« Nous avons décidé aujourd'hui de suspendre provisoirement M. Luis Rubiales de toute activité liée au football au niveau national et international », a déclaré l'instance dirigeante du football mondial dans un communiqué, ajoutant que la suspension durerait au moins 90 jours, dans l'attente de l'avancée des procédures ouvertes contre l'Espagnol. La Fédération internationale précise en avoir informé l'intéressé et l'UEFA, dont Luis Rubiales est vice-président. Après avoir présenté des excuses tardives, Luis Rubiales a refusé de manière vindicative de démissionner vendredi lors d'une assemblée générale de la Fédération espagnole (RFEF), aggravant la crise qui secoue le football espagnol.
Soutien à Jenni Hermoso de ses coéquipières
Alors que les 23 joueuses championnes du monde ont affiché leur soutien à leur capitaine en annonçant qu'elles ne rejoueraient pas pour l'équipe nationale sous l'actuelle direction, la RFEF a contre-attaqué en accusant Jenni Hermoso d'avoir menti en affirmant que Luis Rubiales l'avait embrassée sans son consentement.
Dans un communiqué diffusé dans la nuit de vendredi à samedi, la RFEF a menacé la joueuse de 33 ans, qui s'est dite « victime d'une agression (sexuelle) », de poursuites judiciaires pour « défendre l'honneur » de son président.
L'affaire provoque un énorme scandale en Espagne, où le gouvernement, les principaux sponsors de l'équipe nationale féminine mais aussi d'anciens internationaux comme le gardien de but Iker Casillas ont exprimé leur indignation devant le refus de Luis Rubiales de démissionner et son discours fustigeant de « faux féministes » qui tenteraient de « l'assassiner » sur le plan social.
Soutien à Jenni Hermoso de ses coéquipières
Alors que les 23 joueuses championnes du monde ont affiché leur soutien à leur capitaine en annonçant qu'elles ne rejoueraient pas pour l'équipe nationale sous l'actuelle direction, la RFEF a contre-attaqué en accusant Jenni Hermoso d'avoir menti en affirmant que Luis Rubiales l'avait embrassée sans son consentement.
Dans un communiqué diffusé dans la nuit de vendredi à samedi, la RFEF a menacé la joueuse de 33 ans, qui s'est dite « victime d'une agression (sexuelle) », de poursuites judiciaires pour « défendre l'honneur » de son président.
L'affaire provoque un énorme scandale en Espagne, où le gouvernement, les principaux sponsors de l'équipe nationale féminine mais aussi d'anciens internationaux comme le gardien de but Iker Casillas ont exprimé leur indignation devant le refus de Luis Rubiales de démissionner et son discours fustigeant de « faux féministes » qui tenteraient de « l'assassiner » sur le plan social.