Le suspect était connu des services de police… et de la justice. Larossi Abballa, le meurtrier présumé d’un commandant de police et de sa compagne lundi soir à Magnanville (Yvelines), a été condamné en 2013 pour sa participation à une filière djihadiste entre la France et le Pakistan.
Cette organisation, dont certains membres se revendiquaient à l’époque d’Al-Qaida, avait été démantelée en 2011. Huit personnes dont Abballa ont été jugées et condamnées en septembre 2013. Mohamed Niaz Abdul Raseed, un Indien considéré comme le chef du réseau, a pour sa part été condamné à huit ans de prison et à une interdiction définitive du territoire français. Larossi Abballa, dont le rôle était moins important, avait écopé de trois ans de prison dont six mois avec sursis pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes ».
« C’étaient plutôt des pieds nickelés »
« A l’audience, il avait une attitude très neutre, en retrait, pas du tout un rôle prépondérant », se souvient Hervé Denis, conseil de Zohab Ifzar, l’un des huit membres de ce qu’il appelle « une équipe pas très organisée, c’étaient même plutôt des pieds nickelés ». Parmi les faits reprochés à l’époque par la justice à Larossi Abballa figure pourtant le recrutement d’un des huit prévenus, parti avec Zohab Ifzar au Pakistan et arrêté à l’aéroport de Lahore.
Au printemps 2010, Mohamed Niaz Abdul Raseed avait commencé à recruter des jeunes sensibles au salafisme via Facebook. Tout en les convertissant au djihad, un devoir selon lui, il leur assurait un entraînement physique qui avait lieu à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) et à Argenteuil (Val-d’Oise) toutes les semaines. Le but était à terme d’acheminer ces jeunes dans la zone tribale qui se trouve à cheval entre le Pakistan et l’Afghanistan pour faire le djihad et combattre les Etats-Unis et leurs alliés - dont la France.
Cette organisation, dont certains membres se revendiquaient à l’époque d’Al-Qaida, avait été démantelée en 2011. Huit personnes dont Abballa ont été jugées et condamnées en septembre 2013. Mohamed Niaz Abdul Raseed, un Indien considéré comme le chef du réseau, a pour sa part été condamné à huit ans de prison et à une interdiction définitive du territoire français. Larossi Abballa, dont le rôle était moins important, avait écopé de trois ans de prison dont six mois avec sursis pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes ».
« C’étaient plutôt des pieds nickelés »
« A l’audience, il avait une attitude très neutre, en retrait, pas du tout un rôle prépondérant », se souvient Hervé Denis, conseil de Zohab Ifzar, l’un des huit membres de ce qu’il appelle « une équipe pas très organisée, c’étaient même plutôt des pieds nickelés ». Parmi les faits reprochés à l’époque par la justice à Larossi Abballa figure pourtant le recrutement d’un des huit prévenus, parti avec Zohab Ifzar au Pakistan et arrêté à l’aéroport de Lahore.
Au printemps 2010, Mohamed Niaz Abdul Raseed avait commencé à recruter des jeunes sensibles au salafisme via Facebook. Tout en les convertissant au djihad, un devoir selon lui, il leur assurait un entraînement physique qui avait lieu à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) et à Argenteuil (Val-d’Oise) toutes les semaines. Le but était à terme d’acheminer ces jeunes dans la zone tribale qui se trouve à cheval entre le Pakistan et l’Afghanistan pour faire le djihad et combattre les Etats-Unis et leurs alliés - dont la France.