La cérémonie d'intronisation du nouveau gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, le général major Evariste Kakule Somo, s’est déroulée à plus de 250 kilomètres à vol d’oiseau de Goma, dans la cour de la mairie de Beni où viennent d’emménager les nouvelles autorités régionales. « Mon bureau se trouve à Goma, je vais m'y installer le plus tôt possible », a toutefois prévenu l'intéressé dans son discours, sans éluder la situation actuelle.
Dans sa déclaration, celui-ci a aussi rendu hommage aux victimes – civils, militaires, mais aussi membres des wazalendo, ces groupes d’auto-défense alliés de Kinshasa – tombées pour la patrie, ces derniers jours, dans les combats contre le M23. Celui-ci en a profité pour évoquer le cas de son prédécesseur, le général Peter Cirimwami, « mort les armes à la main » sur la ligne de front entre Goma et Sake, la semaine dernière.
700 morts et 2 800 blessés en cinq jours à Goma
Selon Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, qui s'est exprimé ce vendredi 31 janvier, au moins 700 personnes ont été tuées et 2 800 autres blessées dans les combats pour le contrôle de la ville de Goma entre dimanche et jeudi. Des chiffres qui « devraient augmenter », a-t-il par ailleurs ajouté avant de souligner les problèmes causés par les munitions non explosées après plusieurs jours de combat.
Enfin, le général major Evariste Kakule Somo a tenu à rappeler sa mission qu'il a résumée en ces termes : « reconquérir et restaurer l’autorité de l'État dans
Dans sa déclaration, celui-ci a aussi rendu hommage aux victimes – civils, militaires, mais aussi membres des wazalendo, ces groupes d’auto-défense alliés de Kinshasa – tombées pour la patrie, ces derniers jours, dans les combats contre le M23. Celui-ci en a profité pour évoquer le cas de son prédécesseur, le général Peter Cirimwami, « mort les armes à la main » sur la ligne de front entre Goma et Sake, la semaine dernière.
700 morts et 2 800 blessés en cinq jours à Goma
Selon Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, qui s'est exprimé ce vendredi 31 janvier, au moins 700 personnes ont été tuées et 2 800 autres blessées dans les combats pour le contrôle de la ville de Goma entre dimanche et jeudi. Des chiffres qui « devraient augmenter », a-t-il par ailleurs ajouté avant de souligner les problèmes causés par les munitions non explosées après plusieurs jours de combat.
Enfin, le général major Evariste Kakule Somo a tenu à rappeler sa mission qu'il a résumée en ces termes : « reconquérir et restaurer l’autorité de l'État dans
- es zones soumises aujourd’hui à un régime barbare, de terreur, de non-État ».