GESTION DU FONCIER : Des acteurs prônent un dialogue inclusif

Jeudi 1 Décembre 2022

L'atelier de restructuration de la plateforme nationale de dialogue sur la gouvernance foncière au Sénégal (PNGF) s'est tenu, hier, dans le but d'assurer un dialogue inclusif sur la gouvernance foncière au Sénégal et d'en faire le suivi et l'évaluation.
 
La plateforme nationale sur la gouvernance foncière (PNGF) a été mise en place en 2014. Selon son président, sur les directives foncières du Sénégal Tanor. M. Dieng, l’objectif est la facilitation et l'animation du processus de dialogue sur la gouvernance foncière avec comme principal instrument de référence les directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale. La plateforme regroupe différentes catégories d'acteurs : secteur public, secteur privé, société civile, Institutions de recherche et universités, élus locaux et nationaux. Ainsi, pour renforcer la légitimité de ce cadre et formaliser l'adhésion des différents membres, une charte régissant sa structuration et son fonctionnement a été adoptée en mars 2021 avec un nouveau comité de pilotage devant être constitué de collèges, installés dans les régions du pays. À l’en croire, on se rend compte qu’au niveau local, les départements, les communes s’intéressent à la problématique foncière en vue d’un meilleur dialogue autour du foncier. « C’est la raison pour laquelle il était nécessaire de rechercher à créer quelque chose pour la gouvernance foncière au niveau du Sénégal », a-t-il souligné.
 
Avant d’ajouter : « Ces résultats de travail que nous avons eu à mener depuis 2016, ce sont des activités de bonne gouvernance foncière qu’on a eu à élaborer dans toutes les zones agroécologiques du pays. » « On a eu également à mener des activités de consensus autour du foncier, des activités de partages qui ont permis à des investisseurs, à des acteurs économiques de pouvoir s’investir dans le domaine du foncier et de pouvoir mener des activités aujourd’hui qui sont devenues de plus en plus rentables », dit- il.
 
Aujourd’hui, ajoute-t-il « pour sécuriser le foncier, il faut regrouper tous les acteurs du secteur parce qu’il existe un arsenal juridique basé pour la plupart sur la loi sur le domaine national pour la gestion du foncier. »
 
Selon le directeur de Ipar, Cheikh Oumar, un des résultats de la plateforme, c’est qu’il y ait un cadre où tous les acteurs peuvent se concerter et prendre un certain nombre de décisions.
 
Pour finir, les membres de la plateforme ont réussi à accompagner plus de 500 femmes à accéder à des droits reconnus par des libérations qui ont été sécurisées, transformer en outil de sécurisation foncière des femmes.
 
"En somme, nous sommes en train d’aller vers une perspective où chaque année nous essayons d’organiser un forum national des journées du foncier qui permettront au Chef de l’ Etat ou toutes les catégories d’acteurs de se retrouver pour réguler et voir comment tous ces outils peuvent converger pour que l’ensemble des Sénégalais se sentent sécurisés et que la terre soit un lieu où on peut avoir la paix", a-t-il conclu.
 
DIANA DIA
 
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