui ont été impactées par les travaux des infrastructures routières. Alors que je ne connaissais même pas qui est Tahirou Sarr. Comment peut-on vendre à un inconnu, lui donner des droits d'indemnisation jusqu'à se faire payer ? C'est le début de tout ce problème-là... C'était en 2017. »
Le Bâtonnier saisi
« Depuis cette date, j'ai saisi le Bâtonnier de l'Ordre des avocats par lettre pour lui signifier que je n'ai mandaté aucun des avocats qui se présentent en mon nom dans cette affaire. C'est le cabinet de Maître Sow. Je ne connais personne de ces gens-là. Tahirou Sarr a dit que c'est moi qui ai envoyé des gens pour lui vendre ces droits, je ne le connais pas. Je ne l'ai jamais vendu quoi que ce soit. Je n’ai pas fait des affaires avec Tahirou Sarr. Depuis l'éclatement de cette affaire jusqu'à présent, on n'a pas parlé. Il a une fois envoyé un certain El Hadj Ndiaye. Son émissaire m'a appelé en me disant que j'ai la possibilité d’avoir 100 millions, mais si j'apporte un jugement d'hérédité quelconque de ma famille. Lorsqu’il m'a dit cela, je suis allé le rencontrer et l'écouter. Parce que si quelqu'un t'appelle pour une affaire, il ne faut toujours pas lui fermer la porte. Mais lorsque je l’ai écouté, il ne m'a pas rassuré. Je ne peux pas empocher 100 millions FCFA pour une affaire de terrain appartenant à ma famille. J'ai décliné l'offre je n'ai pas pris les 100 millions. C'est après cet épisode que je me suis rendu au cabinet de Maître Sow pour déposer mon courrier. Je suis allé aussi chez le Bâtonnier de l'Ordre des avocats déposer ce document. Je ne vais jamais accepter l'argent de quelqu'un à qui je n'ai rien vendu rien.
La plainte déposée à la SU
J'ai porté plainte au commissariat de la Sûreté urbaine. Je leur ai dit que Tahirou Sarr a envoyé quelqu'un pour me donner de l'argent. J'ai cité le nom du gars. Ce dernier n'a pas nié lors de son audition. Il a fait des aveux devant les enquêteurs qui l'ont mentionné dans un Pv. J'ai signé, l'émissaire a aussi signé. Tout ça a eu lieu. Mais depuis lors jusqu'à présent, il n'y a aucun avancement dans l'enquête. Le dossier n'avance pas. Je commence à avoir des doutes sur le fonctionnement de notre justice. Des choses comme l'affaire Sitor Ndour et Kalifone sont en train d'être diligentées alors que mon cas qui date de 2017 est rangé dans les tiroirs. Tahirou Sarr a emporté 7 milliards 250 millions FCFA car ce sont deux terrains : Le TF appartenant à Mboye Gueye, Rokhaya THIAW et Ousmane SAMBA d’une superficie de 1604m2 N° TF13833. C'est ça mon cri de cœur. Et je ne cesserai de le dénoncer jusqu'à ma mort. Que la justice ne me pousse pas à impliquer toute ma famille dans cette affaire. Cela pourrait faire des morts. Il faut que l'État qui est garant du respect de nos droits de réagir avant que l'irréparable ne se produise ».