La bataille pour le fauteuil du maire de Ziguinchor sera rude. Si l’on en croit la dernière sortie de M. Ibrahima Mendy, l’un des responsables du parti présidentiel dans la capitale du sud. Alors que le Pastef rêve déjà de son triomphe que Ousmane Sonko veut obtenir à plus de 80% des suffrages exprimés, Ibrahima Mendy est d’avis que “cette victoire doit revenir au Benno.” Et le directeur de l’analyse, de la statistique et des prévisions agricoles croit dur comme fer que le sacre de la mouvance présidentielle, au soir du 23 janvier, aura plus de valeur que toute autre consécration de la coalition présidentielle sur l’ensemble du territoire national. Et il s’en est expliqué.
La bataille pour le nouveau maire de la ville de Ziguinchor aura bel et bien lieu. Et, si le Pastef croit que l’affaire ne sera qu’une simple promenade de santé, le camp d’en face, lui, a une autre conviction de ce que sera cette élection à venir. Et pour que personne ne soit surprise, Ibrahima Mendy a tenu à alerter les siens sur l’enjeu du moment, en leur disant clairement que “le temps est venu de s’unir et de taire les querelles.” A en croire Ibrahima Mendy, “à chaque fois que l’APR s’est uni autour d’un objectif (ils l’ont) toujours atteint. Les ambitions personnelles, c’est bon. Chaque politique doit avoir des ambitions, mais lorsque notre leader a choisi, nous devons nous mettre en rang“. Alors que les démonstrations de forces, dans les rues de Ziguinchor, comme les intentions de votes sont largement en faveur de Pastef, le responsable de l’APR Ziguinchor pense que «l’objectif de (son) camp est de changer la tendance.»
Mais, pour en arriver à cela, il y a des analyses lucides qu’il faut entamer et une rétrospection à faire. Et Ibrahima Mendy s’est plié à ce périlleux exercice en reconnaissant que “il y a une léthargie totale dans les activités de la mouvance depuis notre défaite de 2019.” Est-ce que c’est maintenant, seulement, à moins de 3 mois des élections locales et alors qu’ils sont acculés par le Pastef qu’il s’est rendu compte de ces grains de sable dans la machine de guerre de l’APR? Non ! semble répondre l’intéressé. “Moi je l’avais dénoncé en son temps.” A répondu, sèchement, Ibrahima Mendy.
Fier d’appartenir à cet ensemble qui défend le président Macky Sall dans cette région qui semble de plus en plus tendre la main à l’opposition, l’analyste et staticien en chef du ministère de l’Agriculture, croit savoir que “la politique est une dynamique; ce qui est valable, hier, peut ne pas l’être aujourd’hui. Quand on parle de Ziguinchor, les gens ont tendance à croire que c’est un terrain acquis au Pastef. Donc, ce serait un bon signal pour la majorité présidentielle de venir à bout de Ousmane Sonko et de ses hommes, ici. Quand on parle de Ziguinchor, les analystes pensent que c’est un terrain acquis à Ousmane Sonko. Et ils oublient que la vérité d’une élection peut ne pas être valable à un autre scrutin.”
Pour Ibrahima Mendy qui était l’invité de la rédaction de Rewmi, le camp présidentiel doit faire bloc derrière les candidats désignés pour gagner cette bataille symbolique qu’est le poste du maire de Ziguinchor. “Notre objectif majeur n’est pas de savoir si c’est Benoit Sambou ou Seydou Sané qui sont choisis. Gagner Ziguinchor, pour nous, ça a deux sens. D’abord, si on gagne Ziguinchor, on sera réhabilité aux yeux de ceux qui pensent que nous sommes minoritaires ici par rapport à Ousmane Sonko. Gagner Ziguinchor, ça sera également une bonne chose pour le Sénégal.”
Contrairement à ceux qui pensent que cette élection du maire de Ziguinchor n’a pas trop d’enjeu, Ibrahima Mendy est d’avis que “la victoire de Benno à Ziguinchor est plus importante que gagner Dakar. Ça a plus de valeur symbolique, parce que ça cassera cette image qui renvoie un homme à sa région.” Pour une meilleure coordination des leaders de Benno, Ibrahima Mendy pense que “il faut prendre en compte toutes les sensibilités lors de l’élaboration des listes des conseillers pour ne pas créer des frustrés. Même s’il croit que, à Ziguinchor, le parti présidentiel a des militants disciplinés.”
Interpellé sur le départ de Abdoulaye Baldé, Ibrahima Mendy croit savoir que même si l’homme compte beaucoup dans le landerneau politique, son divorce d’avec le camp présidentiel ne doit pas être une fatalité. “Parce, lors de la dernière législative on est parti sans Baldé et nous avons gagné. Les députés de Ziguinchor ont été élus avec la bannière APR” Pour cet homme qui construit ses bases loin de tout tapage médiatique, Ziguinchor saura reconnaitre les siens au moment de passer dans les urnes. Parce à l’en croire, (ils ont) toujours été là quand les populations ont eu besoin (d’eux),”. Plus explicite, Ibrahima Mendy a rappelé que “c’est nous qui gérons les baptêmes, les décès et mariages et, je crois, que les populations nous rendront la politesse.”
