Après les graves accusations formulées par Ousmane Sonko et ses ministres concernant une supposée falsification des données économiques et budgétaires par l’ancien régime, tous les regards se tournent désormais vers la Cour des comptes. L’organe de contrôle a finalisé son rapport, qui sera publié le soir du Réveillon, promettant des révélations qui pourraient ébranler l’opinion publique.
Selon des informations relayées par Le Quotidien ce mardi, le document aurait initialement dû être rendu public dès aujourd’hui. Cependant, un report a été accordé à la demande du gouvernement. Ce dernier a justifié cette requête en évoquant la nécessité de préserver l’attention sur la Déclaration de politique générale (DPG) que le Premier ministre présentera ce vendredi 27 décembre devant l'Assemblée nationale.
Le contenu du rapport aurait été présenté en avant-première au gouvernement, suscitant des interrogations sur la transparence de ce processus. Pourquoi attendre le 31 décembre pour révéler des informations d’une telle importance ? Certains observateurs y voient une manœuvre pour limiter l’impact des conclusions sur la perception publique avant les festivités de fin d’année.
Ces accusations de falsification des comptes publics, si elles étaient avérées, mettraient en lumière des pratiques troublantes sous l’ancien régime, portant atteinte à la crédibilité des institutions économiques du Sénégal. Elles renforceraient également les discours du gouvernement actuel sur la nécessité de restaurer la confiance dans la gestion publique.
Le pays retient donc son souffle, tandis que ce rapport promet de cristalliser les débats sur l’état de santé économique de la nation.
Pour l’heure, la Cour des comptes reste silencieuse, mais sa publication le soir du 31 décembre pourrait bien marquer un tournant dans la perception de la gouvernance passée et présente.
Les Sénégalais attendent avec impatience de découvrir la vérité derrière ces accusations, espérant que la lumière sera faite sur cette affaire aux implications potentiellement explosives.