Même s’il se dit consensuel, Ibrahima Mendy a déploré le fait qu’il n’y a eu aucune consultation des leaders à Ziguinchor pour désigner les candidats aux locales. “Si cette réunion avait été faite, on aurait pu discuter et choisir des profils. Chacun d’entre nous aurait pu être à cette place. Mais, comme je l’ai dit tantôt, peut-être que le président qui a fait son choix avait des informations que nous n’avons pas.” A-t-il conclu.
La bataille pour le nouveau maire de la ville de Ziguinchor aura bel et bien lieu. Et, si le Pastef croit que l’affaire ne sera qu’une simple promenade de santé, le camp d’en face, lui, a une autre conviction de ce que sera cette élection à venir. Et pour que personne ne soit surprise, Ibrahima Mendy a tenu à alerter les siens sur l’enjeu du moment, en leur disant clairement que “le temps est venu de s’unir et de taire les querelles.” A en croire Ibrahima Mendy, “à chaque fois que l’APR s’est uni autour d’un objectif (ils l’ont) toujours atteint. Les ambitions personnelles, c’est bon. Chaque politique doit avoir des ambitions, mais lorsque notre leader a choisi, nous devons nous mettre en rang“. Alors que les démonstrations de forces, dans les rues de Ziguinchor, comme les intentions de votes sont largement en faveur de Pastef, le responsable de l’APR Ziguinchor pense que «l’objectif de (son) camp est de changer la tendance.»
Mais, pour en arriver à cela, il y a des analyses lucides qu’il faut entamer et une rétrospection à faire. Et Ibrahima Mendy s’est plié à ce périlleux exercice en reconnaissant que “il y a une léthargie totale dans les activités de la mouvance depuis notre défaite de 2019.” Est-ce que c’est maintenant, seulement, à moins de 3 mois des élections locales et alors qu’ils sont acculés par le Pastef qu’il s’est rendu compte de ces grains de sable dans la machine de guerre de l’APR? Non ! semble répondre l’intéressé. “Moi je l’avais dénoncé en son temps.” A répondu, sèchement, Ibrahima Mendy.
Fier d’appartenir à cet ensemble qui défend le président Macky Sall dans cette région qui semble de plus en plus tendre la main à l’opposition, l’analyste et staticien en chef du ministère de l’Agriculture, croit savoir que “la politique est une dynamique; ce qui est valable, hier, peut ne pas l’être aujourd’hui. Quand on parle de Ziguinchor, les gens ont tendance à croire que c’est un terrain acquis au Pastef. Donc, ce serait un bon signal pour la majorité présidentielle de venir à bout de Ousmane Sonko et de ses hommes, ici. Quand on parle de Ziguinchor, les analystes pensent que c’est un terrain acquis à Ousmane Sonko. Et ils oublient que la vérité d’une élection peut ne pas être valable à un autre scrutin.”
Pour Ibrahima Mendy qui était l’invité de la rédaction de Rewmi, le camp présidentiel doit faire bloc derrière les candidats désignés pour gagner cette bataille symbolique qu’est le poste du maire de Ziguinchor. “Notre objectif majeur n’est pas de savoir si c’est Benoit Sambou ou Seydou Sané qui sont choisis. Gagner Ziguinchor, pour nous, ça a deux sens. D’abord, si on gagne Ziguinchor, on sera réhabilité aux yeux de ceux qui pensent que nous sommes minoritaires ici par rapport à Ousmane Sonko. Gagner Ziguinchor, ça sera également une bonne chose pour le Sénégal.”
Contrairement à ceux qui pensent que cette élection du maire de Ziguinchor n’a pas trop d’enjeu, Ibrahima Mendy est d’avis que “la victoire de Benno à Ziguinchor est plus importante que gagner Dakar. Ça a plus de valeur symbolique, parce que ça cassera cette image qui renvoie un homme à sa région.” Pour une meilleure coordination des leaders de Benno, Ibrahima Mendy pense que “il faut prendre en compte toutes les sensibilités lors de l’élaboration des listes des conseillers pour ne pas créer des frustrés. Même s’il croit que, à Ziguinchor, le parti présidentiel a des militants disciplinés.”
Interpellé sur le départ de Abdoulaye Baldé, Ibrahima Mendy croit savoir que même si l’homme compte beaucoup dans le landerneau politique, son divorce d’avec le camp présidentiel ne doit pas être une fatalité. “Parce, lors de la dernière législative on est parti sans Baldé et nous avons gagné. Les députés de Ziguinchor ont été élus avec la bannière APR” Pour cet homme qui construit ses bases loin de tout tapage médiatique, Ziguinchor saura reconnaitre les siens au moment de passer dans les urnes. Parce à l’en croire, (ils ont) toujours été là quand les populations ont eu besoin (d’eux),”. Plus explicite, Ibrahima Mendy a rappelé que “c’est nous qui gérons les baptêmes, les décès et mariages et, je crois, que les populations nous rendront la politesse.”
Même s’il se dit consensuel, Ibrahima Mendy a déploré le fait qu’il n’y a eu aucune consultation des leaders à Ziguinchor pour désigner les candidats aux locales. “Si cette réunion avait été faite, on aurait pu discuter et choisir des profils. Chacun d’entre nous aurait pu être à cette place. Mais, comme je l’ai dit tantôt, peut-être que le président qui a fait son choix avait des informations que nous n’avons pas.” A-t-il conclu.